Archéologie des révolutions… la lutte entre la norme éditoriale et l’autoédition…

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N° 10 du talent… en ai-je? 

Mon précédent papier traitait du rejet par la structure production-distribution-littéraire-normative-de-masse… une marginalisation aux fins fonds des oueds…
Des « zozo-édités-par-nous-mêmes » 

Ayant lu l’outrage, je me suis requincaillé… droit… corned’enboeuf… ah ça mais !
Pour soutenir co et latéralement…
Solidairement… si je puis dire…Je peux ? Alors je le dis !

Je vais répondre à la question qu’une de mes lectrices ne m’a pas posée… n’a-t-elle osé… peut-être est-elle nécrosée… callosée… dur…
… mais que j’ai ouï… grâce aux bouisbouis numériques… éblouis…
Ces réseaux qui causent même quand on ne les questionne point…
« Vous l’avez belle vous… avec vos analyses des chiffre d’affaires…
Le livre, l’auteur… c’est qunqund’autrechose… que j’medis… en moi-elle-même…
Et le « talent » qu’en faites-vous du « talent ? »
… me dit-elle égrotante scrogneugnante…

Devant cette furia…
J’obtempérais…
Fouillant dans ma mémoire un exemple de talent pour calmer la concierge…
J’avais celui du nouveau testament… « Qu’as-tu fait de tes talents ? »
Mais je n’osais point aborder ce livre… car à présent toute référence à ces saints écrits est sujette à billevesées… bûchers… potences… guillotines… réelles ou virtuelles… anathèmes… hors du thème… zéro pointé…
J’optais pour une analyse laïque… prosaïque… apotropaïque celle qui conjure le sort… coquin de sort… tout en refusant les ragots tintinnabulesques du café du commerce…

Madame dis-je… humblement patenôtre…
« Comment définissez-vous le talent ? »
Elle resta coi…
Alors j’osais… je lui déclinais mon oraison…
La personne se calma… je pus commencer ainsi, mon approche dialectique :
« Gente dame souffrez que le talent n’est même pas un sentiment… une couleur… une saveur… encore moins une odeur… ou un parement brodé…
Il ne se tartine pas… on ne le découpe pas en rondelle comme un Jésus lyonnais…
Le talent n’est pas préhensible… on ne le boit pas… il n’est même pas gouleyant…
Lorsqu’on se déplace, on ne le décroche pas pour le poser au vestiaire… il ne ramasse point la poussière… comme un vulgaire kébour…

Et pourtant…
Ce talent impalpable vous fait vibrer… comme Henry Beyle devant la Chartreuse…
C’est vrai, souvent j’ai entendu « Cet auteur a du talent… cet alcolybrus n’en a pas ! »
J’ai demandé sur le champ au locuteur « comment définissez-vous le talent ? »
« Tel le pronom… « on » un ensemble vague et indéfini… »  Répondit-il.
Cela m’a semblé… aussi vague… que triste comme argumentation…
Souffrez Madame… au siècle dernier… jadis donc…
Sarah Bernhardt reçut dans sa loge une jeune comédienne qui tout de go lui baille ses certitudes… « Moi quand j’entre en scène Madame, je n’ai pas le trac ! » dit la béotienne. « Vous verrez mon enfant… quand vous aurez du talent ! » répondit Sarah.
Bien de qualificatifs surgissent pour définir le talent…
Mais tous se refusent à notre rationalité…

Observez cette jeune fille au charme fou…
Aussitôt vous l’en félicitez…

Ayant pris conscience de ce pouvoir… elle en joue… se transforme en coquine… Pour devenir… « H,i,ée »… c’est un néologisme… il faut le dire !
Le talent serait le zygote du charme… sans doute…
Voyez cet auteur au talent sûr…
Vous le complimentez…
Il passe à la TV…
Et en privé… le voilà devenu cuistre… il pontifie…
Sur le dernier « zozo-édités-par-nous-mêmes » … l’écurie d’un arrondissement de la capitale va le conduire à l’académie… lors des décennies futures… Deo Gracias !
Le talent est donc impalpable…
On ne peut le saisir…
On le divinise…
Et pourtant le « on » vague et indéfini… monte à la cervelle des têtes les mieux faites…

Je me suis penché sur ce syndrome…
C’est un état métamorphique complexe… autrement dit une mutation du type métamorphose de Kafka où Grégoire Samsa un beau matin franchit la ligne équatoriale d’un représentant de commerce pour devenir un coléoptère dénommé « cafard »… c’est ce qui arrive à ceux qui ont du talent sans le savoir… et qui deviennent imbitables après une onction de génuflexion…
En réalité…
Il n’y a pas de réalité…
Le talent est un état… le papillon est un état… tout con volant n’est pas un papillon gracieux talentueux… c’est même le contraire…
J’ai donc à ce sujet : sur les papillons une intéressante histoire qui entre dans l’analyse de mon sujet : le talent… elle vient de Chine et du philosophe Taoïste Zhuang Zi.

