Koba ou la sombre rémanence N°30 « Moi résident du Faubourg-Saint-Honoré… »

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Soudain, voilà que la cité se met à bruisser… Larchy s’éveille après tant de sommeil… lourds…  Jupiter a donné sont « Vœux-Fert »... le Mel Belchior célèbre théâtre des Hauts de Larchy ouvre ses huis… les vomitorium vont canaliser les flux qui garniront les gradins des différents maeniana… évitant ainsi que chaque strate sociale ne puisse choquer l’autre… l’amphi-gouri sera plein… de premiers de cordés… de bourgeois bohème…  de bourgeois-bourgeois… de bohèmes-bohèmes… de peuple-peuple… et quelques gilets jaune-dort… une foule unis par la force des gradins… gredins… gratin… crétins… bref une communion de 20 siècles de vie commune… en osmose… ça ose!

ce qu’on appelle une gauloise rit…

Salutation…

Vous le savez… la camarilla est là au grand complet… complet trois pièces pour Sossoautant pour Luigi qui ne supportait pas le négligéil avait même prit une canne à pommeau d’orLuigi tentait d’expliquer à Iossif la différence entre « pommeau d’or » et « pomodoro »qui seraient des homonymes… proches… tu comprends Iossif… mais Djougachvili s’en moquait… il cherchait son siège….l’un est une canne... l’autre une tomate… Il y avait bien sûr Raphaël et son appareil photo « instants tannés »  mais hélas il avait oublié les ampoules pour le flashs... le Mel Belchior n’était pas achalandé dans ce produit… Sosthène Grumeucheux venait d’acheter le programme pour sa collection… Atharexa se sentait bien seule… on se souvient que Matriona avait claqué la porte… Weizhi Xiansheng arriva avec son ordinateur à multi puces made in china… micro casque… qui traduisait lui aussi en instants tannés tous ce qu’il entendait…

Qu’est-ce qu’on va voir ?
Seul Sosthène le sait.

En fait… il semblerait que l’on assiste à une grande première… depuis la capitale… diffusée sur 100 points du territoire en holographie… le futur… lance son prédicat…
Le futur ? C’est qui?
Il n’y a qu’un futur… futur… enfin… voyons… le jeune homme…
Il cause…
Oui mais de son Aventin lointain… le Faubourg-Saint-Honoré…
Moi j’avais un oncle qui s’appelait Honoré… il était né à Marseille…
Asseyez-vous là devant… hé silence… le peuple… c’est le premier de cordée qui prêche… on veut écouter comment on va pouvoir se positionner pour monter là-haut… tè on veut rejoindre le 1er de cordée…
Ah le rideau se lève..

Oh! Ah! le jeune homme! il vient! qu’il est beau! qu’il est jeune! il sent bon le sable chaud… coco!

Le silence se fit… l’émotion était palpable… 

Moi, résident du Faubourg-Saint-Honoré, je ne serai pas menteur…

Moi, résident du Faubourg-Saint-Honoré, je n’oublierai pas que l’armée est le rempart de la nation…

Moi, résident du Faubourg-Saint-Honoré, j’ouvrirai le dictionnaire à la page : nation pour en découvrir le sens…

Moi, résident du Faubourg-Saint-Honoré, j’aurai du respect pour l’histoire de mon pays…

Moi, résident du Faubourg-Saint-Honoré, je me souviendrai que je suis le produit de 20 siècles de culture…

Moi, résident du Faubourg-Saint-Honoré, je ne snoberai pas les « petites gens » qui n’ont que leur salaire pour horizon… j’aurai du respect pour le peuple français…

Moi, résident du Faubourg-Saint-Honoré, je ne détournerai pas l’ordre de la constitution…

Moi, résident du Faubourg-Saint-Honoré, je ferai cesser la colonisation illégale de notre nation…

Moi, résident du Faubourg-Saint-Honoré, je mettrai de l’ordre dans les relations avec Bruxelles qui outrepasse ses droits…

Moi, résident du Faubourg-Saint-Honoré, je veillerai lors de mes discours, que mes prédicats du jour ne soient pas l’antithèse de ceux d’hier…

Moi, résident du Faubourg-Saint-Honoré, je ne penserai qu’aux évolutions de la France et considère mon évolution… pardon ma réélection comme secondaire… voire sans intérêt…

Moi, résident du Faubourg-Saint-Honoré, je vous assure que mon humilité est totale…

Moi, résident du Faubourg-Saint-Honoré… je fais mienne et avec force, la profession de foi que mon prédécesseur avait énoncée : « J’essaierai d’avoir de la hauteur de vue, pour fixer les grandes orientations, les grandes impulsions, mais en même temps je ne m’occuperai pas de tout, et j’aurai toujours le souci de la proximité avec les Français. »

Le peuple resta sans voix… songeons qu’en même temps dans 100 points du territoire l’enregistrement du jeune homme était reçu… urbi et orbi…  lui il était sur un autre ailleurs… le peuple fut ému… de fascination… devant… ça!

