Une saison en crétinisme… dernier papier avant les vacances…

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C’était le 26 juillet… les primates en rient encore…

Gentilés d’ici, d’ailleurs, du cosmos, avant de partir en vacances… il vous faut lire le dernier article que mon cher Sosthène Grumeucheux… journaliste libre… me manda…
Depuis qu’il fait sa revue de presse quotidienne, il a vendangé des banastes de lieux communs pondus par ses confrères. Lesquels furent utilisés dans la rédaction d’un article sur le thème du 26 juillet 2022 à l’Assemblée… la fameuse cavalcade que les donzelles de la NUPES !… à tes souhaits ! exhibèrent… dans un élan créatif compulsif et bien sûr collectif… supposé ironique…
Il ne s’est pas gêné dans son article…
Suivons son alphabet qui illustre la démarche de ces dames…

Mon cher Ange Boufaréu…
J’étais présent ce jour-là, où elles imaginèrent cette bouffonnerie. Gustave que tu adores et je te comprends, me soutint pour ouvrir le premier tableau…

A : ailes
« Ce n’est pas tout d’avoir des ailes, il faut qu’elles vous portent. »
En ont-elles l’envergure… le plumage… le ramage… le caquetage… la suite nous le dira… néanmoins, je pense…

B : balle
« Qu’elles se tirent une balle dans le pied »
Car j’ai entendu beaucoup de rumeurs délirantes…

C : cris
… Entre autres une cacophonie « de cris d’orfraies »
Qui, pour l’instant, ne semble pas les effrayer… tu sais l’été… les uns comme les autres font passer sur les antennes bon nombre de dérives croquignolesques… que nul n’écoute… pendant le bronzage…

D : donne
J’ai eu le privilège d’interroger l’une d’elles… elle affirme que la cravate telle qu’elle la porte va « changer la donne »… cette expression illustre le côté « poker » de leurs gamberges… elles se comportent telles des groupies sous les regards du gourou aux allures trotskistien-rassembleur… des NUPES… à tes souhaits !

E : envier
Un journaliste étranger… Donald Brown… non pas ce Donald Brown… je te parle de Donald Brown… faut pas confondre… me disait en anglo-US, épicé de chewing-gum Wrigley cannelle… qu’il avait lu un canard French qui écrivait « We have chance… with that these babe : Que le monde nous envie ! »
Tu sais Ange : « a babe » est une belle nana… c’est sa traduction… oh l’envie quand on ne sait ce qu’il y a derrière…

F : forces
Donald Brown… le même… m’affirme que ces femelles sont des « forces vives »…
Ah bon dis-je pourquoi? Ben c’est bien trouver ça… porter une cravate… alors que ce sont des femelles… ça c’est pas couillon… ça habille d’un chic… la « french touch » Donald se croyait à un défilé de mode d’un couturier des faubourgs… 

G : gain
Tout ça fait du cinéma… pour Hollywood… mon pauvre Donald… mais c’est du « gagne-petit ! »… là, il a fallu que j’explique longuement l’oxymore… car pour Donald… gagner signifie gros… petit n’a aucun sens… il pense gagne-gros…

H : horreur
Mais si Donald a horreur du petit les damoiselles ont une autre horreur… elle citent souvent Jules Renard lequel dit : « L’horreur des bourgeois est bourgeoise ! » car ces dames sont toutes des prolétaires (sic)… en citant Renard elles pensent guillotine… et pourtant… elles siègent dans l’hémicycle… élues… par le bon peuple… enfin le peuple…

I : impacter
Là… pendant cinq ans…bien que le verbe soit incorrect pour l’Académie française… faudra-t-il utiliser cet anglicisme… car « elles ont besoin de projets qui ont du sens… porter une cravate… serait l’un de ceux-là… pour impacter le réel. » ainsi, délaissant la politique (quoi que) elle font du cinéma pour qu’on cause !

L : lignes, lever de boucliers…
Je retrouvais Donald sur cette ligne… popularisée par le rugby… il me dit entre deux rafales de photos numériques de son reflex japonais… mais : « c’est comme ça qu’elles font bouger les lignes ! »il venait de changer de chewing-gum du Wrigley à la menthe… et en face c’est « Une levée de boucliers… contre les gamines ! » ça l’amuse… il me raconte son dernier match contre les Dog de Chicago… où il inscrivit deux essais… 

M : majeur pour monter au créneau
« Mon cher Sosthène, mais c’est un acte majeur ! la création de ces nanas ! »
Tu sais mon cher Ange que ce mot me donne la castapiane ( une sorte de chiasse courante) car ce mot est d’un tel lieu commun qu’il n’a plus aucun sens…
Songe : Scarlatti est un compositeur majeur… le risque incendie est majeur… les inégalités sociales sont majeures… la fusée nord-coréenne s’est écrasée en mer : un revers majeur pour Pyongyang… François Furet marque une rupture épistémologique majeure avec son « La révolution française »… l’État français a classé les archives de Foucault « un intérêt majeur pour le patrimoine »… Alstom décroche un contrat majeur… le président PS commet une faute majeure avec les impôts (s’il n’y avait que là !)… rencontre OM – Ol incidents majeurs… le vol ultra-long courrier un enjeu majeur pour les affaires… nouvelle crise politique majeure en Israël…
Depuis, on ne compte plus « les montées aux créneaux contre tout majeur dévoilé ! » de députés dépités.

