sans titre… « nez en moins » chapitre N°40… de l’analyse asynchronique…

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Curieux…

Weizhishu… se pose devant les sièges vides de la Camarilla… que se passe-t-il?
Non… là-bas devant… sur un fauteuil devant la scène… il y a quelqu’un…
Weizhishu s’avance…
… 晚上好… 很好朋友… 未知数… 好了吗? (Bonsoir cher ami… Weizhishu… tu vas bien?)
C’est la voix de L’Ange Boufaréu… que fait-il là… pourquoi tout est vide?
vène veire eici ! pose tes fesses…
… c’est toi qui a affiché le panneau « Relâche »?
… oui… je relâche… enfin plutôt c’est le physique qui relâche… j’ai une p… de crise d’arthrose qui m’empêche de dormir de travailler de faire mon yoga de marcher de penser de bouger et même de cuisiner… imagine, même pas cuisiner… c’est terrible!
… tu peux écrire ?
… la nuit quand je ne peux pas dormir…
… et ?
… je relâche pour m’extraire du courant… dans lequel je suis plongé… relâcher signifie que je ne vais plus au même rythme… je suis à contre-temps… ce qui change totalement mon métabolisme de penser… parce que si je ne relâchais pas… je serais décalé… et quand tu veux être en symbiose avec les autres et que tu n’y arrives pas… alors, tu deviens fada ! tu comprends ?
… non!
… c’est vrai, tu es Chinois… est-ce que tu penses comme un Français?
… je ne crois pas !
… ben voilà… là tu as compris… que tu ne comprenais pas !
… c’est quoi ton nouveau rythme…
… je reviens sur des anecdotes parfaitement inutiles… antiques… tu sais parfois… tu te trouves dans une discussion avec cinq ou six personnes… tout d’un coup tu comprends que ce qu’ils disent ne te concerne pas… tu es hors sujet… c’est fugace… à présent « relâcher » signifie que je suis dans une situation continue-profonde… hors rythme…
… ça se soigne… tu peux revenir à la situation anté ?
… ça dépend…
… de quoi…
… des découvertes… tu comprends si tu deviens asynchrone… atypique… asocial… anachronique… antédiluvien… mais tout en conservant ton ancienne ontologie… tu n’es pas has-been ni escagassé… tu vis sur deux plans…
… et alors…
… alors tu vois les choses différemment… et surtout les autres te voient à partir d’un tout autre angle… alors tu peux revenir à des détails oubliés… qui dans des temps normatifs t’auraient pas effleurés et que tu aurais trouvé futiles…
… au fond, tu deviens gâteux…
… si tu veux… par exemple, je reviens à ma Grand-tante qui était cruciverbiste… elle collectionnait les curieuses questions des mots croisés et quand j’arrivais chez elle, elle me les citait… imagine la réponse de celle-là : « vide les baignoires, remplit les lavabos »
… c’est du grec pour moi…
… pour moi : c’est l’entracte… car au théâtre les loges s’appellent baignoires et à l’entracte les spectateurs vont se rafraîchir aux lavabos… et moi… je fais un très long entracte… je relâche… tu piges… je m’extrais…
… bon… puisque je te tiens… explique moi alors pourquoi on t’appelle L’Ange Boufaréu… qu’est-ce que ça signifie…?
… l’ange boufaréu c’est un santon… ça vient de santoun en provençal : un petit saint… c’est un petit personnage en terre cuite qui entre dans la crèche pour reproduire la mise en scène de la naissance du Christ… on l’appelle boufaréu… ce qui veut dire joufflu… car il appelle le peuple à venir voir le petit… cagaïre
… c’est quoi un cagaïre ?
… un petit chieur…
… tu n’es pas joufflu…
… c’est une métaphore… L’Ange Boufaréu, c’est celui qui tente de communiquer… avec les autres… il est un peu « innocent » comme on dit chez nous… parce que communiquer avec les autres c’est pas simple… si tu dis ce que tu penses on te traite de fada…
… tu as pas un autre exemple de fada ?
… tu vas voir… l’exemple vient de chez toi…