The end screen… what else?

Gentilés
Si le voulez bien
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 Article rédigé par le vendeur de mi-ko-mi-ko… rédaction autorisée selon les préceptes de L’Ange Boufaréu 

 

 

Koba ou la sombre rémanence N°29 « Déconstruction »

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… Matriona… va préparer un autre samovar!
… il y avait un homme difforme…
… qu’est-ce que tu racontes… tu ne peux pas faire le thé ?
… il était bossu… il avait une jambe plus courte que l’autre…
… ça alors…
… Sosso… laisse-là… écoute ce qu’elle dit…

… c’est l’histoire de Tchou-Tchou… je raconte à ma façon… son menton s’enfonçait dans son nombril… ses épaules dépassaient le haut de son crâne chauve… son échine pointait vers le ciel… ses cinq viscères remontaient vers le haut tandis que ses fesses étaient au niveau de ses côtes… on l’appelait loin du ciel… d’autres bas du cul… il poursuivait son travail de préscience-politique… de sa bouche en cœur il déféquait des étrons à la guimauve… en styles de métaphores et d’antithèses aux miels… il théorisait et déversait ses prédicats à flots… pour cela les caciques lui versèrent une rente… les idolâtres vinrent le consulter… il prédisait des alambicationnativohyperborées… seuls les nouveaux-philosophes pouvaient traduire… ceux qui pensent le futur… en sublimes perspectives tridimensionnelles immortelles… sous leurs paroles les peuples accoururent vers le messager permanent qui révèle que « le message c’est le massage »…

selon Mc Lu… les medium diffusèrent la nouvelle et les caciques au pouvoir confortés dans leurs postes appliquèrent les actes du devin… ils se renouvelaient sans cesse, tels les oracles de la Pitie… il devint une sorte de force spatiale… la mission équilibré du guide… les pèlerins honoraient… certes Tchou-Tchou malgré ses difformités… chiait en défécations… niquait fort… bouffait comme un chancre… fumait comme une cheminée d’usine… buvait tant la dive bouteille… signant chaque matin la liste des éliminations… sous prétexte à déviation… les papiers allaient ensuite dans les musées pour adoration… quand les uns devaient porter des habits noirs pendant le premier jour du solstice… tous les autres devaient disparaître… devant la loi du matin…

… mais personne ne réagissait ?… réagit Atharexa… réagissante… en réaction…

… 7,62… 7,62… 7,62… régnait… il fallut réciter « le petit livre ivre » où l’on pouvait lire à la 49ème page sous la stance du 1er octobre… « … peuple tu es un producteur de merde… ne la jette pas… elle va fumer nos légumes »

… c’est ça tu nous emmerdes avec tes élucubrations… c’est quoi 7,62?

… le calibre de la kalachnikov… et tu sais pas ça Sosso… élucubration est seulement ton mot Sosso Jiossifovitch Djougachvili… mais je vais le nommer autrement…

Raphaël avait sorti son appareil-photo-minute… il cherchait le meilleur cadrage pour trouver la meilleure lumière… depuis la Renaissance il rêvait d’instants tannés…

… moi, j’appelle cette élucubration « déconstruction »…
… j’ai entendu ça émit Luigi dans sa barbe… qu’est-ce que donc cette philosophie, ma chère Matriona ?
… tu fais le thé d’abord… on verra ensuite…

 

… mais c’est ce que tu as fait Sosso… comme ton homologue… là-bas Place Tian An Men… 天安门… tu as fait les travaux pratiques de la déconstruction… les autres les bobos, ils t’ont divinisé… je suis d’accord avec toi sur un point… tu es moins moche que mon Tchou-Tchou… mais tu bouffes autant… tu chies encore pire… tu signes cent fois plus de pauvres types à fusiller…

… c’est vrai ça ? soupira Luigi qui avait vécu les derniers instants de la vie de Sosso… tu as été un peu excessif…

… mais le pire… vois-tu… Sosso… c’est que lui… là… ton ami, le Sosthène qui se tait… en chair et en os… il t’a pensé comme un clone… il t’a vénéré… pas vrai Sosthène… regarde-le maintenant comme il a l’air con… d’avoir renié… les uns c’est trois fois le coq… lui c’est la réalité lorsque tu as passé l’arme à gauche…  il lui fallait la dernière révolution qu’il voulait prendre en route… comment veux tu croire ces trous du cul… qui veulent déconstruire avec les kalachnikovs… ou les anathèmes… tous ces cons qui retournent leur veste pour un maroquin…