« Zhuang Zi avait beaucoup marché, il était fatigué, il entre dans un jardin public, s’allonge sur un banc, s’endort et rêve qu’il est un papillon…
Au même moment un papillon qui avait beaucoup volé, entre dans le jardin pour se reposer, il se pose non loin de Zhuang Zi, il s’endort et il rêve qu’il est le philosophe Zhuang Zi…
Une heure plus tard… Zhuang Zi se réveille et voit le papillon… il se demande s’il est toujours Zhuang Zi ou bien s’il est devenu le papillon posé qu’il a rêvé…
Le papillon lui aussi s’est réveillé… et il pense la même chose… est-il toujours papillon ou bien est-il celui qui est là-bas Zhuang Zi… »
Cette petite histoire est simple… l’essentiel est le fond… de la philosophie Taoïste que Zhuang Zi a traduit avec des mots simples…
Si Zhuang Zi n’avait pas été Taoïste, il n’aurait jamais créé cette situation…

Nous voilà au centre du sujet quant au talent…
Celui qui se donne pour objectif d’écrire doit analyser son vécu, en quoi il est unique…
J’ai décidé d’écrire… j’ai tenté de percer le mystère du « Puis-je ? Et pourquoi ? »
Méthode :
Je me suis fouillé fouaillé scruté désossé disséqué épluché décortiqué… en quoi suis-je unique… car je le suis… nous le sommes tous… mais sans avoir à trompéter
Chronologiquement… lors de mes premières logorrhées de scribe… j’ai laissé le flux se déverser… ce que l’on appelle « ne pas se censurer » j’ai mesuré l’écart entre l’idée et l’écrit… je ne suis pas le seul… mais je l’ai vérifié…
Puis j’ai traqué… dès le départ trois moustretruchomanies que nous avons tous en copiant comme des benêts des causeurs des copieurs… journalistes et TV…

  • Le lieu commun…
  • La métaphore…
  • Le mot connoté…

Exemple croquemitaine pondu pour démontrer :
Monsieur, j’ai bien reçu de votre collaborateur, le document majeur que vous avez rédigé, il me va droit au cœur…
N’importe qui peut rédiger ce texte d’une platitude affreuse de conformisme… « H,i,é » bis… Je n’utilise jamais le terme de collaborateur de triste figure… j’ai supprimé ainsi une douzaine de mots qui connotent des seconds degrés qui brouillent le texte… majeur j’ai également supprimé ce terme… j’ai réalisé une collection de 42 occurrences de ce mot, il est utilisé à toutes les sauces par fainéantise du scribe à trouver le mot ad hoc… enfin droit au cœur c’est la métaphore le lieu commun l’image passe partout la remarque des eaux grasses… tel « la cerise sur le gâteau » « frappé de plein fouet » ou l’arrogance de ce « que le monde nous envie…
Monsieur, j’ai bien reçu de vos services, le document important que vous avez rédigé, je vous en suis reconnaissant… serait la phrase correcte que j’écrirais après avoir corrigé le premier jet… mais en réalité cette phrase corrigée ne sortira jamais de mes pénates…
Voilà mes Gentilés comment je suis entré en écriture… depuis je n’ai pas cessé de traquer… la médiocrité… le lieu commun… le style perroquet… et j’en passe.
Je suis focalisé dans cet exercice qui consiste à savoir si ma phrase est talentueuse… mais face à face… pas d’arrogance… pas de poncifs… pas de cuistrerie…

Car « La contemplation prolongée de la Joconde ne nous donne pas le talent de Vinci » nous enseigne Tchékhov…
Au fond :
« Tout le talent d’écrire ne consiste après tout que dans le choix des mots » nous met en garde Flaubert…
Dès lors comment acquérir ce talent ?
Il est à la croisée des chemins entre Gustave et Anton…
Entre les deux techniques il y a l’auteur…
Chacun de nous produit « une pensée vernaculaire » qui ne tient qu’à lui… son régionalisme… son idiosyncrasie… sa personnalité… son histoire…
L’auteur doit franchir toutes les strates du propos personnel où l’émotion le rend « cul-cul »… pour parvenir avec la même substance émotionnelle mais transcendée par une capacité technique à révéler une authentique pensée…
C’est une épreuve de distanciation… s’imprégner des anciens dans leur volonté d’expression personnelle…
Il faut buriner la phrase… à coups de marteaux…
Fracasser les idées reçues… les lieux communs… les sens signifiés qui ne signifient rien… la phrase doit être l’exacte formulation que le flash de l’illumination d’un vécu… avec nuances…
La différence reste abyssale…
Le flash imaginé ne dure qu’une nanoseconde…*
La phrase burinée prendra des heures des jours peut-être des mois… qu’importe.
Eh bien mes gentilés…
Pour moi, c’est ça le talent…
Je vais vous livrer un dernier exemple pour la route…
J’ai fait douze ans d’études de violon… à l’époque nous étions aux 78/33/et 45 tours… j’écoutais Igor Oïstrakh… quelques temps avant sa mort en 1974… il s’était retiré dans une solitude pour parfaire sa technique : que l’on appelle les gammes en démanché pour double-corde… exercice redoutable… j’ai en mémoire un article qui disait qu’il avait joué 18 heures les mêmes exercices…
Lorsque plus tard il donna un concert… certains affirmèrent qu’il avait du talent…