N : noir
Depuis la naissance du wokisme… je n’écris plus, je ne pense plus, je ne dis plus : noir…
Tu connais ma prudence sur l’emploi de noir… maintenant lorsque je vais dans un bouchon… je demande un caoua… car…

« Le signifié désigne la représentation mentale du concept associé au signe, tandis que le signifiant désigne la représentation mentale de la forme et de l’aspect matériel du signe. » tu piges? Si tu commets une légère erreur tu t’emberlificotes dans le signifiant vers le signifié, là tu es accusé de racisme… et autre puissance X en isme… là tu crains pour tes yeux… si ton propos renferme l’hypothèse d’erreur dans la désignation mentale de la chose… ces dames sont accro sur ce point… c’est leur fond de commerce… Take care !
Passons !

O : occulte
« L’occulte a toujours fasciné l’inculte » ! ai-je lu. Mais, j’m’doute… je ne connais pas le niveau d’inculture… pourtant je suis certain que ces femelles ont in culte…
Ah ! ce n’est pas le sujet.

P : palpable
Lorsque les filles sont arrivées devant les autres élus endimanchés-ripolinés… les iceux se sentirent tout couillon : « La tension était palpable ! »  Je les comprends…

Q : quotidien
Car pour tout député qui se respecte à défaut de respecter les autres… le cravate au quotidien est une sinécure quasi pavlovienne… et voilà que les minettes se gaussaient de cette parure… assurément c’est le nœud qui les attire…

R : recadrer, retoquer, rafler la mise…
Quel bel enchaînement… car le nœud, la cravate… font partie des prolégomènes cinétiques de la pantomime… préludes où le lider-massimo des cravatées montant sans cravate à la tribune va éructer son recadrage… à l’encontre du pouvoir…  retoquant en emphase… et victorieux nantis des deux oreilles et la queue quitte l’estrade en « raflant la mise »en scène.

S : signal
Là, sous les applaudissements des NUPES… à tes souhaits !… standing ovation of course, des seuls NUPES… oh tu t’enrhumes… on se gargarise après avoir entendu ce :
« Signal fort ! »

T : thuriféraire
Dans un coin perdu au milieu d’un tiers de l’hémicycle… Un député LREM se fait thuriféraire de la bonne parole… ces dames s’en contre-foutent…

U : ukase
La présidente de la séance… devant le bordel… émet un conseil de « savoir-vivre »… Réplique d’une citoyenne voix forte « J’appelle ukase tout décret autoritaire… » puis voix basse… « ça vexe le gouvernement ! »… voix haute… « rires ! »

V : vert, voie royale.
Donald Brown… me souffle… « Le vert est synonyme de vertu… non ? L’écolo serait vertueux ! »
Je tente de lui expliquer que le vert est une couleur… la longueur d’onde du vert serait un élément physique calmant d’où sa qualification de vertueuse… quant à l’écolo… pour ses belliquosités… belliqueuses, il déploie une couleur proche de celle de l’hémoglobine… celle de la : « voie royale qui les anime ! » 

W :
Waouh… répond Donald… ça c’est fort !

sans commentaires

Mon cher Ange Boufaréu… il ne reste que les lettres X et Y… que je traiterai… pour souligner que XY est le système chromosomique sexuel humain… qui induit la masculinisation de l’individu… la cravate et son nœud pour symbole étant la confirmation que ces dames sont envieuses… quelle mutation!
C’est le bon signe de l’évolutionnisme que Darwin attendait…
Pour conclure, laisse-moi te citer ce cher Augustin Cochin, que tu as bien connu dans tes pèlerinages… au début des années 1900…
Je fais le lien… entre « La révolution et la libre-pensée » de Cochin et NUPES… à tes souhaits !

C’est « La destruction de tout organisme politique, corps d’État, corps professionnel, patrie ; destruction de toute foi, de toute idée commune, esprit de corps, patriotisme, et surtout de l’idéal religieux : cela peut s’appeler aussi la liberté, car en même temps que des soutiens et des appuis, il y a des liens, des barrières, des disciplines.
Ainsi, nous retrouvons ici le libéralisme négatif. C’est le seul sens que puisse recevoir le mot liberté, dans une Société. » Je rajoute : Société = NUPES.