… y’a que les cons qui changent pas d’avis…

… c’est ça… le refrain… ça fait coin-coin comme les canards… mais vous avez changé dix fois de crèmeries… pour une seule raison… l’intello ne se trompe jamais… il a déjà son ticket pour la prochaine révolution suivante qui arrive, il a déjà préparé son analyse dialectique qu’il avait anticipé pour le présent… il accourt pour ne pas perdre sa place… et le voilà dans la métamorphose permanente… une vraie sauterelle…

… je vais te livrer la conclusion… si par simple fait de la difformité physique on peut atteindre à la limite naturelle de son existence… divinisé à ce point comme toi Sosso… que dire alors de la difformité morale… elle est incommensurable… abyssale… d’une profonde bêtise… comment vouloir la déconstruction ontologique pour revenir aux concepts originaux selon un trou du cul-philosophe… les connait-on les concepts originaux ? Ceux de la première amibe qui se métamorphosa en humain… y’avait la TV… les archives… non, mais on prétend… on impose… on tranche… on charcute… pour garder le pouvoir.

… mais… Matriona… qu’est-ce qu’il t’arrive…

… j’en ai plein le derch de tes déconstructions qui encombrent les neurones des illuminés… comme les autres avec leur Dieu… ceux-là sont encore plus violents… pas vrai Sosthène… lui, il nie le cheminement… il tente d’oublier qu’il a cautionné tes hérésies… d’ailleurs il se tait… tu voulais du thé ?

… si c’est possible !
… je n’en ai pas l’intention… c’est ma déconstruction… de ce pas, je vais retrouver mon église orthodoxe… je vais reconstruire la famille… je vais redonner une âme à notre peuple… non Staline… je ne suis pas un numéro pour ta petite cuisine… j’aime le peuple… j’aime, les fleurs, les arbres, les champs… je hais ton béton et tes idées uniques qui signent avec des kalachnikovs… ton matérialisme de merde n’est qu’une façade pour assurer ton pouvoir… même en étron on t’aurait glorifié… sous une haies de canon…

Adieu Sosso… pour ton thé démerdes-toi.

Et Matriona… quitta la camarilla… sous les yeux d’un journaliste qui rapporta les faits… car l’effet… fêlaient… le grand soir…

Tous se posaient la question…
… voyons est-ce possible… mais… Matriona penserait ? Analyserait ? S’indignerait ?
Et tous furent stupéfaits de ce fait… fait… ferré.
… qu’est-ce qu’elle a ?
Les secondes s’écoulèrent… la tension était palpable… (… c’est généralement le seul qualificatif que trouve un journaliste pour épicer son article…)

Soudain… entra un gamin…
… c’est qui Sosso ?
… moi
… tè voilà la clé… votre femelle elle s’est barrée en taxi…

Iossif… en resta coi…

Gentilés
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 Article rédigé par un journaliste de la City qui observait… rédaction autorisée                                                          selon les préceptes de L’Ange Boufaréu 

 

 

 

 

 

Koba ou la sombre rémanence chapitre N°28 « Le théâtre selon » Luigi.

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Voilà ce que disent les exégètes… du scribe…

« Selon Pirandello, les hommes ne peuvent se comprendre : incommunicabilité donc. La parole ne peut exprimer correctement la réalité et, même si elle le pouvait, les différences de points de vue entre les individus continueraient à en brouiller le sens. On se souvient de Six Personnages En Quête d’Auteur, où Luigi met en scène l’impossibilité de représenter un drame à cause des images différentes que les uns ont des autres. Le théâtre de Luigi Pirandello s’affirme comme un théâtre de réflexion sur le paradoxe et l’absurde de la vie… »

… l’incommunicabilité et l’absurdité… ne sont que mise en scène… il n’y a pas plus sourd que celui qui veut passer pour un sourd !
… qu’est-ce que tu rumines Luigi ?
… le réel !

On se souvient, il y a quelques mois déjà, un soir à Larchy… sur la scène du théâtre le Mel Belchior célèbre… où, tel le Phénix nommé aussi Phœnix pour les intimes… surgit Iossif qui s’élance au bord de la scène et assène :
« Non… mesdames et messieurs… Koba n’est pas mort ! »
Le peuple s’interrogea sur ce cri… quant à distinguer… l’être… le personnage… l’acteur… l’auteur… le dictateur… le provocateur… qui est qui ?
Il fallut protéger l’artiste. On appela la marée chaussée, un représentant de la première force vint… à sa vue l’ardeur tempéra… le peuple obtempéra… puis reflux opéra… sinon il payera… « Opéra subversif ! »… « L’affaire fut… close. »

Voire !

Depuis, les cent sens sensitifs de Luigi nourrissaient des mûrissantes mutations ruminatoires… le théâtreux cheminant devant le célèbre Mel Belchior… sentit soudain un frais frémissement, les synapses frémissaient frémissantes de frémissassions (c’est un néologisme)… « Mais bon sang, mais c’est bien sûr ! » aurait dit l’inspecteur Bourrel des 5 dernières minutes… mémorables !