Au fond les mots à ce stade ne veulent plus rien dire…
Tout le reste…
Reste…
Auteur si tu as du talent… saches que personne ne te le dira… tu es selon l’expression « la tête dans le guidon » tu ne vois pas qui tu es… car ce sont les autres qui te révèlent… si tu n’as pas de talent… alors… forge ta résolution pour l’acquérir…
Les éditeurs ont bien identifié ce point… ils constituent une écurie de talents… qu’ils cultivent sur toutes les facettes… ils les valorisent…
Il suffit de faire de même…
Gentilé auteur… pour être original… donc différent… donc talentueux… tu n’as qu’un souci à avoir… révèle ton fond… ton idiosyncrasie… ton particularisme… mais en proposant un style personnel aux nuances identifiées différentes… sans arrogance…  distancié…
Évite de prendre ce ton fourre-tout pour plaire… à l’Hyper-Super.
Agis comme Zhuang Zi… le principal consiste à métamorphoser ton moi sensitif en une forme de dosage nuancé qui touche immédiatement par sa différence…
Je sais… ce n’est pas simple…
Cette nuit, j’ai fait un rêve… j’ai rencontré mes tortues… elles venaient des Galápagos… elles ont susurré à mon oreille… les mots que vous venez de lire…

« C’est ainsi que murmurent les tortues blondes »

L’Ange Boufaréu

 

Archéologie des révolutions… ou comment des fifrelins profitent du « juste à temps » des utopies…

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Les révolutions n°9 : l’autoédition face à la diffusion de masse : structure auteurs/éditeurs/diffuseurs/libraires… révolution qui reste à faire… croquebedaine !

Je me réfère à l’information de Jean-Benjamin Jouteur quant au statut que nous sommes : « les zozo-édités-par-nous-mêmes » 

Il m’a été demandé, jadis, dans d’autres circonstances et d’autres lieux d’analyser les logiques des structures industrielles… ce que je fais ici, pour le livre.

Revenons à la base…

Entre le XIXème siècle et aujourd’hui, le livre est passé du statut de bibelot culturel à produit de grande consommation… le livre de poche en donne un exemple : il a été créé le 9 février 1953 par Henri Filipacchi… que tous les éditeurs ont copié…
L’élévation du niveau de culture… la rationalisation de la production… les structures de diffusions ont permis au livre de se dépersonnaliser…
Sachez qu’un produit de grande consommation le devient, lorsqu’il est banalisé par le couple production/diffusion… que sont les principes de la distribution de masse.
Le coût unitaire d’un produit est inversement proportionnel à sa quantité fabriquée en une unité de temps… donnée.
Autrement dit le prix unitaire d’un livre fabriqué à 500 000 exemplaires est dix fois moins cher qu’un livre tiré à 10 000… parce c’est la même machine, le même personnel, la même programmation, quasiment le même temps… elle peut produire du simple au centuple… suivant la cadence que l’on programme… ce que ne peut faire la force humaine… que théorisa le marxisme.
C’est ainsi que sont embouteillées les limonades, soda, eaux, bières, couches-câlines, petits pois, pommes de terre… etc.
A société de consommation… fabrication de masse… marge faible… mais rotation des produits sur le linéaire rapide… absence de stocks… flux tendus… etc.

Une petite explication sur la vitesse de rotation : l’Hyper-Super achète des produits… qu’il paye à 90 jours… le fournisseur livre un stock qui sera vendu en quinze jours… autrement dit… tous les quinze jours l’Hyper-Super encaisse un chiffre d’affaires… soit 6 fois jusqu’à ce qu’il paye la première livraison… il fait ainsi de la trésorerie sur le dos producteur… c’est ce qu’on appelle rotation rapide et flux tendus…

Ce que l’on a oublié…
C’est que les produits de consommations de masse ont été « massivement » présentés aux clients… devenus des consommateurs…
Entre trois yaourts produits par les mêmes machines à la même cadence avec le lait des mêmes producteurs et quasiment au même prix… le client va se déterminer en fonction de la publicité martelée… qui a façonné son goût…
La production va créer alors des créneaux de yaourts : bulgares, brassés, aux fruits, aux parfums, 0% de matière grasse, de Normandie, d’ailleurs, chèvres, vaches… non, pas cochon… etc…
Ce n’est hélas pas la même chose avec les auteurs… quoi que !

Les éditeurs recrutent des auteurs… en écuries… ils façonnent le goût des lecteurs par des campagnes de promotions… la TV joue un rôle capital…
Avez-vous déjà vu un auteur autoédité invité dans une émission TV ?
Les dix auteurs tirent les ventes à 100 000 exemplaires en tête de gondole… à chaque parution…
L’Hyper-Super travaille à rotations et flux tendus… même avec les bouquins.
Car, tous écrivent selon les norme-logique-pub-TV-journaux-comme-il-faut-lire-aujourd’hui… 80% de ces lecteurs stationnent devant les présentations…
Entre les dix livres… le 80% des lecteurs formatés va se déterminer en fonction de détails infimes… car le goût de la masse qui lit a été conditionnée à lire ce qui est présenté…
Dès lors… pourquoi les autoédités sont recalés… pourquoi ils n’entrent pas dans le circuit… tout simplement parce qu’ils sont inconnus du grand public… nous sommes dans un marché concurrentiel… qui n’a qu’un objectif : faire du chiffre.
Dans les années 50/70 Bernardo Trujillo lista 12 grands principes théoriques de la distribution de masse… en voici trois célèbres :

