Koba ou la sombre rémanence « Relâche » N°2… chapitre N°41 « Il est interdit d’interdire! »

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Luigi Pirandello : Buongiorno… Ange come stai amico mio ?
L’Ange Boufaréu : può andar bene… lo sai… mi sono allontanato un po’ da questa evoluzione del nostro paese…
Luigi : puoi spiegare…
L’Ange : non riconosco più nulla… alors, comme on dit chez moi en Provence :
« Iéu m’encagne dins moun caïre ! »
Luigi
 : je ne connais pas cette expression…
L’Ange : « s’encagner » je m’irrite… et je me réfugie dans un coin pour éviter de hurler…

Luigi : ici, tu peux y aller on est entre nous…

L’Ange : tu le sais nous sommes à Larchy… un village bien de chez nous… avec sa place de la mairie… son platane de la liberté… un notable patient est devenu son maire… bref tout comme là-bas… dans la capitale… bien de chez nous… avec sa place publique… sa dernière sculpture gonflable made US pour bobos… leur jeune homme est devenu « résident »… ses marquis… ses culturels… ses mignons…

Sauf que Larchy est incommensurablement  plus petit…

Tiens, au sujet de la patiente le célèbre naturaliste Buffon a eu cette non moins célèbre pensée : « Le génie… c’est une longue patience ! »

Buffon est mort en 1788 un an avant l’arrivée des premiers soixante-huitards… il avait 81 ans, c’est un exploit pour son époque… notre notable local a beaucoup de marge… à la fois pour l’âge, mais aussi pour l’épaisseur des encéphales… c’est le sens de la longue patience… néanmoins, selon Darwin ce sont les hasards de l’évolution qui bonifient les encéphales… il faudra attendre… toi Luigi, tu n’as pas attendu…

Luigi : oh moi… tu sais… après le Nobel, on m’a enterré… mais tu voulais soulever d’autres points… dans ton caïre… tu as trouvé la formulation ?

L’Ange : je voudrais traiter deux points…
Luigi : le premier.

L’Ange : le premier, c’est d’abord de remercier les lecteurs qui suivent mon blog Le Grand Canal… www.legrandcanal.com
Au cours des 12 derniers mois… je vais te livrer le résultat des audiences…

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Lecteurs, je ne sais comment vous exprimer ma gratitude… merci… vous m’encouragez à poursuivre…

Luigi : alors tu sors de ton caïre ?
L’Ange : non… laisse-moi ruminer dans mon coin…
Luigi : le second point…

L’Ange… c’est une réflexion qui n’est pas facile à poser… je compare la situation actuelle avec celle de mai 68…
Je vais tenter d’expliquer… le plus simplement possible…

Premier temps : en mai 68… nous avons appris que 4 trublions cassèrent les meubles parce qu’ils ne pouvaient aller baiser les filles du dortoir d’à côté… alors, ils forcèrent les portes… et oh surprise… les gardiens du temple reculèrent… après avoir forniqué à couilles rabattues (San Antonio)… le raisonnement l’emporte sur la morale… les trublions théorisèrent :

« si en fracassant la porte j’ai pu obtenir ce que je voulais… alors que je le demandais gentiment… je vais fracasser ces pauvres barrières restantes de la bienséance… je vais les rendre obsolètes pour un impossible retour… au final j’aurais encore mieux que ce que je voulais ! » 

C’est ce qu’ils firent… depuis, ils gagnèrent tous les pouvoirs bourgeois et la nuisance en prime… observe Luigi c’est toujours les mêmes, les casseurs soixante-huitards que tu vois à la TV… y causent encore comme on dit dans les traboules…

Second temps : rodéos, lucres, dealers, assassinats, viols, vols, immigration, pas d’amalgames, impossible retour à la frontière… que disent les acteurs :