Mesurons à quel point la pensée de Augustin Cochin était prémonitoire… 

Gentilés… amis… d’ici… d’ailleurs… de la noosphère… du cosmos… aujourd’hui je m’en vais… je me tais… je vais ruminer dans un « caïre » un coin perdu… pour me ressourcer… je vous bise… je ne vous donne qu’un conseil… tenez-bon tati…

                                                           Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes

                                                                       Gentilés  
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                                                                                     L’Ange Boufaréu

 

Vagues de « pruts » et autres flatulences…

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Gentilés de la noosphère du cosmos… et au-delà…

Depuis ma dernière station le 26 mai, ici, en hexagone… dont le monde entier nous envie l’art de vivre… si, si ! nous avons vécu deux grands « pruts » flatulences si vous voulez… farts… consécutifs aux borborygmes d’indigestions… longtemps accumulés…
Ils commencèrent en l’an 2007… lorsque le « résident » à peine intronisé cocufia ses électeurs en recrutant des « gauchistes »… le suivant « résident » spécialiste de l’anaphore « grubatrosugilostract » et accessoirement porte-parole de « mon ennemi c’est la finance (sic) et re (sic) »… enfin le dernier « résident » en fonction, celui-là même qui oriente sa vision selon le creux des vents de la rose des vents… donc 17 ans pour qu’éclatent les authentiques « pruts » puants après deux séances des législatives… qui révélèrent le gigantesque merdier des flatuosités interconnectées triphasées…

Toi! ô Jiang Jun! que t’inspire cette situation ? Tu peux parler… sache que tout restera entre-nous… tu peux parler sans crainte… la parole sur ta main, la main sur ton cœur, ton cœur sur ton portefeuille… tu vois ce que je veux dire !

Lecteurs, je vous rappelle que nous avons invité le Général Jiang Jun… qui de façon cyclique nous fait l’honneur de venir nous faire un « coucou » tout les 25 siècles dans notre chère thébaïde… « jadis » n’est pour lui qu’un instant cosmique autant abrahamique que dynamique…

Ah !… take care Jiang Jun va parler
Mon cher Ange Boufaréu…
C’est moi… merci grand Jiang… de l’affection que tu me prodigues…

Comme je le disais la fois passée…
Si nous voulons que la gloire et les succès accompagnent nos armes, nous devons jamais perdre de vue : la doctrine, le temps, l’espace, le commandement, la discipline.
C’est dans ces cinq matières que se trouve la voie de la victoire.
Or… Ange…
Or… Jiang…
Le guy élu…
Tu veux dire… le « résident »…
Si tu veux… mais tu sais chez nous, on fait comme ici…
Mais encore ?
Tu causes bien le « franglais »… nous on s’est adapté avec le « zhōnglais »…
Magnifique…
Donc je vais te révéler ce que ton 水仙 Shuixian…
C’est qui ça…
Ben ton « résident »
On traduit résident par Shuixian ?
C’est une métaphore…
Eh bien traduit donc la métaphore
Est-ce bien nécessaire ?
Oui!
Bon : Shuixian signifie narcisse… souvent on a recours à ce détour pour éviter les méprises… dialectiques… on donne dans la didactique tu comprends… pour être clair.
Bien sûr… donc le Shuixian aurait dû…
S’il avait respecté les cinq règles, il serait devenu ipso facto… au fait, tu observeras que l’on a aussi intégré le latin…
Quel talent !

Ipso facto donc il devenait celui qui eut répondu à la première hypothèse des trois synthèses :

« Connais ton ennemi et connais-toi toi-même ; eusses-tu cent guerres à soutenir, cent fois tu serais victorieux »

Or, il ne le fut pas !
C’est ça…
Tu peux nous expliquer…
C’est simple… il croyait que sa belle gueule de Shuixian était suffisante, elle avait fait ses preuves pendant cinq ans… or depuis 2007… tu votes à droite on te fourgue une politique de gauche… tu anaphores en hurlant sur les financiers qui ponctionnent la glèbe… enfin tu chantes ni/ni souvent, en même temps toujours, et surtout tu craches sur la culture… voilà la récolte…
Tu préconises quoi ?
Attends voyons la seconde hypothèse :

« Si tu ignores ton ennemi et que tu te connais toi-même, tes chances de perdre et de gagner seront égales »    

Il est en train d’évaluer ses chances…
Sans doute mais… n’oublie pas la dernière hypothèse…

« Si tu ignores à la fois ton ennemi et toi-même, tu ne compteras tes combats que par tes défaites »