« no parking, no business »
« empilez haut, vendez à prix bas »
« créer un îlot de perte dans un océan de profits »

Imaginez un auteur autoédité dans cette logique… est une grave erreur… dans le bilan comptable, il n’y a même pas une ligne pour l’entrée du titre :

« La cornemuse de l’amphigourique tonton » du célèbre Raymond Brandemuche… opus de 367 pages aux éditions indépendantes : « Les Editions du bras d’honneur »… un carton contenant 14 livres…

Vous avez déjà vu une tête de gondole de 14 bouquins… à se gondoler…
Le chef de rayon s’arrache les cheveux devant cet écart d’irrationalité dans un abysse de normes… à preuve… l’ordinateur bug dur… il rejette Raymond Brandemuche… inconnu au bataillon.
Pour les éditeurs, il n’y a pas que les champions de l’écurie… les anciens assurent l’émergence des petits nouveaux…
C’est le sous-bassement du chiffre d’affaires qui est constitué par les auteurs tombés dans le domaine public… les grands auteurs… pour lesquels le calcul des investissements promotionnel est incalculable… mais acquis…

Un peu comme… vous allez voir comme c’est clair… vous allez à votre Hyper-Super… vous achetez de la bière de son enseigne… ce n’est ni une Gros-tambour, ni Danoise, ni Allemande… elle porte l’enseigne de votre Hyper-Super avec un beau drapeau… 0,87% moins chère… sauf que la marge est énorme car elle ne supporte pas la pub… et pour cause il n’y en a pas… ce sont les autres qui battent le tam-tam… c’est ainsi que les anciens… comme la bière Hyper-Super assurent les marges… comme disait Lavoisier « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ! »

Avec le temps, la sélection des rescapés se déplace… en redécouvertes… un inconnu mort devient célèbre au gré des événements… on réédite… on panthéonise… c’est ce qu’on appelle le merchandising… articles qui déclinent tout et rien de la vie passée…
Songez que l’éditeur à qui on a proposé Kafka et son « Procès » a refusé, dans les années 1930… mais voilà Kafka est devenu l’auteur… de référence… l’éditeur est revenu sur son erreur… son chiffre d’affaires n’a pas rechigné…

Voilà qui nous amène au contenu…
Il y a la mode des écuries qui se démode… mais ce créneau fait du volume en chiffre d’affaires…
Il y a la sécurité des anciens qui lentement deviennent classiques sous l’action des pédagogues… des thésards… des scénarios devenant films… de la décantation progressive des lecteurs qui fouillent les bouquinistes…
Je ne suis pas oracle…
Mais je ne pense pas que la situation puisse s’inverser…
Si tout autoédité aspire à l’immortalité par ses œuvres… il ne lui reste qu’à poursuivre ses écrits… et de revenir dans quelques siècles pour savoir ce qu’il en est advenu…
Je ne donne aucune morale… sauf dire que nous vivons dans une société où cohabitent le rationnel et son antonyme… l’irrationnel donc…
Ayant rencontré moi-aussi un axiome totalitaire proche de celui énoncé par le vis-à-vis du Gentilé Jean Benjamin… je me suis retiré sur mon Aventin en montant une maison d’édition en 2016… j’édite sous mon label… mes ISBN… je ne m’en remets à aucune plateforme… mes opus sont référencés à la Bibliothèque Nationale…
J’ai théorisé mon projet avant de prendre la plume : écrire ce que j’ai compris des relations du quidam avec les structures sociales… écrire s’est exprimer une analyse par une tournure d’esprit… de moi à moi… ma censure est ma volonté de créer la phrase qui exprime exactement ce que je pense… de traduire dans l’écrit les synthèses que j’ai pu réaliser en me confrontant à plusieurs cultures permettant les échanges…
Mais pas seulement… j’ai tenté… en lisant les grands anciens… de créer une expression personnelle… chaque jour… j’ai escagassé ma phrase passe-partout normative smartphonisée… pour la rendre expressive et personnelle… tous les matins… ceux que les pèlerins connaissent… mettre un pied devant l’autre, labourer la phrase pour qu’elle soit authentiquement… mienne…

Le reste…
C’est de la littérature…

Signé : alanus petrus constansus iametti alias alain harmas… et dans l’intimité très intime : L’Ange Boufaréu..

 

 

Archéologie des révolutions… ou comment des fifrelins profitent du « juste à temps » des utopies…

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Révolution chapitre n°8 bis « Le changement c’est maintenant ! » une révolution… picrocholine…

Souvenez-vous Gentilés du citoyen qui enchaîne quinze fois « Moi président de la République… » Je suis retourné aux sources : la presse, les media, la cour des comptes : à vous de juger.