« j’ai bien compris la leçon des soixante-huitards : il faut fracasser la porte… je cogne, je demande rien je prends ce qui me plaît… je vais bousiller le reste car il n’y a plus aucunes barrières ni légale ni policière et encore moins politique… et l’humanité bienséante, ça je m’en tape !… et j’aurais encore mieux que ce que je voulais… car avec l’Europe en plus… je suis devenu intouchable ! »

C’est ce qu’ils font, ils organisent l’insécurité… observe Luigi… à quel point le nombre de moralistes se liguent pour faire taire les quelques voix qui s’élèvent pour dénoncer l’insécurité…

Troisième temps : Aucun soixante-huitard… aucun politique… aucun élu… du résident sur son Mont-Ticule au notable sur son strapontin… ne prend le parti du peuple… le peuple est plié… depuis le centralisme catholique… depuis le centralisme jacobin… depuis le centralisme de 89… ce centralisme a été légué aux communistes en 45… il a muté pour devenir un costume acquis pour des siècles dans lequel le candidat pénètre en criant « haro le fascisme »… alors il récolte son plat de lentilles.

Enfin, il peut éructer : « Il est interdit d’interdire ! »
À tel point qu’il s’interdit de faire appliquer la loi… en appliquant le célèbre apophtegme  « fort avec les faibles… faible avec les forts ! » qui lui va si bien !
Ils ont tant éructé de prédicats pour conquérir le poste… qu’une fois l’écharpe tricolore ceinte…
… lorsqu’ils sont sur les strapontins
… ils deviennent lointains…
… en reniements…
… tout simplement…
… parce qu’ils ont la trouille… de faire appliquer la loi… elle se retournerait contre eux.

                                                                       Gentilés  
                                                                       Si le voulez bien
                                                                       Lisez suite jour prochain
                                                           Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes
                                      Article composé par le pavé… lequel pour parodier Lénine… éructa : moi qu’ils ont préparé… ils vont me recevoir sur le coin du crâne… là, ce sera trop tard.   

 

sans titre… « nez en moins » chapitre N°40… de l’analyse asynchronique…

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Curieux…

Weizhishu… se pose devant les sièges vides de la Camarilla… que se passe-t-il?
Non… là-bas devant… sur un fauteuil devant la scène… il y a quelqu’un…
Weizhishu s’avance…
… 晚上好… 很好朋友… 未知数… 好了吗? (Bonsoir cher ami… Weizhishu… tu vas bien?)
C’est la voix de L’Ange Boufaréu… que fait-il là… pourquoi tout est vide?
vène veire eici ! pose tes fesses…
… c’est toi qui a affiché le panneau « Relâche »?
… oui… je relâche… enfin plutôt c’est le physique qui relâche… j’ai une p… de crise d’arthrose qui m’empêche de dormir de travailler de faire mon yoga de marcher de penser de bouger et même de cuisiner… imagine, même pas cuisiner… c’est terrible!
… tu peux écrire ?
… la nuit quand je ne peux pas dormir…
… et ?
… je relâche pour m’extraire du courant… dans lequel je suis plongé… relâcher signifie que je ne vais plus au même rythme… je suis à contre-temps… ce qui change totalement mon métabolisme de penser… parce que si je ne relâchais pas… je serais décalé… et quand tu veux être en symbiose avec les autres et que tu n’y arrives pas… alors, tu deviens fada ! tu comprends ?
… non!
… c’est vrai, tu es Chinois… est-ce que tu penses comme un Français?
… je ne crois pas !
… ben voilà… là tu as compris… que tu ne comprenais pas !
… c’est quoi ton nouveau rythme…
… je reviens sur des anecdotes parfaitement inutiles… antiques… tu sais parfois… tu te trouves dans une discussion avec cinq ou six personnes… tout d’un coup tu comprends que ce qu’ils disent ne te concerne pas… tu es hors sujet… c’est fugace… à présent « relâcher » signifie que je suis dans une situation continue-profonde… hors rythme…
… ça se soigne… tu peux revenir à la situation anté ?
… ça dépend…
… de quoi…
… des découvertes… tu comprends si tu deviens asynchrone… atypique… asocial… anachronique… antédiluvien… mais tout en conservant ton ancienne ontologie… tu n’es pas has-been ni escagassé… tu vis sur deux plans…
… et alors…
… alors tu vois les choses différemment… et surtout les autres te voient à partir d’un tout autre angle… alors tu peux revenir à des détails oubliés… qui dans des temps normatifs t’auraient pas effleurés et que tu aurais trouvé futiles…
… au fond, tu deviens gâteux…
… si tu veux… par exemple, je reviens à ma Grand-tante qui était cruciverbiste… elle collectionnait les curieuses questions des mots croisés et quand j’arrivais chez elle, elle me les citait… imagine la réponse de celle-là : « vide les baignoires, remplit les lavabos »
… c’est du grec pour moi…
… pour moi : c’est l’entracte… car au théâtre les loges s’appellent baignoires et à l’entracte les spectateurs vont se rafraîchir aux lavabos… et moi… je fais un très long entracte… je relâche… tu piges… je m’extrais…
… bon… puisque je te tiens… explique moi alors pourquoi on t’appelle L’Ange Boufaréu… qu’est-ce que ça signifie…?
… l’ange boufaréu c’est un santon… ça vient de santoun en provençal : un petit saint… c’est un petit personnage en terre cuite qui entre dans la crèche pour reproduire la mise en scène de la naissance du Christ… on l’appelle boufaréu… ce qui veut dire joufflu… car il appelle le peuple à venir voir le petit… cagaïre
… c’est quoi un cagaïre ?
… un petit chieur…
… tu n’es pas joufflu…
… c’est une métaphore… L’Ange Boufaréu, c’est celui qui tente de communiquer… avec les autres… il est un peu « innocent » comme on dit chez nous… parce que communiquer avec les autres c’est pas simple… si tu dis ce que tu penses on te traite de fada…
… tu as pas un autre exemple de fada ?
… tu vas voir… l’exemple vient de chez toi…