Quel est ton avis… final… peut-être finaud…
Tu sais mon cher Ange que mes conseils sont recherchés par les grands de ce monde… songe que Clausewitz lui-même m’appela pour que je lui baille les conseils utiles et nécessaires pour bouter ton Napoléon… et même je peux te dire confidentiellement que l’aide de camp de l’Empereur m’avait téléphoné pour que je vienne conseiller l’empereur… Que crois-tu qu’il ait dit… ?
Je ne sais !
Il n’avait pas besoin de moi… alors, j’acceptais de voir la coalition… j’avoue qu’ils ont été généreux…
Et l’Empereur ?
Tu connais le reste… loin sur une île… et pourtant j’avais la solution…
Et pour nôtre… shui…
Tu sais qu’il a étudié un célèbre Italien… Machiavel… je crois qu’il a conservé beaucoup de connaissances…
Il considère que :
« Gouverner, c’est faire croire ! »
Il dit aussi :
« Gouverner, c’est mettre vos sujets hors d’état de vous nuire et même d’y penser ! »
Enfin… il pense que :
« Le hasard gouverne un peu plus de la moitié de nos actions, et nous dirigeons le reste. »
Crois-tu que ce viatique soit suffisant pour cinq ans ?
« la seule question qui vaille est de savoir comment il va conduire l’évolution de ce peuple… de cette culture… de ces traditions… tu vois Ange… ce mec, il n’en a rien à cirer de l’hexagone… et même… tout semble aller vers… une belle déconstruction… ça! »
« … ça… ? »
« Comme pour Napo… ton guy rejettera tous les conseils… » il n’en fera qu’à sa tête!
Ah ! terminons, je dois aller voir les Russes… « tu supprimeras : ton guy, rejettera tous les conseils… de ton compte-rendu… ce propos ne sert à rien… mais tu conserves Shuixian… au fond tu fais comme tu veux! »
Et le peuple?
Le quoi..? Mais mon pauvre Ange… le peuple… tu me fais rire… mais si tu m’invites à nouveau je te présenterai mes analyses… sur ce peuple!

Jiang Jun… grand seigneur demanda un fēn 分*  pour le conseil…
(*Précision du lecteur-correcteur 1 分 = 1 centime)

谢 谢! 大 将 军  xiexie ta jiang jun (merci grand Jiang Jun)

                                                Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes

                                                                       Gentilés  
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                                                                                     L’Ange Boufaréu

 

 

« Ce qu’il advint lors de la rencontre entre Jiang Jun et Raoul L. » Vingt-et-unième station.

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(Libre interprétation des mémoires de Sima Qian historien chinois de l’époque des « Royaumes combattants » de – 453 à -221 avant J.C. qui traita des vies illustres dont celle de Sun Tse, lequel écrivit: :  « L’art de la guerre »  孙子兵法… Sun Zi Bing Fa.)

Ils sont deux… le silence était impressionnant après tant de tumultes…
Ils s’observent… chacun en bout de piste d’un aéroport…
Les heures filent… aucun atterrissage… aucun décollage… aucune vie… personne ne vient vers eux…
Pendant trois jours… progressivement ils ont avancé leur siège…
Ils se sont presque rejoints…
Ils sont face à face…
Dix mètres…
Deux mères…
Un mètre…

ici…           là…

… mon nom est Jiang Jun.
… moi, c’est Raoul L.
… je suis général et toi ?
… on m’a classé chez les « nouveaux philosophes »… je te connais… Sima Qian parlait de toi… je ne pensais pas te rencontrer… ici…

… qu’est-ce qu’il dit Sima ?
… attends je vais ouvrir ma tablette, elle sait tout… j’ai lu plusieurs fois l’introduction concernant ton traité de la guerre… écoute…
… je connais…
… oui… mais le lecteur…
… ça existe encore ?