… qu’est-ce que tu penses de cette photo ?
… ça ressemble à un moine peut-être… parce qu’il est tondu…
… tu ne remarques rien de plus ?
… non!
… les chaussures du moine ne sont-elles pas anachroniques?
… bof!
… oh bonne mère, tu es bien chinois !… mais si je n’avais pas fait la photo… je n’aurais pas retenu ce détail… un moine en chaussures de sport bleues pour moi c’est anachronique… je pensais qu’un moine devait avoir au pied d’autres chaussures… des sandales… par exemple en accord avec les règles de son ordre… non… là ça fait plutôt désordre !
Weizhishu reste pensif… il est plongé dans des réflexions insondables… et un Chinois pensif c’est difficile à décrypter… c’est pire que les baignoires et les lavabos…
… tu sais… en Chine… le citoyen est bouddhique le matin… confucéen à midi… taoïste le soir… et après manger, il regarde Xi Jinping à la TV… alors pourquoi voudrais-tu que je sois choqué par des « baskets » bleus?
Allez expliquer à un Chinois… votre anachronisme antédiluvien… un type qui s’appelle Weizhishu 未知数… lorsqu’on décortique son nom, on le traduit par :
« Ne… pas savoir de destin »… autrement dit « Inconnu »
… et moi, j’ai l’air fin avec ma p… de crise d’arthrose et mes mots croisés…

                                                                       Gentilés  
                                                                       Si le voulez bien
                                                                       Lisez suite jour prochain
                                                           Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes
                                 Article dirigé traduit composé écrit diffusé par le souffleur masqué… il était en grève… à ne pas révéler… bien sûr…  vé!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Koba ou la sombre rémanence « Mademoiselle Zhang » Première de couverture chapitre N° 39.

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Joseph Vissarionovitch Djougachvili s’était assis à côté de Sosthène Grumeucheux… qui, nous l’avons souvent rappelé était un authentique Français bien de chez nous… marxiste sous Marx… léniniste sous Lénine… stalinien sous Joseph… un temps titiste… toujours castriste… à jamais maoïste… et depuis 89 que Gorbi avait tout cassé… il vendait ses conseils aux « liders » qui siégeaient 55 Rue du Faubourg Saint-Honoré… là-haut dans la capitale… avec un slogan simple  » J’y étais! » qui traduisait « j’en étais! » comme Edgar… tel Sosthène qui vient de fêter son centenaire… il était passé dans toutes les cambuses… ils sont toujours là… sans masques… car les veaux ont tout oublié…

Comme toujours Joseph emboucanait avec son tabac de Crimée… Le Timonier 毛 泽 东   Mao Zedong… grillait des cigarettes… il était devenu gras… il reconnaissait aisément la foule qui l’entourait… il snobait Wei Zhi… le messager de Mademoiselle Zhang… il tournait le dos à Joseph Vissarionovitch Djougachvili… il interrogea Atharexa… « c’est qui ce type? »

… mais enfin Mao… tu ne le reconnais pas ? C’est Sosso…
Tu avais tant voulu lui ressembler… il a lu Mademoiselle Zhang… tu sais qu’en son temps Joseph étudia dans un séminaire… il a écrit des poèmes… il a trouvé Zhang très intelligente… surtout pour ce qui concerne le style… ça change de tous ces auteurs qui copient les USA… ah mais c’est vrai toi Mao tu tentes de copier puis de surpasser les USA… tu es minable mon pauvre ami… tu vois Sosso persiste contre l’Oncle Sam…

J’ai beaucoup appris… mais tu n’as fait que copier… en médiocre… car enfin il n’y a qu’un « homme de fer »… moi…  cette demoiselle avait beaucoup de talent… mais je t’assure… moi… que si elle avait été sur mon sol… elle aurait su ce qu’était la Loubianka… et son petit Français qui lui tirait les vers du nez… aurait lui aussi reniflé les airs des basses fosses des goulags… toi tu as laissé fleurir tout ça… tu peux être fier de ta bêtise…

Wei Zhi intervint « Puis-je me permettre, Mao de te montrer la première de couverture de l’opus qui décrit dans le détail ce que Sosso nomme : « Tes bêtises? »
Mao eut une réponse improbable… « Fas coume voudras… moun béu! » Sosso surpris répliqua « Tu parles encore en langage codé? » « Pas du tout répliqua Mao… j’ai opté pour le Provençal pour exprimer mes pensées philosophiques  »
« Ça c’est encore un coup de L’Ange Boufaréu… il n’en rate pas une! »