Alors Luigi inspirant Pirandello, raconte sa nouvelle œuvre en gestation émergente contre toutes les divagations-pseudo-authentiques des critiques…

… once upon a time…
Nous sommes dans un cénacle… (c’est une didascalie)
… quel type d’assemblée ?
… come possiamo direpero la camera des députés… le sénat… le conseil de région… le conseil général… non lo so… un truc comme ça… (Luigi est Italien : c’est encore une didascalie… non Italien n’est pas synonyme de didascalie… c’est le texte qui se nomme didascalie… enfin un peu d’attention.)
… un conseil municipal !
ecco… excellent… molto bene ! Benissimo.

… donc…

Sosso suce son Mont Blanc… le Chinois ronge son Bic contrefait made in china… Matriona vient de couler le troisième samovar… Raphaël tend l’oreille gauche démontrant qu’il est sourd depuis des lustres… Atharexa décortique ses graines de courges, aussi agile que l’écureuil… reste Sosthène… qui n’en croit pas ses oreilles…
Luigi créateur, crée devant lui sa nouvelle pièce… (c’est à nouveau une didascalie)

… ma pièce… je ne savais pas qu’elle existait avant d’arriver…
… accouche ! (Sosso était impatient… c’est derechef une didascalie)
… ça va… tu peux laisser tomber tes didascalies… ça embrouille…
… dans ma nouvelle pièce… les uns se prennent pour les autres et vice versa…
… moi, grand cacique… je salue les élus, regardez comment ils se saluent, un cacique a lu, le plumitif des élections…
… c’est qui, qui dit ça ?
… y-a plus de didascalies…
… ah bon…
… tu improvises… tu choisis ton lot cuteur
… attends, je pose mon Mont Blanc… j’allume ma pipe…
… je suis photographe… pour le journal « Galaxie les beaux jours »… en groupe… comme ça… la photo… ah queue c’est beau… monsieur le maire au centre… bien sûr… les élus… encore une… non… plus groupés…
… il a été accrédité celui-là… mais non… passe pas devant… attends que je termine ma photo… et la donzelle journaliste qui se pointe… mais c’est le foutoir… en plus avec l’équipe TV… intervenez monsieur le maire…
… je suis en liesse… observez… ce monde venu me glorifier…                         

                          « Déjà au premier jour de mon ascension…
                          « Mon album est bien plein… pour ma réélection… »

… quelle classe… un cacique qui versifie… naturellement… je note que… plaisir de découvrir ces élus en joie… je vais écrire un article sur cette passion…

                           « Illustrer la vertu super admirable
                           « Qu’offre l’élu avec le fric du contribuable…