… Jiang Jun est un homme du Qi. Il fut reçu par le roi Helu du royaume Wu :
« J’ai lu les treize chapitres de votre « Traité de la Guerre » lui dit le roi. Pouvez-vous me faire une petite démonstration sur l’entraînement des troupes ? »
… certes !
… pouvez-vous essayer avec des femmes ?
… c’est possible !
Alors, on fit sortir du palais cent quatre-vingts belles femmes. Jiang Jun les répartit en deux équipes, nomma à leur tête les deux concubines préférées du roi et ordonna à toutes de tenir une lance.
… savez-vous reconnaître votre devant, votre dos, votre gauche et votre droite ? demanda Jiang Jun.
… nous le savons !
… quand je dirai en avant, regardez devant vous, si je dis à gauche, tournez-vous vers la gauche ; à droite, tournez-vous vers la droite ; arrière, tournez-vous vers l’arrière.
… d’accord !
Il donna les sabres et haches de guerre… en répétant cinq fois les explications.
Il fit donner du tambour et commanda :
À droite ! Toutes les femmes éclatèrent de rire…
… mes explications n’étaient pas claires… mes ordres n’ont pas été compris… c’est ma faute.
Il répéta ses explications plusieurs fois puis… il fit donner du tambour et commanda :
À gauche ! De nouveau les femmes éclatèrent de rire…
… si les ordres ne sont pas clairs et n’ont pas été compris, c’est la faute du commandant en chef… mais si les ordres étaient clairs et s’ils n’ont pas été obéis… c’est la faute des officiers !
Dès lors Jiang Jun prit les dispositions pour trancher la tête des deux concubines chef…
Le roi affolé envoya quelqu’un pour dire :
J’ai compris que vous êtes capable d’utiliser une armée ! Ces deux femmes sont mes concubines préférées sans qui la nourriture n’aurait plus aucun goût pour moi… laissez-les en vie !
… vous m’avez donné l’ordre de prendre le commandement en chef… or, celui qui est à la tête d’une armée ne reçoit d’ordre de personne, pas même du roi.
Il fit décapiter les deux femmes…
Puis de nouveau il frappa le tambour…
Les femmes tournaient à gauche, à droite, devant, derrière, s’agenouillaient, en respectant rigoureusement les règles sans qu’aucune n’ose prononcer un mot.
Jiang Jun envoya un messager :
Vos troupes sont prêtes, vous pouvez les éprouver et venir les inspecter. Il suffit que vous vouliez les utiliser et elles pourront même traverser l’eau et le feu.
… allez dit le Roi… je ne veux plus vous voir…
… le roi apprécie la théorie… mais ne souffre pas la pratique ! »

Silence…

Raoul L : le roi avait compris… il était inutile de couper la tête aux deux femmes…
Jiang Jun : la nomination du général appartient au domaine réservé du souverain… la décision de la bataille est celle du général… au vu des résultats, le roi décidera.
Raoul L : que fais-tu de l’humanisme… le roi aimait ses femmes…
Jiang Jun : Le roi a dit « Pouvez-vous essayer avec des femmes ? » c’est qu’il voulait éprouver toutes les situations, dans une guerre, l’ennemi ne fait pas de différence : hommes, femmes, enfants, vieillards… ils sont tous opposants… le roi voulait une preuve… il l’a obtenue.
Raoul L : … le roi reste le souverain qui décide…
Jiang Jun : il voulait le réel… mais pas des mots… dans la guerre, le général guide les opérations pour la victoire… s’il perd il sera jugé… s’il gagne ce sera le triomphe du roi qui aura su choisir son général… n’as-tu pas fait la même chose, lors de ta dernière guerre ?
Raoul L : je reste sur cette noble idée qu’il ne fallait pas exécuter les femmes.
Jiang Jun : tu joues sur les éléments… une femme nommée « officier » perd son sexe et gagne une fonction… c’est l’officier qui a désobéi… je suis général, je suis nommé pour cette qualité, je ne suis pas moraliste… le roi me demande de diriger la guerre… on ne fait pas la guerre avec de la morale…
Raoul L : c’est primaire…
Jiang Jun : dis-moi Raoul L. … tu as dit : on m’a classé dans la catégorie des « nouveaux philosophes ». Pourrais-tu être dans une autre classe ? Celle des anciens ? Mais ceux-là n’étaient-ils pas assez philosophes pour toi ? Es-tu donc philosophe, nouveau-philosophe ou autre chose… ta mouvance n’aurait-elle d’autre niveau que celui de ta propre classe ?
Raoul L : question étrange !
Jiang Jun : tiens donc, mes questions sont étranges !
Raoul L : quelle est la justification de ta question ?
Jiang Jun : Tu me demandes des justifications… et tu n’as pris aucune précaution pour qualifier mon acte : d’inutile. Je répète : je suis général… ni ancien général… ni nouveau général… ni autre type de général… seulement général… J’adhère à l’idée que le roi ait la gloire et les succès… j’applique la règle : celle de la doctrine.
Je constate que la tienne : ta doctrine vire comme une girouette… : tu es philosophe ancien… nouveau-philosophe… on te classe là… tu te classes ailleurs… tu clames des causes sans mandats… tu te drapes à grand bruits dans des facettes… ta génération prétend créer de nouveaux penseurs… sache qu’un général commence toujours par définir la doctrine de son adversaire pour l’affronter…
Raoul L : la doctrine est un carcan… elle doit s’adapter…
Jiang Jun : c’est ça, comme un caméléon… mais, sache que la guerre est intemporelle… à preuve, depuis 27 siècles les peuples du monde s’inspirent de mes théories, car les hommes qui veulent le pouvoir sont toujours les mêmes… seuls les « nouveaux-philosophes » prétendent le contraire… tout en s’inspirant de leurs méthodes…
Raoul L : il faut repenser les liens, la démocratie est la voie…
Jiang Jun : tu veux parler de l’habillage du pouvoir…
Raoul L : j’ai consacré ma vie à harmoniser les rapports entre les peuples !
Jiang Jun : … d’où vient cette vertueuse intention?
Raoul L : la raison !
Jiang Jun : si c’est la raison… pourquoi ne t’attelles-tu pas à la déraison à l’insécurité à la désunion qui règne chez toi… dans l’hexagone ?
Raoul L : j’œuvre pour l’humanité…
Jiang Jun : l’hexagone est trop petit pour toi…
Raoul L : je réveille la conscience de l’homme…
Jiang Jun : tu clames cette farce pour ta propre gloire…
Raoul L : depuis toujours je milite…
Jiang Jun : tu emploies les mêmes qualitatifs que tu brandis depuis le début de ton prédicat, tu as appartenu à toutes les époques du marxisme pur au libéral-étasunien impur… c’est ça ta doctrine… elle est résumée dans le qualificatif « nouveau »… et comme chaque matin est nouveau… tu adaptes ta doctrine… à la conjoncture… nouvelle !