… qu’est-ce que tu penses de cette photo ?
… ça ressemble à un moine peut-être… parce qu’il est tondu…
… tu ne remarques rien de plus ?
… non!
… les chaussures du moine ne sont-elles pas anachroniques?
… bof!
… oh bonne mère, tu es bien chinois !… mais si je n’avais pas fait la photo… je n’aurais pas retenu ce détail… un moine en chaussures de sport bleues pour moi c’est anachronique… je pensais qu’un moine devait avoir au pied d’autres chaussures… des sandales… par exemple en accord avec les règles de son ordre… non… là ça fait plutôt désordre !
Weizhishu reste pensif… il est plongé dans des réflexions insondables… et un Chinois pensif c’est difficile à décrypter… c’est pire que les baignoires et les lavabos…
… tu sais… en Chine… le citoyen est bouddhique le matin… confucéen à midi… taoïste le soir… et après manger, il regarde Xi Jinping à la TV… alors pourquoi voudrais-tu que je sois choqué par des « baskets » bleus?
Allez expliquer à un Chinois… votre anachronisme antédiluvien… un type qui s’appelle Weizhishu 未知数… lorsqu’on décortique son nom, on le traduit par :
« Ne… pas savoir de destin »… autrement dit « Inconnu »
… et moi, j’ai l’air fin avec ma p… de crise d’arthrose et mes mots croisés…

                                                                       Gentilés  
                                                                       Si le voulez bien
                                                                       Lisez suite jour prochain
                                                           Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes
                                 Article dirigé traduit composé écrit diffusé par le souffleur masqué… il était en grève… à ne pas révéler… bien sûr…  vé!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Koba ou la sombre rémanence « Mademoiselle Zhang » Première de couverture chapitre N° 39.