… qu’en dites-vous ?
… le nombre de pieds dans le second vers n’est pas bon…
… certes… et pour cause, ce sont des vers libres… comme l’élu d’ajouter tout à sa guise…
… quel est ce raout ?
… mais… qui êtes-vous ?
… de quoi… de quoi… mais dites-moi pardonnez cette intrusion mais nous avons à dire… je viens prendre ma place… moi le fils de son père, nous aussi on est admirable dans la mise en scène… capable sans doute mieux que ces quidams… avec mon grand-ancêtre, la belle-mère, la fille, son amant… on sait… on a viré le père… on sait…
… photos… vite… des concurrents aux élus… un nouveau chalenge… mettez-vous face à face… sourissezsourissez… je vais faire l’immortelle photo…
… moi, je sais que l’autre… n’est qu’un décor…
… j’ai vu, monsieur l’élu, ce spectacle de mise en scène… vous n’êtes pas au niveau… votre élection c’est du pipeau… dans les harangues il faut du talent mais c’est l’œuvre qu’il faut juger… cet amant en chair et en os… ose… il peut largement assurer cette fonction… il a prouvé…
… quelle fonction ?… moi suprême, je suis élu… sur mon prédicat… c’est la photo qui le dit… et puis, il y a un résultat…
… oui, mais votre prédicat n’est qu’une prédication… hypothétique… un vœu… une intention… moi, la fille baisée, c’est du vrai, je sais qu’il m’a prouvé sa compétence dans son talent en phagocytose… je fus séduite… à la barbe de cette famille qui crie son indignation de ne pas être à votre place avec autant de preuves de manœuvres estampillées…
… le pouvoir c’est celui que confère la démocratie… par l’élection…
… tudieu… monsieur le maire, que c’est beau… je vais refaire une série de photos pour votre album… on placera cette citation en lettres d’or sur le cliché…
… mon dieu… voilà la belle-mère qui pleure… où est le caméraman…
… non pas l’amant… le caméraman…
… je suis journaliste madame, que veulent exprimer ces pleurs… dites-moi tout… ça restera entre nous…
… ce n’est pas parce que vous pleurez qu’il faut qu’on vous écoute…
… c’est qui elle ?
… madame, je suis l’élue chargé de l’état des sentiments ontologiques des citoyens…
… alors vous êtes pile dans ma détresse… je m’en va vous expliquer…
… ce genre de dossier n’entre pas dans les charges de ma compétence…
… il y a une hiérarchie des sentiments donc!
… un autre élu, vite je tends mon micro… la caméra cadre serré… ça va saigner…
… l’homme s’avance… non il se refuse… il a peur du micro… cet outil recèle-t-il un micro-drame ?
… je vais le dire tout haut… notre drame est vécu, en cours… charnu de rebondissements… nous sommes tous les cinq capables de toutes les sensibilités… humaines… promettre et faire le contraire… se réfugier derrière les masques administratifs… nous sommes rompus à ce jeu… nous revendiquons cette fonction dans cette assemblée… nous faisons acte de vérité… en montrant nos capacités… nous aussi nous tairons la situation de la France, de ses dettes, des soucis d’intégration, l’âme de communauté nationale, les vagues migratoires incontrôlées, les violences, le terrorisme… sans parler du chômage, la désindustrialisation… nous savons nous aussi verser de la guimauve… on sait réaliser les meilleurs « soaps »
… mais c’est de la fourberie…
… oui mais… vraie… authentique… étalée… une réelle capacité… nous on ne masque pas… madame !
… du théâtre de boulevard…
… théâtre du peuple… le vrai…
… pas celui qui chante en cœur « avançons, avançons ! » et qui reste sur place, il dit faire… et ne fait rien… celui qui proclame puis se tait… celui qui convie les instances et recule devant le saut… ça c’est de la comédie de salle d’attente pour voyageur de troisième classe… nous on est des lanceurs d’alertes… on peut nous croire… on est capable de vivre en direct… des drames de familles… des adultères… des spoliations… nous avons tout vécu… même les révolutions…
… ah ! bien…
… c’est une comédie dramatique…
… c’est une dramatique comédie…
… de mon temps…
… taisez-vous je n’entends pas…
… mais que dit le maire…
… ah il y a un maire ?
… écoutons le maire.
… monsieur le premier cacique, que pensez-vous de ce drame ?
… oh ! drame… c’est beaucoup dire… il ne faut point ouïr ces élucubrations… madame la fille je comprends que votre sur-moi se rebelle… mais je consens à écouter le déversement de vos logorrhées… j’y suis sensible… d’ailleurs, je ne sais faire que ça… j’écoute… je lis les courriers… ne pensez-vous pas que ce premier pas soit déjà une belle victoire sur l’adversité… vous monsieur l’amant… considérez mon état de réceptivité… totale qui totalise le total de mes attentions totalisantes à votre écoute… je compatis même… il me semble que toute belle-mère y compris les grands-pères doivent être protégés des atteintes des virus… malus et autres orémus… fatals… je consens à vous inclure dans la photo de groupe… qui va passer à la postérité… songez que vous serez pendant le temps de cette mandature… affichés dans un beau cadre en verre… vous pourrez dire à vos petits-enfants : « J’y étais ! »

 

… scremutchbrosbouftchock… Luigi tu vas vers le Nobel avec ce texte… Matriona… tu refais du thé… et tu envoies ce texte à Zedong… le Mao… il va adorer…
… dis-moi Luigi, tu devrais écrire une suite à la résurgence de Sosso…
… j’y pense mon bon Sosthène

Iossif… réjouit… bouffant son Mont Blanc… se taisait, la camarilla fit Ah!  (c’est une didascalie)

Gentilés
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 Article rédigé par Sosthène qui observait… selon les préceptes de L’Ange Boufaréu 

 

 

 

 

 

Koba ou la sombre rémanence. N°27  « Rencontre »

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Weizhi avait organisé une rencontre entre Han Pingjing 韩平静 et Raoul L… Han avait voulu retrouver le célèbre français qui jadis fut un flamboyant guérilléro castriste… au nom de plume : Raoul L… ils s’étaient rencontrés du côté de Cuba.

La camarilla était réunie… Sosso-Staline était installé non loin du samovar, il avait apporté son cahier A4 à spirales… son stylo offert par Mont Blanc courait sur la page blanche… la pipe était fumante… Iossif écrivait…
– tu penses ?… toi ?… avait questionné Raphaello… cette remarque ne suscita qu’un haussement d’épaules… de la part de Staline.