Deuxième version de l’anaphore du gentilé « résident » avec illustrations…

N°1 « Moi président de la République…  je ne serai pas le chef de la majorité, je ne recevrai pas les parlementaires de la majorité à l’Elysée.je ne peux pas… je ne bois que de l’eau qui pétille…

N°2 Moi président de la République… je ne traiterai pas mon premier ministre de collaborateur. je lui offre des fleurs…

N°3 Moi président de la République… je ne participerai pas à des collectes de fonds pour mon propre parti, dans un hôtel parisien.je ne parle pas la langue de bois…

N°4 Moi président de la République… je ferai fonctionner la justice de manière indépendante, je ne nommerai pas les membres du parquet alors que l’avis du Conseil supérieur de la magistrature n’a pas été dans ce sens. mon quinquennat n’est qu’une suite… de beaux jours… lumineux de vérité…

N°5 Moi président de la République… je n’aurai pas la prétention de nommer les directeurs des chaînes de télévision publique, je laisserai ça à des instances indépendantes. fiat lux… dans le fameux macrocosme… les méandres des institutions… nomenklatura quand tu nous tiens… il nomme le boss d’un clic… qui nomme les sous-boss… 

N°6 Moi président de la République… je ferai en sorte que mon comportement soit en chaque instant exemplaire. l’enfer c’est les autres… dit le huis clos… de l’existentialiste… germanopratin… les photographes étaient là… ha! ha! 

N°7 Moi président de la République… j’aurai aussi à cœur de ne pas avoir un statut pénal du chef de l’Etat : je le ferai réformer de façon que si des actes antérieurs à ma prise de fonction venaient à être contestés, je puisse dans certaines conditions me rendre à la convocation de tel ou tel magistrat ou m’expliquer devant un certain nombre d’instances.  … mais… « que je puisse dans certaines conditions me rendre à la convocation… » … avec mes moyens… adaptés… bien sûr !

N°8 Moi président de la République…  je constituerai un gouvernement qui sera composé autant de femmes que d’hommes.allez savoir qui est qui ?

N°9 Moi président de la République… il y aura un code de déontologie pour les ministres qui ne pourraient pas rentrer dans un conflit d’intérêts. et le quinquennat créa la balance à un plateau… tôt… très plat… 

N°10 Moi président de la République… les ministres ne pourront pas cumuler leur fonction avec un mandat local, parce que je considère qu’ils devraient se consacrer pleinement à leur tâche.je vois rien… je sais rien… j’entends rien…

N°11 Moi président de la République… je ferai un acte de décentralisation, parce que je pense que les collectivités locales ont besoin d’un nouveau souffle, de nouvelles compétences, de nouvelles libertés. la décentralisation est un acte constitutionnel… qui donne les pouvoirs aux citoyens… mais… sans loi… sans moyens… sans finances… un exemple de dialectique politique… on ne peut pas tout avoir… ah ça mais !

N°12 Moi président de la République… je ferai en sorte que les partenaires sociaux puissent être considérés, aussi bien les organisations professionnelles que les syndicats et que nous puissions avoir régulièrement une discussion pour savoir ce qui relève de la loi, ce qui relève de la négociation.inclinez-vous… car c’est un gros plan… c’est tout ce que nous avons comme syn… pro…

N°13 Moi président de la République… j’engagerai de grands débats, on a évoqué celui de l’énergie, et il est légitime qu’il puisse y avoir sur ces questions-là de grands débats citoyens. les gazettes rendront compte… de chaque point… et en toutes les langues… est-ce qu’un « résident » devrait dire ça ?

N°14 Moi président de la République… j’introduirai la représentation proportionnelle pour les élections législatives, non pas ce 2012, mais celles de 2017, car je pense qu’il est bon que l’ensemble des sensibilités politiques soient représentées. … après les régionales de 2015… le résident renonce… avec cette sublime confession « Je ne crois pas aujourd’hui qu’on ait le temps de s’engager dans une part proportionnelle… parce que je ne crois pas non plus que ça soit l’attente des Français ! » … notez que ce sont les Français qui ne veulent pas ! Un vrai résident démocrate !

N°15 Moi président de la République… j’essaierai d’avoir de la hauteur, pour fixer les grandes orientations, les grandes impulsions, mais en même temps je ne m’occuperai pas de tout, et j’aurai le souci de la proximité avec les Français… pendant cinq ans le résident a chanté sur tous les tons la réduction du chômage du haut de son Mont-Ticule… comme sœur Anne… nous ne vîmes que la route qui poudroit…  l’herbe qui verdoit… le quotidien qui merdoit… 

Morale… en forme amphigourique pestilentielle…  

La fin justifie les moyens… le citoyen devint « résident » grâce à l’empognadesdémonique des électrons… il s’embarstingua dans un enarquodienvoltarus… cycliquemandantruc… gauchevache d’anaphorisation… afin de fracassantouiller le visavissarkostien éberluéscotché… le pauvre… qui se tint figécoiesbaubi… tout estatourbi… desnudé muet grave…