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Joseph Vissarionovitch Djougachvili s’était assis à côté de Sosthène Grumeucheux… qui, nous l’avons souvent rappelé était un authentique Français bien de chez nous… marxiste sous Marx… léniniste sous Lénine… stalinien sous Joseph… un temps titiste… toujours castriste… à jamais maoïste… et depuis 89 que Gorbi avait tout cassé… il vendait ses conseils aux « liders » qui siégeaient 55 Rue du Faubourg Saint-Honoré… là-haut dans la capitale… avec un slogan simple  » J’y étais! » qui traduisait « j’en étais! » comme Edgar… tel Sosthène qui vient de fêter son centenaire… il était passé dans toutes les cambuses… ils sont toujours là… sans masques… car les veaux ont tout oublié…

Comme toujours Joseph emboucanait avec son tabac de Crimée… Le Timonier 毛 泽 东   Mao Zedong… grillait des cigarettes… il était devenu gras… il reconnaissait aisément la foule qui l’entourait… il snobait Wei Zhi… le messager de Mademoiselle Zhang… il tournait le dos à Joseph Vissarionovitch Djougachvili… il interrogea Atharexa… « c’est qui ce type? »

… mais enfin Mao… tu ne le reconnais pas ? C’est Sosso…
Tu avais tant voulu lui ressembler… il a lu Mademoiselle Zhang… tu sais qu’en son temps Joseph étudia dans un séminaire… il a écrit des poèmes… il a trouvé Zhang très intelligente… surtout pour ce qui concerne le style… ça change de tous ces auteurs qui copient les USA… ah mais c’est vrai toi Mao tu tentes de copier puis de surpasser les USA… tu es minable mon pauvre ami… tu vois Sosso persiste contre l’Oncle Sam…

J’ai beaucoup appris… mais tu n’as fait que copier… en médiocre… car enfin il n’y a qu’un « homme de fer »… moi…  cette demoiselle avait beaucoup de talent… mais je t’assure… moi… que si elle avait été sur mon sol… elle aurait su ce qu’était la Loubianka… et son petit Français qui lui tirait les vers du nez… aurait lui aussi reniflé les airs des basses fosses des goulags… toi tu as laissé fleurir tout ça… tu peux être fier de ta bêtise…

Wei Zhi intervint « Puis-je me permettre, Mao de te montrer la première de couverture de l’opus qui décrit dans le détail ce que Sosso nomme : « Tes bêtises? »
Mao eut une réponse improbable… « Fas coume voudras… moun béu! » Sosso surpris répliqua « Tu parles encore en langage codé? » « Pas du tout répliqua Mao… j’ai opté pour le Provençal pour exprimer mes pensées philosophiques  »
« Ça c’est encore un coup de L’Ange Boufaréu… il n’en rate pas une! »

Fais lui voir la couverture…

Wei Zhi analyse l’image… vois-tu… ce sont les feuilles d’un ginkgo de Shaolin… sur l’azur des Monts Shan… ces monastères que tes gardes rouges fracassèrent… puis que tu récupéras pour gagner les dollars d’un président US venu visiter… en organisant de belles mises en scènes… qui débouchèrent sur des boutiques de fast-food… place Tian An Men…
Mademoiselle Zhang vécu là… quelques temps… perdue dans ces montagnes pour recouvrer une santé détruite par tes bêtises… elle adopta une fille dont le père était originaire du Zhejiang… la mère était anglaise… tes affidés organisèrent toutes les chicanes  pour la détruire… la fin n’est pas glorieuse pour tes représentants…

Elle raconte les vies de ses 90 ans… elle est née en 1925… elle s’appelait Zhang Lu Shui 张 露 水 on la surnommait Loulou… elle n’est plus… tu es encore là… enfin toi… tes enfants monstrueux… ils prospèrent… décuplent ton héritage… ils ont trouvé toutes les astuces pour se maintenir… avec l’arme au pied au ciel sous l’eau… ils ont trouvé des alliances… ailleurs comme jadis Sosso faisait son marché en Europe… ici aussi dans l’Hexagone… les têtes de gondoles étaient pleines… elle restent bien garnies de prétendants aux jouissances des horizons radieux… poursuivre les tables rases… purificatrices…

Voilà un exemplaire… il est à toi… il t’est offert…
La camarilla l’a lu aussi… elle en a tiré des enseignements… elle est à ta disposition pour répondre à tes questions…

« Tu ne m’avais pas dit qu’il y avait du thé? »

                                                                       Gentilés  
                                                                       Si le voulez bien
                                                                       Lisez suite jour prochain
                                                           Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes
                     Article dirigé traduit composé écrit diffusé par Wei Zhi… sous la bénédiction
de L’Ange Boufaréu…

 

 

 

 

 

Koba ou la sombre rémanence N°38 « Mademoiselle Zhang » suite… mais pas fin!