Raoul L : … sauver l’humanité tel est mon engagement…
Jiang Jun : c’est ça, un « passant engagé » qui se veut immortel… depuis 27 siècles, tu es le millième à prétendre diffuser le nouveau prédicat sur des barricades vantant des théories et faisant fi des pratiques… c’est « L’éternel retour » qui te taraude…
Le souverain décide des orientations… le général n’est qu’un moyen… il doit agir selon les règles de la doctrine… le roi doit savoir qu’il vaut mieux deux têtes qui tombent que 50 millions de morts qui ne se relèveront jamais… dans un royaume détruit…
Pour toi, les anciens étaient trop antiques… ta génération et ses thuriféraires ont créé les fameux « modes-philosophes » qui s’emparent des théories du moment…
Tu n’es ni général soumis aux Règles…
Ni souverain lié aux Lois…
Tu te prétends être au-dessus de ce cadre… alors… tu ratiocines sans fin pour ta propre gloire.

Silence…
Soudain une annonce…

« Les deux derniers vivants de l’humanité sur la noosphère sont invités à se présenter au comptoir d’enregistrement, pour le dernier vol aller-simple vers les cieux.
Embarquement immédiat ! »

                                                  Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes

                                                                       Gentilés  
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                                                                                     L’Ange Boufaréu

 

 

 

 

 

« Métamorphose » à la manière de… Kafka N°20

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Un matin, au sortir d’un rêve agité…