Fais lui voir la couverture…

Wei Zhi analyse l’image… vois-tu… ce sont les feuilles d’un ginkgo de Shaolin… sur l’azur des Monts Shan… ces monastères que tes gardes rouges fracassèrent… puis que tu récupéras pour gagner les dollars d’un président US venu visiter… en organisant de belles mises en scènes… qui débouchèrent sur des boutiques de fast-food… place Tian An Men…
Mademoiselle Zhang vécu là… quelques temps… perdue dans ces montagnes pour recouvrer une santé détruite par tes bêtises… elle adopta une fille dont le père était originaire du Zhejiang… la mère était anglaise… tes affidés organisèrent toutes les chicanes  pour la détruire… la fin n’est pas glorieuse pour tes représentants…

Elle raconte les vies de ses 90 ans… elle est née en 1925… elle s’appelait Zhang Lu Shui 张 露 水 on la surnommait Loulou… elle n’est plus… tu es encore là… enfin toi… tes enfants monstrueux… ils prospèrent… décuplent ton héritage… ils ont trouvé toutes les astuces pour se maintenir… avec l’arme au pied au ciel sous l’eau… ils ont trouvé des alliances… ailleurs comme jadis Sosso faisait son marché en Europe… ici aussi dans l’Hexagone… les têtes de gondoles étaient pleines… elle restent bien garnies de prétendants aux jouissances des horizons radieux… poursuivre les tables rases… purificatrices…

Voilà un exemplaire… il est à toi… il t’est offert…
La camarilla l’a lu aussi… elle en a tiré des enseignements… elle est à ta disposition pour répondre à tes questions…

« Tu ne m’avais pas dit qu’il y avait du thé? »

                                                                       Gentilés  
                                                                       Si le voulez bien
                                                                       Lisez suite jour prochain
                                                           Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes
                     Article dirigé traduit composé écrit diffusé par Wei Zhi… sous la bénédiction
de L’Ange Boufaréu…

 

 

 

 

 

Koba ou la sombre rémanence N°38 « Mademoiselle Zhang » suite… mais pas fin!

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… gentilés… vous vous souvenez sans doute qu’au chapitre précédent, la Camarilla accueillait Mao qui daigna quitter son aquarium de la place Tian An Men à Beijing… au prétexte que « Les Editions Alain Iametti »  les biens nommées, présentaient le nouvel opus  « Mademoiselle Zhang »… en réalité Mao en avait marre… d’être allongé… il avait des fourmis dans les jambes… et surtout il voulait griller quelques clopes… boire quelques verres d’alcool blanc… et sans doute revoir Sosso Djougachvili… Staline…

Le voilà… il entre… le grand Timonier… il est un peu voûté…

Notre traducteur Wei Zhi l’accueille…
你 好 !
你 门 好 !
好 了 吗 ?
很 好 !
你 可 以 坐 下 !
你 想 喝 什 么 ?
我 想… 抽 一 支 烟… 喝 白 酒… 可 以 吗 ?
可 以…可 以… 没 有 问 题 !

… traduction :… salut… ça va?… assieds-toi… qu’est ce que tu veux prendre?
… ça va bien, je veux fumer et boire de l’alcool blanc… je peux ?
… mais oui… pas de soucis!

Pour la suite, nous ne retiendrons que la traduction… que Wei Zhi fit…

Tu as vu comment nous avons fait la publicité de ta statue?
Ouais, mais je n’ai rien compris… au texte…
Je vais te lire… c’est la quatrième de couverture :

Amis lecteurs…
Lu Shui est mon prénom 露水
« Rosée » sa traduction…
Je suis Mandchoue…
Je suis née en 1925 à Shenyang au nord-est de la Chine…
Un jour, un Français est venu habiter dans mon immeuble…
Nous avions appris à craindre ces barbares étrangers…
Il fallut du temps pour créer une relation…
En 2015, j’ai raconté les vies de mes quatre vingt dix ans…
J’ai eu peur de me confier…
Songez… j’ai vécu la fin des Qing, le République, les Seigneurs de guerre, les Japonais, Mao, Deng Xiao Ping, Tian An Men, Xi Jinping…
J’ai pleuré la mort de ma fille adorée… une combattante au sabre de Shaolin…
Merci Didi 弟弟 petit frère français…
Tu as recueilli mes mots, je suis Jiejie 姐姐 ta grande sœur…
再见… je vous embrasse…
Lu Shui… 露水

Et tu m’as fait venir pour ça? Attends je vais répondre à ses questions… d’abord la Mandchourie n’existe plus… comme tous les autres on les a normalisés… il n’y a que des Chinois… c’est clair? Et tant mieux… si elle a vécu c’est grâce à nos soins… ceux des communistes… et si elle a peur c’est qu’elle a des choses à se reprocher… c’est tout!