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… gentilés… vous vous souvenez sans doute qu’au chapitre précédent, la Camarilla accueillait Mao qui daigna quitter son aquarium de la place Tian An Men à Beijing… au prétexte que « Les Editions Alain Iametti »  les biens nommées, présentaient le nouvel opus  « Mademoiselle Zhang »… en réalité Mao en avait marre… d’être allongé… il avait des fourmis dans les jambes… et surtout il voulait griller quelques clopes… boire quelques verres d’alcool blanc… et sans doute revoir Sosso Djougachvili… Staline…

Le voilà… il entre… le grand Timonier… il est un peu voûté…

Notre traducteur Wei Zhi l’accueille…
你 好 !
你 门 好 !
好 了 吗 ?
很 好 !
你 可 以 坐 下 !
你 想 喝 什 么 ?
我 想… 抽 一 支 烟… 喝 白 酒… 可 以 吗 ?
可 以…可 以… 没 有 问 题 !

… traduction :… salut… ça va?… assieds-toi… qu’est ce que tu veux prendre?
… ça va bien, je veux fumer et boire de l’alcool blanc… je peux ?
… mais oui… pas de soucis!

Pour la suite, nous ne retiendrons que la traduction… que Wei Zhi fit…

Tu as vu comment nous avons fait la publicité de ta statue?
Ouais, mais je n’ai rien compris… au texte…
Je vais te lire… c’est la quatrième de couverture :

Amis lecteurs…
Lu Shui est mon prénom 露水
« Rosée » sa traduction…
Je suis Mandchoue…
Je suis née en 1925 à Shenyang au nord-est de la Chine…
Un jour, un Français est venu habiter dans mon immeuble…
Nous avions appris à craindre ces barbares étrangers…
Il fallut du temps pour créer une relation…
En 2015, j’ai raconté les vies de mes quatre vingt dix ans…
J’ai eu peur de me confier…
Songez… j’ai vécu la fin des Qing, le République, les Seigneurs de guerre, les Japonais, Mao, Deng Xiao Ping, Tian An Men, Xi Jinping…
J’ai pleuré la mort de ma fille adorée… une combattante au sabre de Shaolin…
Merci Didi 弟弟 petit frère français…
Tu as recueilli mes mots, je suis Jiejie 姐姐 ta grande sœur…
再见… je vous embrasse…
Lu Shui… 露水

Et tu m’as fait venir pour ça? Attends je vais répondre à ses questions… d’abord la Mandchourie n’existe plus… comme tous les autres on les a normalisés… il n’y a que des Chinois… c’est clair? Et tant mieux… si elle a vécu c’est grâce à nos soins… ceux des communistes… et si elle a peur c’est qu’elle a des choses à se reprocher… c’est tout!

 

Je crois qu’elle critique ta gestion de la Chine depuis 1949… elle donne des exemples vécus au cours de ses vies de 90 ans… elle constate que tu n’as jamais voulu entendre le peuple… alors que tu prétends le contraire… 

 

Et on a laissé raconter ces inepties… mais qu’est-ce qu’il fout l’actuel timonier… avec tout son numérique de surveillance? Foutez-moi tout ça au laogaï… comment crois-tu que j’ai fait pour avoir la paix… ?