Un homme…
l’honorable Lebai Harnais originaire du Sud-ouest, géniteur de plusieurs ouvrages dont : « A bu de pouvoir » plumitif sur Nicolas 1er… il avait aussi enfanté un mouvement centriste qui se décentra vers le ni ni… il était plongé dans une morne morosité… laquelle voyait le flux du temps trépasser devant ses regards hagards…
Un téléphone…
Soudain un son tintinnabula le rappela au présent… de l’indicatif(sic)
Une femme…
C
’était Gente Colombe des Traboules qui avait déclenché le grelot… chimérique.
Ils causèrent, les minutes furent historiques… nous allons voir pourquoi…
Jadis, Lebai Harnais et Gente Colombe des Traboules s’observaient de loin…
Chacun sur son strapontin, calculait le moment où il aurait le plus de chances de supplanter l’autre… hélas du plus loin que sœur Anne pouvait se remémorer… elle ne voyait que la poussière qui poudroyait sur leurs épaules et l’herbe qui verdoyait entre leurs jambes… à cause de l’immobilisme… leur carrière s’amenuisait… se ratatinait… s’escagassait… vint le coup de grelot de Gente Colombe des Traboules…
Un couple...
Là, entre le beau pur-sang Lebai Harnais et Gente Colombe crème des Traboules, on conclut une union… Darwin en resta bouche bée… dame une union d’un cheval, certes pur-sang gascon et une colombe crème native des traboules… avouez : c’est pas banal…
Personne n’en sut rien… ni les gazettes, ni les scribes, ni les fabliaux, ni les lucarnes lumineuses, ni les raconteurs planqués sous les lits nuptiaux…
Quelques jours plus tôt, l’un sous le Chanel l’autre au-dessus du Bras de Mer… franchirent l’espace… là-bas dans le secret le plus total… ils rencontrèrent l’éminence… la sommité… la révélation… j’ai nommé le docteur Aldous Huxley…
Une nuit… 
… au sortir d’un coït triphasé… ils enfantèrent…
Aldous préconisa la fécondation… in vitro, qu’il avait théorisé dans son « Meilleur des Mondes ». Le docteur Huxley avait conseillé cette solution in vitro, parce que chaque jour, elle était contrôlée, permettant une génétique inouïe originale… libérant enfin les quidams géniteurs qu’impose l’absurde conception vivipare… plus de hasards… le rêve matérialiste total…
Une progéniture…
Le « Petit » fut prénommé Ἐμμανουήλ Emmanouēl… Manu pour les intimes…
Moi, le père, Le Bai Harnais je l’ai placé sous le signe de la transcendance… jupitérienne
Moi, la mère, Colombe des Traboules, plus modeste, je l’ai voué à l’immanence… des Guignols de la presqu’île…
Un programme…
Chaque stade de l’avancement du développement fut judicieusement fertilisé… par des programmes ad hoc : du concentré de Machiavel, de la pâté de social-démocratie, du feuilleté de Smith Riccardo aux enzymes marxiste… des extraits de logarithme bancaire principalement ceux dits du « blason rouge »… à haute doses… sans oublier les concepts ni, ni…
Les parents… discrètement… le regardaient pousser…
La croissance fut rapide et exponentielle… mais dans un premier temps contenue…
Des gourous…
Afin de sublimer l’éclosion, il fut placé chez un premier tuteur… là, il pouvait réciter par cœur les textes de Machiavel… éditions de la Pléiade par le début… puis par la fin… les pages pairs… suivies des pages impairs… sans oublier les référence en latin, grec…
Nicolas 1er qui avait des idées… organisa un groupe de réflexion… francisé « think tank » sous la houlette d’Athalie… qui interpella la racine du rêve de Manu…
« Tremble, m’a-t-elle dit, fille digne de moi.
Le cruel Dieu des Juifs l’emporte aussi sur toi.
Je te plains de tomber dans ses mains redoutables,
Ma fille. »
Un être ah! ça mais! 
Manu répliqua… Premièrement : je ne tremble jamais ! En second, je ne suis pas une fille ! Quant aux Dieux laisse-les où ils sont ! Je n’ai pas besoin d’eux, je me sortirai toujours de toutes les mains redoutables !
Oh joie des géniteurs!
Le Bai Harnais son père… Gente Colombe des Traboules sa mère… étaient comblés…
Car voyez-vous lecteur… à quoi pensent les parents lorsqu’ils éducationnent leurs enfants… ils pensent à leurs retraites… ils la veulent en or.
Andiamo crescendo…
Alors le bambin… prit la direction des « Rouges Blasons » où il fit merveille… le père et la mère attendaient avec ravissement le pactole futur…
Lors d’un conseil restreint avec les géniteurs… un prophète séfarade conseilla de placer le petit chez un Batave qui menait gros train de vie… du côté du Faubourg Saint-Honoré…
il devint total secrétaire de son palais…
il devint si total… que le Batave… se retira dans un gynécée… là, il put exercer ses talents cachés…
Manu 1er prit place…
Le Bai Harnais paternel… obtint rente mais quelques inscriptions refirent surface et… il dut se retirer… mais non loin… il planifiait sur papier papyrus… il méditait aussi quant à la protection très mineure que la progéniture avait exercée pour sa protection… il en fut marri.
Gente Colombe des Traboules maternelle reçut tel l’oblat, l’insigne joie de vivre non loin de son bambin… se faisant… Gente Colombe des Traboules constatait jour après jour… l’indocilité de son pilon… lasse elle s’en revint du côté des Traboules…
Indépendance…
Il n’en faisait qu’à sa tête…
Parfois…
Le Bai Harnais… père
Gente Colombe des Traboules… mère
Se retrouvaient en des lieux secrets…
L’âge, les dieux, les juges, les autres… enfin Manu… se penchaient sur leurs rhumatismes… il apportait quelques fleurs… des immortelles surtout.
La jeunesse est ingrate.
Enfin Manu comme César : veni, vidi, vici… terrassa… la Dame qui prétendait lui ravir la place… ah ça mais !
Enfin…
Voilà que Manu succéda à Manu… le temps est infini…
Les anciens sceptres quinquennaux n’en sont pas revenus…
Darwin est de retour pour ajouter un second volume à cette « évolution »… scrogneugneu
Huxley se frotte les mains : ça c’est bon pour les affaires…
Le Bai Harnais… se morfond…
Gente Colombe des Traboules… se confesse… elle fait le Point
Lors d’un dernier concile, les parents… discrètement… avant l’intronisation et le prédicat des cinq années à venir… racontent…
« Au fond Manu… de l’Hexagone… il s’en fout…
Il a avoué… qu’il allait comme l’ancêtre Zeus, devenir un taureau blanc… orné d’une corne au front en forme de croissant non loin du prophète… il ira folâtrant dans les prairies… séduire Miss Europe… c’est sûr… certain… écrit… elle montera sur sa croupe… elle est déjà montée sur son dos… alors ce sera la fin de l’histoire…
Depuis qu’il est sorti de son bocal… il ne pense qu’à ça !
Hélas… nous sommes des parents… jobardisés ! »