 

Je crois qu’elle critique ta gestion de la Chine depuis 1949… elle donne des exemples vécus au cours de ses vies de 90 ans… elle constate que tu n’as jamais voulu entendre le peuple… alors que tu prétends le contraire… 

 

Et on a laissé raconter ces inepties… mais qu’est-ce qu’il fout l’actuel timonier… avec tout son numérique de surveillance? Foutez-moi tout ça au laogaï… comment crois-tu que j’ai fait pour avoir la paix… ?

On parle de millions de victimes… comment reçois-tu ce propos que tu tenais à l’époque où tu étais Grand Timonier? « La bouse de vache est plus utile que les dogmes, on peut en faire de l’engrais… » et dans un autre texte tu désignes « le peuple comme de la bouse de vache… » autrement dit tu considères le peuple comme un engrais…

C’est bien possible! Comment il dit votre cinéaste… j’ai vu le film… bien très bien… ah les « modes-philosophes-français »… non, celui-là n’est pas philosophe celui qui a fait le film « Tout ça pour ça? » mais quel romantisme… toi aussi tu pratiques la sodomie des diptères… mais mon coco regarde les livres d’histoire… tu as un cuistre qui me critique et dix philosophes « germanopratins » se dressent sur leurs ergots… révise ton dossier… y’en a même un qui prétend que le stalinisme et le maoïsme ne sont pas des communismes authentiques… il se déclare pur coco… le rigolo… c’est pas en millions qu’il va faire table rase… c’est par milliards… allez-donc lire Miss Zhang c’est comme les thérapies des psy… ça soulage… en période électorale… ces intellectuels français sont vraiment intello… de mon temps les intellectuels les 知识 分子 zhishi fenzi... on les envoyait à la campagne… comme ils savaient remuer la merde… avec les paysans ils étaient servis…

Et moi… je vais te dire… je m’en contre-fous! D’ailleurs j’ai demandé que l’on mette mon Petit Livre Rouge en titulus… j’en ai vendu 100 millions… tu demanderas à ta Miss combien elle compte en vendre… ah! ah!

A ta santé 干杯 gan bei…

                                                                       Gentilés  
                                                                       Si le voulez bien
                                                                       Lisez suite jour prochain
                                                           Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes
                          Article dirigé traduit composé écrit diffusé par Wei Zhi…

 

 

 

Koba ou la sombre rémanence N°37 « Mademoiselle Zhang »

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La camarilla siégeant en sa demeure… accueille ce jour : « Les Editions Alain Iametti » qui viennent présenter le dernier opus de alain harmas : « Mademoiselle Zhang »
                                               Composition du cénacle

Sosthène Grumeucheux : célèbre grand caméléon Hexagonal… il fut successivement…  : marxiste, léniniste, stalinien, trotskiste, titiste, castriste, maoïste et enfin régimiste… comme tous nos penseurs modes-philosophes sachant penser…   

Luigi Pirandello : on ne présente plus le Sicilien qui disait « Ma vie? Que dire, si ce n’est peut-être que je ne la vis pas, mais que je l’écris »

Raphaëllo : il eut le privilège de peindre les appartements du pape Jules II… dans lesquels sa sainteté… hé hé confessait les jeunes dames… en privé… hé hé… con fessé…  hé hé.  