Bien des lustrestristesgris se grénèrent… enfin… estourbismaxi nous émergeâmes… l’homme au scooter avait bien clamotéprofond son jeu… hélas nous l’en endurâmesderechef… cinq ans… vingt saisons… mille huit cent vingt-cinq jours… quarante-trois mille huit cents heures… sans raison… sauf pour démontrer le contraire de son prédicat qui n’était qu’un pipo-fatras… de pipelette qui dura 3 minutes et 21 secondes d’éternité un cloaque chabraque…

Anges des cieux… priez pour nous…
L’Ange Boufaréu

 

 

 

 

Archéologie des révolutions… ou comment des fifrelins profitent du « juste à temps » des utopies…

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Révolution chapitre n°8 « Le changement c’est maintenant ! » une révolution… picrocholine…

Souvenez-vous Gentilés du candidat qui enchaîne quinze fois « Moi président de la République… » … pendant 3 minutes et 21 secondes… à l’antenne…
Après sa métamorphose… il est passé du statut de citoyen à celui de « résident »…
A-t-il réalisé ces prédicats ?
Pour le savoir… je suis retourné aux sources : la presse, les media, la cour des comptes : à vous de juger.

N°1 « Moi président de la République…  je ne serai pas le chef de la majorité je ne recevrai pas les parlementaires de la majorité à l’Elysée.
 » le président pourra ainsi communiquer avec la majorité… le chemin qui est le sien, la persuasion qui est la sienne »… ben voyons ! Lors d’une réunion au printemps 2013… non ce n’est pas à l’Elysée… mais à la Maison de l’Amérique latine…

N°2 Moi président de la République… je ne traiterai pas mon premier ministre de collaborateur.
Alors que Ayrault est premier ministre, Hollande a lui-même esquissé l’hypothèse de ne pas avoir un seul premier ministre pendant son mandat. Concernant Valls en décembre 2016… c’est pire… le Premier Ministre exprime son sentiment sur le président « Je ne le respecte pas et je ne le supporte plus ! » Quelle ambiance !

N°3 Moi président de la République… je ne participerai pas à des collectes de fonds pour mon propre parti, dans un hôtel parisien.
Non, il faut mieux… il augmente la taxe sur les entreprises qui grimpent à 75%… à l’hôtel des impôts.

N°4 Moi président de la République… je ferai fonctionner la justice de manière indépendante, je ne nommerai pas les membres du parquet alors que l’avis du Conseil supérieur de la magistrature n’a pas été dans ce sens.
La ministre de la justice est accusée début mars de s’être immiscée dans une affaire judiciaire privée : celle de la mise sur écoute de l’ancien président Nicolas Sarkozy, dans le cadre d’un éventuel financement libyen de sa campagne présidentielle. La ministre de la justice a assuré avoir découvert l’affaire dans la presse. Elle est vite démentie par Jean-Marc Ayrault au JT de 20h sur France 2… Christiane Taubira a brandi imprudemment des documents lors d’une conférence de presse pour se défendre, documents qui prouvent que la ministre était régulièrement informée des détails de l’avancée de l’enquête sur le cas Sarkozy. Néanmoins le gouvernement affirme ne pas connaître le contenu des écoutes…

N°5 Moi président de la République… je n’aurai pas la prétention de nommer les directeurs des chaînes de télévision publique, je laisserai ça à des instances indépendantes.
Il fait beaucoup mieux… il nomme le directeur des instances indépendantes… Olivier Schrameck à la tête du CSA, il a 61 ans. Il a pris ses fonctions le 24 janvier 2013… il est l’ancien directeur de cabinet de Lionel Jospin.

N°6 Moi président de la République… je ferai en sorte que mon comportement soit en chaque instant exemplaire.
Le 9 janvier 2014… Closer révèle la révélation révélée… le « résident » se révélant en scooter qui va dormir chez sa copine au nez et à la barbe des gardiens du temple élyséen… incognito pour les uns mais révélé pour les autres planqués… ce n’est pas une révolution mais une révélation… ou vice versa…

N°7 Moi président de la République… j’aurai aussi à cœur de ne pas avoir un statut pénal du chef de l’Etat : je le ferai réformer de façon que si des actes antérieurs à ma prise de fonction venaient à être contestés, je puisse dans certaines conditions me rendre à la convocation de tel ou tel magistrat ou m’expliquer devant un certain nombre d’instances.
Le projet de loi constitutionnelle présenté en conseil des ministres le 13 mars 2013 ne prévoit aucune réforme du statut pénal du chef de l’Etat pendant son quinquennat… c’était le sens de…  » je puisse dans certaines conditions me rendre…etc. »

N°8 Moi président de la République…  je constituerai un gouvernement paritaire :  autant de femmes que d’hommes.
Sublime : la parité est respectée : le nivellement par la statistique, la norme socialiste égalitariste… tous égaux… on murmure que la compétence ne se situe pas là… oui, mais !