 

Luigi, Sosthène, Raphaello, Matriona, Atharexa… attendaient attentifs à temps pleins attentionnés… Dame ! ce n’était point tous les jours que la camarilla voyait en chair et en os…

 

 

 

… un Han… élu du peuple chinois qui vécut une vie, à gravir les échelons depuis la base-base… paysanne-paysanne… origine pauvre-pauvre… siégeant haut-haut à présent… dans la même assemblée que le camarade président Chinois… certes douze rangs derrière lui légèrement à sa droite, de là il pouvait porter son regard sur la parfaite raie des cheveux d’un noir de jais du cacique, tracée au tiers droit du crâne… Pingjing était fier de contempler l’axe de sa vie… que supporte le crâne… siège du cerveau reptilien… du guide…

 

… un Raoul L… que l’on ne présente plus tant il s’est lui-même présenté comme présentable… lorsqu’il naquit, il appartint d’emblée au même état ontologique de volonté de pouvoir que le timonier Han à la raie parfaite des cheveux… certes l’un… le Han occupait le niveau opérationnel à la tête d’un milliard et demi d’ouailles…

alors que Raoul L… portait le prédicat celui du lumineux conceptuel du grand soir… à 7 milliard de « pigeons-chieurs » communément nommés : consommateurs peuplant son jardin… la planète…

 

Weizhi avait organisé la mise en scène… dans la datcha secrète de la ville de Larchy… où les chiens aboient… Larchy comme toujours vivait selon le principe des trois singes « Rien voir, rien entendre, rien dire. »

La camarilla installée selon les codes de chacun sur un tiers droit de la pièce, en face une table flanquée de deux sièges… où s’installeront les deux invités… côte à côte mais face à la camarilla…

Weizhi en grand ordonnateur s’est légèrement décalé… afin que la camarilla ait un champ total pour jouir des instants de cette rencontre… un total bien nommé totalitaire…

Voilà Han Pingjing qui entre… une belle bête communiste estampillée maoïste certifié… le cheveu noir malgré le poids des ans, la chemise blanche immaculée aux manches courtes, le pantalon noir d’élégance Smalto en coton peigné haut de gamme… tenu par la ceinture dont la boucle plate rivalise avec l’or des bijoux de la Place Vendôme… citons les escarpins latins pour mémoire…

Suivi de Raoul L… une non moins belle bête labélisée d’un au-delà cosmique des dogmes modes chapelles… le cheveu en crinière flamboyante poivre et sel… le complet… est complet… dans un bleu sombre métallique… il n’est pas Italien… il est Anglais… gentry of course… la chemise s’ouvre largement sur le poitrail… imberbe… lisse de tension virile… un bottier a construit sur mesure l’œuvre qui arme le pied…

Weizhi accueille… il offre le siège de droite à Han Pingjing… celui de gauche est bien sûr pour l’homme de « gôche » cela va de « soie »… comme la chemise…

– Nous sommes très heureux de recevoir deux grands penseurs-acteurs-vivants, au sommet de cinquante ans de construction pour le bien du peuple… c’est Weizhi qui prononce le narratif introductif accueillant… il est convenu que nous ne poserons pas de questions… nous écoutons… vous êtes libres dans votre expression pour rendre la synthèse de vos vies…

Han Pingjing a posé le carnet de notes que tout hiérarque communiste chinois traine avec lui… déjà penché sur le papier vierge… il calligraphie des chiures de mouche… avec un Bic contrefait… made in China… pendant que…
Raoul L… lance un regard panoramique à la camarilla alors qu’une main gauche nerveuse traverse sa tignasse tentant d’imposer un style de grand fauve à la toison éduquée à rester rebelle…
C’est Han Pingjing qui levant la tête… posa ses yeux noirs… sur la camarilla… ignorant Raoul L… il lance le débat…