Sosso allias Staline :  sans être devin il fut divin, le petit père des peuples… il était très sévère pour que ses ouailles respecta l’ordre… on ne sait si on doit calculer en plusieurs dizaine de millions les rectifications par goulag qu’il ordonna… 

Atharexa :  fut une pasionaria… elle s’expatria du côté de Larchy petit village où les chiens ont le droit d’aboyer selon leur bon plaisir… en tout lieu sauf sous les fenêtres du notable… local…  

Matriona : eut le privilège d’être la cuisinière-conseillère-du-siège-souffre-douleur de Sosso Staline… elle revint à Larchy pour finir ses vieux jours mais dans une autre datcha que le totalitaire

Wei Zhi : est celui par qui l’écrit fut… qui est-il cet inconnu… certains murmurent qu’il serait le rédacteur de « Mademoiselle Zhang »… l’homme est secret… il vient masqué car le forces… contraires veillent… 

Pour cette grande première le Grand Timonier Mao lui-même s’est annoncé oh gloire à la lumière inactinique du Liiiiiiiiiiiiiiider…

Gentilés nous allons vivre un « susse-panse » indescriptible… inouï … triphasé… cosmique énorme… voilà tous les acteurs réunis…

… je vous le dis en vérité…

                                                                       Gentilés  
                                                                       Si le voulez bien
                                                                       Lisez suite jour prochain
                                                           Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes
                          Article composé par le Grand Mao… quel brave homme.

Koba ou la sombre rémanence chapitre N°36 « Le Prince »

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La camarilla poursuit… l’étude de : 
Révolution « le programme du résident à l’Élysée » édité en novembre 2016… quelques lunes plus tôt avant son arrivée sur le strapontin du Mont-Ticule Élyséen…
Atharexa a analysé le chapitre N°IV “La gran transformación…” le jeune homme bavarde fait des annonces et accouche d’une nada solución…
« Moi Raphaël… j’ai l’intention d’inventorier le chapitre N°VI « Investir dans notre avenir » un titre séduisant… je vous donne déjà la conclusion : c’est l’antonyme du qualificatif séduisant… un prédicat creux… choquant… qu’un résident puisse pondre cette insignifiance… sait-il ou bien masque-t-il à ce point le réel?
Pour le démontrer, je vais remonter à l’époque ancienne, au moment du réel que la déconstruction actuelle nous empêche de voir. La genèse se situe à la fin du 15ème siècle… elle voit l’arrivée de trois émergences :

 

Moi… Raphaëllo… je nais le 6 avril 1483 à Urbino.

 

La perspective en peinture
elle naît  entre 1420 et 1450.

Nicolas Machiavelil naît le 3 mai 1469 à Florence.

 

 

Mes chers amis, je vous le dis en vérité, ces trois faits vont expliquer dialectiquement la position aussi « sotte que grenue »… de l’auteur… qui grimpa sur le strapontin… élyséen…
Voyons « l’effet »… autant que les faits…
Dans l’introït du chapitre IV… il verbalise déjà…
« Car la civilisation dans laquelle nous entrons, inquiète et apparaît à nombre de nos concitoyens comme une menace, une attaque contre ce que nous sommes. »
… vous aurez compris que c’est « la civilisation » qui est coupable… il annonce  telle la pythie… des faits venus d’ailleurs qui fracassent nos rituels… il révèle des tautologies… autrement dit il enfume… l’espace est contre nous… vous allez voir ce que vous allez voir… il va tout… « Révolution » vous dis-je!
… or, cherchez, fouillez, bêcher… ne laissez nulle trace où la main ne passe et repasse…  eh ben nada… il ne donne aucune solution…
C’est exactement ce qui s’est produit à la fin du 15ème siècle lorsque Donatello et d’autres pittore à Florence… inventèrent « La perspective » en peinture…