N°9 Moi président de la République… il y aura un code de déontologie pour les ministres qui ne pourraient pas rentrer dans un conflit d’intérêts.
Sauf pour le ministre du budget… Monsieur Cahuzac « les yeux dans les yeux »… a dissimulé des avoirs en Suisse et à Singapour… il est mis en examen pour blanchiment d’argent provenant de fraudes fiscales…

N°10 Moi président de la République… les ministres ne pourront pas cumuler leur fonction avec un mandat local, parce que je considère qu’ils devraient se consacrer pleinement à leur tâche.
Sauf pour monsieur Le Drian… il cumule le poste de ministre et celui de président de région…

N°11 Moi président de la République… je ferai un acte de décentralisation, parce que je pense que les collectivités locales ont besoin d’un nouveau souffle, de nouvelles compétences, de nouvelles libertés.
De 22 régions on passe à 13… mais avec des doublements de postes… surcoûts de 207 millions selon la Cour des comptes…

N°12 Moi président de la République… je ferai en sorte que les partenaires sociaux puissent être considérés, aussi bien les organisations professionnelles que les syndicats et que nous puissions avoir régulièrement une discussion pour savoir ce qui relève de la loi, ce qui relève de la négociation.
Enterrement de 1ère classe du rapport Perruchot interdit de diffusion sur le financement des syndicats… amnistie sociale élargies puis retoquée… marchés juteux des complémentaires santés offerts aux partenaires sociaux…

N°13 Moi président de la République… j’engagerai de grands débats, on a évoqué celui de l’énergie, et il est légitime qu’il puisse y avoir sur ces questions-là de grands débats citoyens.
C’est ce que le général avait appelé les comités Théodule… les grands débats avec renforts de clairons pour enterrer les sujets qui gênent…

N°14 Moi président de la République… j’introduirai la représentation proportionnelle pour les élections législatives, non pas celles de 2012, mais celles de 2017, car je pense qu’il est bon que l’ensemble des sensibilités politiques soient représentées.
Après les régionales de 2015… le résident renonce… avec cette sublime analyse
« Je ne crois pas aujourd’hui qu’on ait le temps de s’engager dans une part proportionnelle, parce que je ne crois pas non plus que ça soit l’attente des Français »
… notez que ce sont les Français qui ne veulent pas ! Un vrai résident démocrate !

N°15 Moi président de la République… j’essaierai d’avoir de la hauteur, pour fixer les grandes orientations, les grandes impulsions, mais en même temps je ne m’occuperai pas de tout, et j’aurai le souci de la proximité avec les Français. »
Pendant cinq ans François 1er a chanté sur tous les tons la réduction du chômage de haut de son Mont-Ticule… mais, comme sœur Anne il ne voyait que la route qui poudroit…

Morale… en forme amphigourique pestilentielle…   

La fin justifie les moyens dit la catin… le citoyen devint « résident » grâce à l’empognadesdémonique des électrons… il s’embarstingua dans un enarquodienvoltarus… cycliquemandantruc… gauchavache d’anaphorisation… afin de fracassantouiller le visavissarkostum éberluéscotché… le pauvre… qui se tint figécoiesbaubi… tout estatourbi… fracassédesnudé muet grave…
Bien des lustrestristesgris se grénèrent… enfin… estourbimabusé nous émergeâmes… l’homme au scooter avait bien clamotatéprofond son jeu… hélas nous l’en endurâmesderechef… cinq ans… vingt saisons… mille huit cent vingt-cinq jours… quarante-trois mille huit cents heures… sans raison… sauf pour démontrer le contraire de son prédicat qui n’était qu’un pipo-fatras de pipelette… qui dura 3 minutes et 21 secondes d’éternité… un cloaque chabraque…

Anges des cieux… priez pour nous…
L’Ange Boufaréu.  

 

N.B : vous lisez la première version… j’en concocte une seconde… partez avec celle-là pour vous mettre en jambes… le suite viendra… c’est juré… croix de bois croix de fer… etc. 

 

 

Archéologie des révolutions… ou comment des fifrelins profitent du « juste à temps » des utopies… la suite est infinie…

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n°7 « …’y a qu’les cons qui chang’ pas d’avis ! »

Quand tu poses une question et que le type en face de toi te dis « …’y a qu’les cons qui chang’ pas d’avis ! »
T’as compris que tu es du parti des cons !
Mais… je ne m’arrête pas ce parti pris, ni à une connerie près…
Je m’intéresse aux « retournements de veste » les seuss qui changent d’avis !
J’ai tenté d’y voir plus clair… en premier il faut préciser où… se situe l’espace-temps du retournement… alimentaire… social… politique… financier… etc. bénin ou malin… après avoir tourné autour du pot… aux rots… fait ton rot coco en tapant dans le dos du coco gentilé en cours de confession… qui s’étrangle… à ma question.
Peu de réponses… nous permettent de comprendre pourquoi le bobo Schmalblütch gentilé de la capitale ayant juré tous les grands dieux que non… il… ne… voterait pas le « beau gosse »… le voilà qu’il glisse… il glisse… en regardant ailleurs… le ticket pour élire celui qui… revendiqua le ni… ni… bis.

En réalité, je suis un mauvais enquêteur…

Demander à quelqu’un pourquoi il change d’avis sur les fondements de sa logique sa vie sa culture ses conceptions ses relations son engagement citoyen… sa rationalité… est…
Est quoi ?
Est une mauvaise question…
Bon !
Comment faut-il procéder ?