– je suis né à Yingkou… province du Liaoning… mon père était pêcheur…
– mais… serait-il nécessaire cher Han de remonter à la naissance… pourquoi pas à la généalogie des dizaines d’ancêtres… l’homme nouveau n’a pas de frontières… fi… de la personnalisation… de l’égocentrisme… allons à l’espace…
– mes ancêtres ont toujours été pêcheurs… très pauvres… et toi ?
– l’intérêt… est ailleurs… vers les masses cette multitude assoiffée de justice de vivre ensemble… l’histoire… en marche…
– ça permet d’évaluer le poids de la politique… qui élève le peuple… moi…
– bon… je crois que mon père était administrateur d’une douzaine de sociétés dans le négoce de l’hévéa en Indochine puis au Maghreb, il géra une banque et des entreprises de bois précieux… ma mère était prof à la fac… on ne voyait à la maison que des précepteurs… alors… je ne vois pas l’intérêt de revenir à ce temps…
– quelle matière… ta mère enseigne…
– mais la philosophie… bien sûr… elle luttait pour la « justice » phagocytée par les sombres bourgeois… réactionnaires… elle théorisait la lumineuse société planifiée… dans laquelle le peuple trouvera sa place… enfin…
– en 37… les Japonais occupent le pays… jusqu’en 45…
– ah, hélas nous étions à cette époque colonisés… il fallut faire face… on pactisa dans le pacte impactant les élans compactes dans lequel les négociations poinçonnèrent une « non-agression »… alors nous parvînmes à retrouver le journal de la liberté… l’adversaire recula… et tous les jours L’Humanité aux pages chaudes d’encre vertueuse vint réchauffer nos synapses…
– je n’ai pas « collaboré » avec les occupants… j’ai rejoint la troupe pour accomplir la grande marche… je suis resté dans une grotte à Zunyi… le temps qu’il fallait.
– non le grand dessein ne pouvait s’arrêter à la plate réalité du quotidien, l’appel à la dialectique du temps devint un impératif catégorique… sublime, il fallait résister… car le grand capital reprenait du poil sur la bête… Nuremberg était passé par là… c’était un autre temps…
– c’est à Cuba que j’ai rencontré… le Raout…
– il fallait rendre à la flamme son brillant… alors comme un appel venu du tréfonds de la pensée révolutionnaire tout mon moi partit pour la Havane… songe la mutation que je dus subir depuis la Rive-gauche en Seine et midi au Flore où je prenais mon moka, sans sucre… pour rejoindre le peuple aliéné par les apôtres de Cortès… il fallait que j’y sois… alors j’y fus… ce fut l’extase… je sentais la poudre…
– j’ai retenu ton mot « même si son détenteur est un saint, tout pouvoir tend à l’excès. »
– comme tu as raison… nous combattions toi et moi… ce pouvoir… que le barbu rhénan qualifia « d’opium du peuple »… enfin le peuple serait libre de choisir sa vie… nous allions libérer les opprimés et organiser le cadre du grand soir… exit le capital installe-toi superstructure et toi infrastructure…
– j’ai été rappelé dès octobre… tous les octobres… sonnent le rappel… 
– je pris le maquis, il fallait créer cette langue qui allait, telle une immense vague faire table rase… il fallait une langue qui explique que seul le penseur, pensant, pense la révolution… pour qualifier plus tard ce qu’est « la politique de vérité »… nos récitions Marx comme un texte sacré, un acte de foi… solide qui emportait l’adhésion des peuples incultes… oh les embryons qui croissent vers les beautés matérialistes futures lumineuses…
– c’était le temps des cents fleurs… pas de la novlangue… j’ai coupé celles qui ne disaient pas comme le guide… les balles coûtaient chers… j’ai utilisé le couperet à bœuf… combien… 500 dit-on… cinq cents mille… intellectuels morts…  je n’ai pas compté… c’est grand la Chine…
– nous rédigions sous les assauts des puissances capitalistes le nouveau crédo… en réalité nous diffusions le Capital… il est simple « il suffit de croire ce qui est écrit ! » Car la croyance de l’esprit est la conséquence et non la cause de la compréhension… comme dit un exégète « l’intelligence d’un développement idéologique implique, au niveau de l’idéologie elle-même, la connaissance dans laquelle surgit et se développe une pensée et la mise à jour de l’unité interne de cette pensée… » N’est-ce point sublime ?
– ensuite je fus affecté à réduire « les trois antis puis les cinq antis »… en gros tout ce que le guide voulait casser… la bourgeoisie, la propriété, le capital, les vieux rites… la liste du guide était longue… mais le peuple devenait fort…
– Marx fut expliqué aux masses… « le facteur économique ne détermine le développement social qu’en « dernière instance »… ce fut « la loi du développement inégal » Ces deux bases devinrent l’alpha et l’oméga de la « contradiction principale » au-delà de laquelle plus aucune dialectique ne pouvait prospérer…
– après vint l’organisation des grands bons en avant… puis les communes populaires… quelques messagers heureux de survivre revinrent chez eux pour confirmer que le guide savait tout… sur tout… à preuves : ils témoignaient… vivants.
– alors ce fut un summum… « car si nulle instance ne peut déterminer le tout, il est possible en revanche qu’une pratique, pensée dans sa structure propre, structure pour ainsi dire décalée par rapport à celle qui articule cette pratique comme instance du tout, soit déterminante au regard d’un tout dans lequel elle figure sous des espèces excentrées… »
– ce fut lumineux… pendant la révolution culturelle… dix ans pour tout nettoyer… on n’a pas chômé…
– Songeons que la classe bourgeoise monopolise les institutions depuis la Révolution française… il fallut abattre la famille patriarcale… ce fut fait… et voilà les promesses que « différence » signifie « révolution »… car les problèmes échappent par nature à la conscience… « l’objet transcendant de la faculté de sociabilité… c’est la révolution… la révolution mon ami… en marche… en place… en mouvement… »
– voilà… depuis dix ans je siège à l’Assemblée nationale populaire…
– j’ai franchi les océans… les continents… j’ai conseillé les présidents… de devant… de derrière… de gauche… de droite… du dessus… du dessous… car ma pensé est agile, ductile… la phrase propose une syntaxe sans sémantique… aux tournures elliptiques qui cernent le profond sens de la naturelle surface… une pensée abstraite qui offre dans son magma à générer des germes qui vont croître… le style permet à la pensée et à la non-pensée d’être sur un même pied d’égalité… qu’il faut poursuivre indéfiniment au risque d’arriver au bord du précipice… du « néant »…
– je suis l’un des 3000… nous nous réunissons une fois par an pendant 10 jours…
– la révolution est une « chose » qui avance par pseudopode… elle est toujours en avance sur son temps… elle enveloppe… selon « la politique de vérité »… « en dernière instance »…
– je ne pourrai pas voir le prochain congrès… j’ai un cancer… je serai incinéré à Yingkou… j’irai dans le cimetière où dort mon père…
– l’idée de la dictature du prolétariat a été fracassée… ce n’était qu’une réalité de conjoncture, elle bloquait l’enquête… il ne fallait pas que l’on sache… voilà le futur bond… avant l’autre…
– j’ai bien travaillé…
– « même si son détenteur est un saint, tout pouvoir tend à l’excès. »
– c’est beau… c’est bobo…    