« Elle transforma un cadre en trois dimensions qui jusque-là n’en avait que deux… » Fabuleux…
Ce fut le franchissement abyssal du mode de penser… la lecture tri-dimensionnelle d’un tableau métamorphosait la vision… sans effort conscient…  seule la technique permettait la compréhension de la profondeur… ce fut la sidération… puis la stupéfaction… le tout mêlé de jalousie… face à la toute-puissance de Florence qui avait rendu possible cette révélation… révélation qui reléguait tous les résidents de l’Hexagone et de Navarre … ils devinrent amers… de se sentir aussi médiocres… devant le génie d’un peintre… 
Le peuple Transalpin comme le Gaulois attendaient un Messie qui donnerait la clé…
… alors…
… le résident vint… il engendra « Révolution »… dans la joie… avec un J comme Joie!
… après ses arguties éditoriales… depuis son strapontin… élu… il enfume… il faut gagner du temps… il n’a aucune solution… il n’a pas de clés…
… il cherche à décliner sa pensée et parodiant le fils de Marie… « … causant qu’il est plus aisé pour un chameau d’entrer par le trou d’une aiguille que pour un riche d’entrer dans le royaume de La Fran… Insoum… quoi que ! »
La seule clé était : « De Principipatibus » c’est-à-dire « Le Prince » alors que la traduction est « Des Principautés »… où l’on constate que « Traduttore, traditore »… traduire c’est trahir… CQFD… l’assis sur son strapontin sait ça aussi…
Lui Machiavel… donnait la solution… les solutions… les logiques de penser qui permettent l’enfumage majeur à son Seigneur : « Le Magnifique Laurent de Médicis le Jeune »… la maîtrise de la perspective… en somme !
Depuis… du haut de son Mont-Ticule, il lit et exploite sans vergogne l’opus devenu  viatique…

« Nicolas, je l’avais rencontré en 1506… date à laquelle Jules II le nouveau pape m’avait convoqué pour peindre ses appartements… où avait vécu Alexandre VI un Borgia… le nouveau boss ne voulait pas coucher dans la chambre de l’ancien… c’était là qu’il forniquait…
Alors je peins la fameuse « Messe de Bolsena en 1512 » qui rassemble le gratin des philosophes… où le Jules aux extatiques pap-illes lutine les donzelles… sous le regard des penseurs…

À présent… dialectiquement, éclairons la prestation du jeune homme en partant de la création de la perspective… revisitée par moi… à l’aune de Machiavel ! »
“Attenzione ascolta bene… pericoloso sporgersi”
… Tout comme les hiérarques du XV siècle, le « résident de l’Élysée » est stupéfait qu’un simple « Pittore florentin » ait pu engendrer la perspective… car lui le diplômé de la plus grande école que le monde nous envie(sic) n’a pas le génie(sic) de la 3D… il faut donc occuper le terrain en causant… sur son strapontin il ne sait pas comment remplir la perspective qui le regarde… la tension est palpable… « Ma sœur Anne ne vois-tu rien venir? » … « Je ne vois que le soleil qui poudroie et l’herbe qui verdoie… »
Lui, le « quinquin » a étudié le présent en analysant le passé… comme les officiers de 39-45 étudièrent 14-18… face à Adolf… ils avaient une guerre en retard… on sait ce qu’il advint !
Le « résident » face à l’abysse… est suffoqué par ce présent qu’il n’avait point imaginé… il enfile des perles basiques de café de commerce… cent fois resucées… inactiniques… où l’on ne se mouille pas… mais que chacun complète de son émoi… son égo… il connaît les deux dimensions… il les répète… et ne convainc pas… l’espace…
Il brasse des cantilènes : société sans contours… mondialisation des flux… le net d’Internet qui se déploie… désindustrialisation française… il faut un préalable… relance ou rigueur… engager des réformes structurelles majeures… nous avons des atouts : l’administration… nous avons des freins : l’administration… mais… oui mais l’État est aussi celui qui donne une perspective sur le long terme…

Bref… il cause… et enfin… là… il accouche sa 3D…

… investir dans le « capital humain »…
… investir dans le domaine de la transition écologique…
… investir dans le déploiement de la fibre numérique…

Un programme Dantesque… vous dis-je… analysons… le!

le « capital humain » ben voyons… le filon démagogique où on investit depuis Jules Ferry en 1879… projet original… il faut sortir de l’école prestigieuse de « L’ENA » que le monde nous envie… pour inventer ce projet… lumineux… énorme… énarquien… il copie sans vergogne le médiocre : « Que d’eau, que d’eau ! » que hoqueta Mac-Mahon suffoqué devant la Garonne débordante…

la transition écologique… ben voyons… voilà l’avenir indépassable du futur… là aussi il copie Mac-Mahon… Gambetta l’a dit : « Le Président n’a que ce choix : il lui faut se soumettre ou se démettre »… alors le jeune homme se soumet… l’avenir sera écolo où ne sera pas (voir Malraux)… voir aussi « grand remplacement »…si,si c’est d’actualité…