« Si cela peut vous consoler… « oh!dieux »… parents : c’est que vous n’êtes pas les seuls ! Oh! les ancêtres… vous aviez confié votre coït au Meilleur des Mondes… ne vous étonnez point d’avoir une progéniture Nouveau-Monde… vous avez voulu jouer aux dès de la métamorphose… cueillez le résultat! »

                                                    Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes

                                                                       Gentilés  
                                                                       Si le voulez bien
                                                                       Lisez suite jour prochain
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                                                                                     L’Ange Boufaréu

L’Anaphore fait l’élu… N°19 veille d’élection…

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Sosthène Grumeucheux… se plut à rassembler dans un plumitif ma foi fort dodu… les mots qui surgirent… spontanément ciselés par les conseillers MacChnuf… pour les caciques en vue du strapontin du Mont-Ticule élyséen… il me l’a baillé… il commence par Auguste… il se termine par une attente… insoutenable… dans les rédactions la tension est palpable… le susse-pense est torride… une suite d’anaphores… bien de chez nous…

Moi Auguste élu… je ne serai pas un cul-terreux… je serai, en – 19 av J.C. le premier empereur romain… à la suite d’un arrangement avec le sénat…

Moi Justinien élu… je ne serai pas le dernier grand empereur romain mais le premier grand empereur de l’Empire byzantin…

Moi Henri VIII élu… je ne serai pas aux ordres du Vatican, je l’expulse manu militari, car il ne veut pas me divorcer de ma sixième femme, je suis le créateur d’une nouvelle religion « Hosanna in London Déo. »

Moi Mao Zedong élu… je ne serai qu’aux ordres de moi-même pour être le premier président communiste de la Chine en créant une nouvelle dynastie… après la dynastie Qing 清 « Lumineux » voilà la dynastie Hong 红 « Rouge »

Moi Joe Biden élu… je ne serai pas cacochyme, je serai le premier président US le plus âgé… le premier enfin à vendre du gaz de schiste aux Germains… le suivant à fracasser l’Europe… merci Vladimir…

Moi François Mitterrand élu… je ne serai pas vaincu pour ma troisième participation à l’élection au strapontin suprême… je serai le premier président socialiste de la Ve République et par-dessus tout : géniteur de la droite extrême…

Moi François Mitterrand élu… je ne serai pas terrassé par les ordonnances médicales, c’est moi qui contraindrai les médecins au silence… je serai le seul premier président qui a vécu deux mandats de sept ans… j’ai tant couvé la droite extrême…

Moi Jacques Chirac élu… je ne serai pas le premier président qui craint les socialistes… ah ça mais… je dissoudrai l’assemblée… et j’aurai un Premier ministre socialiste sous ma surveillance… j’ai fait le dernier mandat de sept ans…

Moi Jacques Chirac élu… je ne serai pas le premier président qui dialogue avec l’extrême droite entre les deux tours… je serai le premier président qui aura fait un mandat de sept ans et un rabougri de cinq ans…

Moi Nicolas Sarkozy élu… je ne pactiserai pas avec les bobos socialistes… ils deviendront mes ministres pendant mon quinquennat, ils me remercieront lors d’un bugne à bugne célèbre par leur candidat anaphorisant… en tant qu’euphorisant…

Moi François Hollande élu… je ne serai pas le complice de la finance qui est mon ennemi… je serai le président qui renonça à un second mandat… moi, président normal, je ne voulais pas revivre les attentats et les renoncements à mes promesses…

Moi Emmanuel Macron élu… je serai celui qui copine avec Paul Jacques André Arthur et les autres… je ne serai ni du centre ni de gauche ni de droite ni d’ici ni d’ailleurs… je suis tel le dieu « Ubiquité » en tout lieu nulle part et partout…  je suis le premier président élu à moins de 40 ans… en terrassant la droite extrême… merci mon François Mi-Mi…

Moi Emmanuel Macron… je vous emmerde… je suis toujours le plus jeune président… un miracle de la méritocratie… si.. si… le premier président à causer pour la seconde fois avec la représentante de la droite extrême…

Moi citoyen quidam… je…

Toi… circule !

                                                 Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes

                                                                       Gentilés  
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