Eh couillon la langue de bois tu connais ?
Oui mais enfin sur le fondamental…
Justement sur le fondamental…
Alors il n’y a pas de fondamental ?
Mais qu’il est con ce mec !
On va t’expliquer…

D’abord : « on ne dit pas retourner sa veste… on dit adopter une attitude pragmatique… saisir la conjoncture… tu piges ? »
Comme on dit « mal-voyant pour les aveugles ou mal-entendant pour les sourds… mal-pensant pour les cons… il faut contourner… il faut « litoter »
C’est quoi cette bête ?
Un néologisme… qui ne sert que si l’on s’en sert…  en déclinant le substantif litote… qui dit moins pour signifier plus… tu dévies la chose avec des artifices phono-linguo-déconstructiviste-derrida-rien… là tu déclines l’entourloupe dialectique.
Alors tu peux expliquer ce qu’est un social-démocrate ?
Facile : un social-démocrate c’est un communiste stalinien qui a perdu son job, ce qui le rend adaptable aux conjonctures… il a suivi le déclassement type marxisme RDA « récupéré » par la nomenklatura lors de la Chute du Mur pour devenir SPD… c’est du pragmatisme…

Et dans l’Hexagone ?
Ah dans l’Hexagone, c’est un militant copie collée d’un Canada Dry « Il a la couleur du marxisme, le goût du communiste… mais c’est un social-démocrate… donc un socialiste. »
C’est aussi du pragmatisme…
Bon, et il gagne quoi ?
Ben voilà la question qu’il fallait poser dès le début… le fameux nœud gordien…
Tranchons !
Seulement le nœud !
Il ne gagne pas… mais surtout il ne perd rien… il mute !

Tu connais le dictionnaire de philosophie de Jacqueline RUSS ?
Non…
Il cite la définition : pragmatisme, citation d’Edmond Goblot philosophe fin 19ème début 20ème.
«  On peut être conduit à définir le vrai comme un moyen par rapport aux fins de l’action, de telle sorte que sa qualité de moyen lui soit essentielle : en ce sens une pensée vraie serait une pensée qui, prise comme règle, détermine des actions qui réussissent »
Tu comprends ?
Non !
Qu’est-ce que tu ne comprends pas ?
La définition…
Mais il est nul ce mec… en philosophie, une définition n’est pas faire pour être comprise… elle est une œuvre de réflexion… bon un exemple !
« Tu es membre d’un parti politique qui ne représente plus rien disons quelques pourcentages de voix… appelons-le au hasard LR… « Le-Rien » pour faire simple…
Ailleurs, au loin, tu vois, dilaté, un jeune homme bras en croix… il émerge en marche… il est tout jeune le pauvre… mais il cause… derrière lui… le désert… il est seul… alors il lance son grand prédicat en langue universelle… à toi quidam échoué sur le bord de la route… « Quo vadis… Schmalblütch ? »
Question : va-t-il le suivre ?
Ben non il a voté contre!
Tu n’as pas la fibre rhétorique mon pauvre… tu as « tout fault » aurait dit Rabelais… tu es vraiment mauvais… c’est ce qu’on appelle le pragmatisme… selon la formule d’Edmond Goblot : « en ce sens une pensée vraie serait une pensée qui, prise comme règle, détermine des actions qui réussissent »… autrement dit la pensée vraie est celle qui te conduit à la réussite… elle est vraie suivant le sens du vent, de la température, de la pointure des chaussures du capitaine… du chèque à la fin du mois… de ta place dans l’histoire lumineuse de l’humanité…
Ici tu dois décliner la situation…
Ecoutes-bien…
Est-ce que tu réfléchis longtemps lorsque tu dois choisir entre dix mille boules par mois, avoir un bureau, une voiture avec chauffeur, un logement fourni… devenir second derrière un jeune homme inspiré… ou rester dans ta mairie du bord de mer ?
Je vois… mais…
Mais quoi…
Le job… il était contre… enfin il n’était pas pour…
Peut-être mais dans son trou LR… il aurait moisi… en plus… il ne fait qu’appliquer les idées du jeune homme… il est jeune mal formé… c’est ça le pragmatisme… il va l’aider… comme un bon samaritain… lui c’est lui… moi c’est moi… comme le chocolat… fondant… malléable… pragmatique.
C’est la réussite dont parle Goblot : le rêve… le poste… la fonction… la mission… une autre définition du dico dit « il voit les choses de façon concrètes en « pragmatikos »  celui qui est dans l’action… c’est mieux, c’est en grec.

Si t’as pas compris tu dois rechercher l’antithèse… l’antonyme si tu veux…
Eh bien l’antonyme de pragmatique est : Idéaliste… romantique… spéculatif…
Autrement dit le pragmatique préfère voir le concret à 10 000 boules… tandis que l’idéaliste spécule en écrivant des pamphlets romantiques… sur ses regrets en décomposition… jusqu’à la fin des temps…
T’as pigé ?
Ah ! J’oubliais !
« C’est ce qu’en didactique on appelle : étude des signes en situation. »
J’en suis resté comme… deux… non… un… couillon !

Adieu Gentilés perdez pas le Nord…

Soignez-vous bien tenez bon tati !

L’Ange Boufaréu.