On parle de millions de victimes… comment reçois-tu ce propos que tu tenais à l’époque où tu étais Grand Timonier? « La bouse de vache est plus utile que les dogmes, on peut en faire de l’engrais… » et dans un autre texte tu désignes « le peuple comme de la bouse de vache… » autrement dit tu considères le peuple comme un engrais…

C’est bien possible! Comment il dit votre cinéaste… j’ai vu le film… bien très bien… ah les « modes-philosophes-français »… non, celui-là n’est pas philosophe celui qui a fait le film « Tout ça pour ça? » mais quel romantisme… toi aussi tu pratiques la sodomie des diptères… mais mon coco regarde les livres d’histoire… tu as un cuistre qui me critique et dix philosophes « germanopratins » se dressent sur leurs ergots… révise ton dossier… y’en a même un qui prétend que le stalinisme et le maoïsme ne sont pas des communismes authentiques… il se déclare pur coco… le rigolo… c’est pas en millions qu’il va faire table rase… c’est par milliards… allez-donc lire Miss Zhang c’est comme les thérapies des psy… ça soulage… en période électorale… ces intellectuels français sont vraiment intello… de mon temps les intellectuels les 知识 分子 zhishi fenzi... on les envoyait à la campagne… comme ils savaient remuer la merde… avec les paysans ils étaient servis…

Et moi… je vais te dire… je m’en contre-fous! D’ailleurs j’ai demandé que l’on mette mon Petit Livre Rouge en titulus… j’en ai vendu 100 millions… tu demanderas à ta Miss combien elle compte en vendre… ah! ah!

A ta santé 干杯 gan bei…

                                                                       Gentilés  
                                                                       Si le voulez bien
                                                                       Lisez suite jour prochain
                                                           Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes
                          Article dirigé traduit composé écrit diffusé par Wei Zhi…

 

 

 

Koba ou la sombre rémanence N°37 « Mademoiselle Zhang »

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La camarilla siégeant en sa demeure… accueille ce jour : « Les Editions Alain Iametti » qui viennent présenter le dernier opus de alain harmas : « Mademoiselle Zhang »
                                               Composition du cénacle

Sosthène Grumeucheux : célèbre grand caméléon Hexagonal… il fut successivement…  : marxiste, léniniste, stalinien, trotskiste, titiste, castriste, maoïste et enfin régimiste… comme tous nos penseurs modes-philosophes sachant penser…   

Luigi Pirandello : on ne présente plus le Sicilien qui disait « Ma vie? Que dire, si ce n’est peut-être que je ne la vis pas, mais que je l’écris »

Raphaëllo : il eut le privilège de peindre les appartements du pape Jules II… dans lesquels sa sainteté… hé hé confessait les jeunes dames… en privé… hé hé… con fessé…  hé hé.  

Sosso allias Staline :  sans être devin il fut divin, le petit père des peuples… il était très sévère pour que ses ouailles respecta l’ordre… on ne sait si on doit calculer en plusieurs dizaine de millions les rectifications par goulag qu’il ordonna… 

Atharexa :  fut une pasionaria… elle s’expatria du côté de Larchy petit village où les chiens ont le droit d’aboyer selon leur bon plaisir… en tout lieu sauf sous les fenêtres du notable… local…  

Matriona : eut le privilège d’être la cuisinière-conseillère-du-siège-souffre-douleur de Sosso Staline… elle revint à Larchy pour finir ses vieux jours mais dans une autre datcha que le totalitaire

Wei Zhi : est celui par qui l’écrit fut… qui est-il cet inconnu… certains murmurent qu’il serait le rédacteur de « Mademoiselle Zhang »… l’homme est secret… il vient masqué car le forces… contraires veillent… 

Pour cette grande première le Grand Timonier Mao lui-même s’est annoncé oh gloire à la lumière inactinique du Liiiiiiiiiiiiiiider…

Gentilés nous allons vivre un « susse-panse » indescriptible… inouï … triphasé… cosmique énorme… voilà tous les acteurs réunis…

… je vous le dis en vérité…

                                                                       Gentilés  
                                                                       Si le voulez bien
                                                                       Lisez suite jour prochain
                                                           Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes
                          Article composé par le Grand Mao… quel brave homme.