– questions ? proposa Weizhi… dans le silence de la camarilla remuée…
– Monsieur Han… je sais que les prénoms en Chine ont un sens… le vôtre en a-t-il un… demanda Atharexa
– Dui 对 exact… Pingjing 平静 veut dire « Calme »
– « Les chiens aboient. La caravane passe. » Conclue Sosso, Iossif, Djougachvili bougonna Koba dit Staline…  

… et la camarilla fit silence… 

Gentilés
Si le voulez bien
Lisez suite semaine prochain
                                                           Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes
 Article rédigé en coproduction Han Pingjing et Raoul L… enfin le grand soir… accompli… 

 

Koba ou la sombre rémanence Chapitre N°26 « Pensées de Pâques… »

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En ce jour de Pâques, la « Camarilla » était réunie… Matriona avait proposé que chacun sélectionne une pensée… nul ne commenterait… il devait l’énoncer à haute voix… dans le silence… puis le suivant prendrait la parole à son rythme… certains attendirent quasi un quart d’heure avant de laisser la citation s’imprégner dans les synapses…

Wiezhi proposa un dit de Mao tiré du Petit Livre Rouge…

« La bouse de vache est plus utile que les dogmes, on peut en faire de l’engrais »
Dans une autre citation le Timonier considérait  «  le peuple comme de la bouse de vache »… chacun conclura… 

 Sosthène fit référence au grand Soljenitsyne de L’archipel du Goulag. 

« Peu à peu, j’ai découvert que la ligne de partage entre le bien et le mal ne sépare ni les Etats, ni les classes, ni les partis… mais qu’elle traverse le cœur de chaque homme et de toute l’humanité. » 

Moi… dit Staline… je ne connais que Machiavel, j’en sais quelque chose…

« On s’attire la haine en faisant le bien comme en faisant le mal. »

Matriona, prit son temps… scruta Iossif qui devint mal à l’aise… mais ne dit mot… 

« Petits enfants… gardez-vous des idoles! » évangile de Saint Jean. 

Atharexa secouait la tête en accord avec Matriona, elle cita l’hombre Don Quichotte 

« Le sang s’hérite et la vertu s’acquiert… et la vertu vaut par elle seule ce que le sang ne peut valoir. » 

Luigi était perdu dans ses pensées… il cita un Madrigal de Michel -Ange 

« La plus irréparable des pertes est celle du temps… »

Raphaël… depuis la Renaissance cherchait sa seconde Renaissance, il cita le divin Dante Alighieri 

« Nul effet provenant de la raison ne peut durer toujours… parce que les désirs des hommes changent… suivant les influences du ciel. » 

L’Ange Boufaréu vint mais ne dit que ces quelques mots de son cher Franz Kafka.

« J’écris autrement que je ne parle… je parle autrement que je ne pense… je pense autrement que je ne devrais penser… et ainsi jusqu’au plus profond de l’obscurité. » 

La technicienne des surfaces… vint… elle cita Pierre Dac

« Si la matière grise était plus rose… le monde aurait moins les idées noires. » 

Mademoiselle Zhang révéla sa pensée 

« La nature fait les choses sans se presser… et pourtant tout est accompli. »
Lao-Tseu 老子

Gentilés
Si le voulez bien
Lisez suite semaine prochain
                                                           Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes
                                                          Article rédigé par le Lapin de Pâques… hi hi hi