la fibre optiqueben voyons… notre transfuge de la haute finance se sent se voit se projette se décline se pense se compte dans l’emphase du net d’Internet… consubstantiel de la mondialisation… l’espace suffoqué mais maîtrisé dans le village planétaire de la feue Galaxie Gutenberg… exit le papier… gloire à l’électron qui rime avec son nom… bienvenue la 3D triphasée… enfin… « les lectrons » et ron et ron… petit patapon…
Résumons : qu’a-t-il proposé ?
Rien d’original… il « surfe » sur les flux de la 2D vers 3D… dopé au Machiavel-émotion… le « Sent-bon » qui sent bon!
Je vous le dis mes frères… tous les peuples investissent dans « le capital humain » la transition écologique, la fibre optique… 

 … Et qu’est-ce qu’il devient ton Machiavel dans tout ça ? bougonne Sosso Iossif… Joseph Dougatchvili… dans sa bouffarde…
… Mais mon cher Sosso… mon propos t’intéresserait-il à ce point ?
… tu m’emmerdes avec tes remarques de maternelle… je prépare mon retour en politique… je m’instruis… je le connaissais pas ton Machiavel…
… et pourtant tu l’as bien pratiqué…
… c’est ça, je fais comme le Père Jourdain… « je fais de la prose sans le savoir ! »… c’est la marque du génie… s’il a fait comme moi… explique-le-me-le !

… Machiavel a écrit un mode d’emploi… pour gouverner pour masquer la nullité du Prince… le résident de l’Élysée ne fait que reprendre les textes qui depuis 500 ans ont irrigué les pouvoirs séculaires… il amphigourise… il brouille… il détourne…

Pour gouverner… voici ce qu’il dit :

…  le capital humain : gouverner, c’est faire croire !… le vulgaire se prend toujours aux apparences et ne juge que par l’événement !… la majorité des hommes, si l’on ne s’en prend ni à leur bien ni à leur honneur, vivent pleinement heureux…

… la transition écologique :  que pour être efficace il faut cacher ses intentions !… c’est pourquoi un prince doit toujours être conseillé, mais quand c’est lui qui le veut et non quand le veulent les autres…

… la fibre numérique : un changement en prépare un autre !… d’une manière générale, les hommes jugent plus par les yeux que par les mains, car si n’importe qui peut voir, bien peu éprouvent juste !

… conclusion 1 : Les hommes prudents savent toujours se faire un mérite des actes auxquels la nécessité les a contraints… Nicolas Machiavel Le Prince (1514)

… conclusion 2 :  Gavez les hommes de données inoffensives, incombustibles, qu’ils se sentent bourrés de « faits » à éclater, renseignés sur tout. Ensuite, ils s’imagineront qu’ils pensent, ils auront le sentiment du mouvement, tout en piétinant. Et ils seront heureux parce que les connaissances de ce genre sont immuables. Ne les engagez pas sur des terrains glissants comme la philosophie ou la sociologie à quoi confronter leur expérience…  Ray Bradbury fahrenheit 451 (1955)

… conclusion 3 : au loin… elle se lève… premier tour dimanche 10 avril 2022… second tour le dimanche 24 avril 2022… Révolution Bis 2022… ah ça mais! 

mes amis…

L’avenir du résident se résume à ces trois futurs-normatifs… exit les milliers de capacités du peuple Français… souviens-toi « il n’y a pas de culture française » et encore moins d’investissements industriels… L’assis sur son strapontin propose du banal du recuit du lieu commun… du médiocre… copie… de cette façon, il ne se trompera jamais… mais habillé d’un brillant « packaging »…
Vive l’immersion dans la  mondialisation… qui dilue les responsabilités… le jeune homme tant suffoqué par la désignation de sa personne au poste, ne fait qu’appliquer les écrits incantatoires… il a posé les causes… il n’a proposé aucune solution… il illustre l’apophtegme et dénominateur central  de la pensée de Machiavel :

  « Voit ce que tu parais… peu perçoivent ce que tu es ! »

                                                                       Gentilés  
                                                                       Si le voulez bien
                                                                       Lisez suite semaine prochain
                                                           Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes
                          Article composé par le Grand Gutenberg sous la houlette du non moins grand Nicolas Machiavel… et béni entre deux alcôves par Julles II.                                                                                                                                                                                                                                                    L’Ange Boufaréu…..