… il faut dissoudre le peuple!

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Monsieur Jean de La Bruyère fut l’auteur d’un seul livre “Les Caractères ” qu’il présenta comme une simple continuation du philosophe grec Théophraste en 1687.
Théophraste est né vers – 371 à Lesbos et mort vers – 288
Il m’a semblé que le style des Caractères pouvait être poursuivi… certes sans le génie de mes prédécesseurs… Gentilés il faudra attendre quatre à cinq cents ans pour le vérifier…

Le premier caractère sur lequel j’ai focalisé mon observation est le Peuple  

Peuple 

Puisque le peuple vote contre le Gouvernement, il faut dissoudre le peuple, selon Brecht.
Les promesses n’engagent que ceux qui y croient, confirme un « résident ».  

Car le peuple est utile pour celui qui veut la gloire et le pouvoir… il suffit que le cacique le caresse d’un généreux prédicat pour que le peuple le porte dans son cœur.
Un autre démontrera le contraire et le peuple versatile abattra l’élu pour un nouveau totem.
Le peuple est une meute qui traque l’opposant sur ordre de juges autoproclamés.
Le peuple est poltron. Récemment dans une ville du nord, des bâtiments vétustes se sont écroulés, la cacique lider massimo a pris la parole pour noyer le poisson… personne n’a contesté. Dans une ville du sud, des bâtiments vétustes se sont aussi écroulés, le cacique lider massimo a été perquisitionné, il est soupçonné d’incurie… nul n’a dit mot.
Pourquoi cette différence ?
Car la lider du nord appartient à la « caste des biens pensants » quand celui du sud est de l’autre bord… coupable de naissance selon la doxa… alors, le peuple se tait…
Le peuple se drape de silence sous les ironies cyniques des déconstructeurs de tous bords en reniant silencieusement sa culture. La crainte lui fait regarder ailleurs pendant qu’un monstre lentement phagocyte son espace.
Le peuple est un paradoxe pris entre le réel de son être personnel intime et la réécriture des manipulateurs qui lui imposent le suivisme…
Le peuple accepte de se tromper… si un cacique le lui assigne  : « Plutôt avoir tort avec Sartre que raison avec Aron. »
Le peuple rejette la raison lorsque les Grandes-Gueules-Tribuns introduisent le doute… alors le « cacique » en échange, consent à bailler quelques petites sucreries…
Le peuple répond à deux définitions :
Une définition Esprits des Lois : Ensemble des personnes soumises aux mêmes lois et qui forment une nation.
Une définition Esprits des progressistes : Ensemble d’êtres humains vivant en société, formant une communauté culturelle, et ayant en partie une origine commune.
Les déconstructeurs-progressistes se sont emparés de l’axe second… avec jouissance.
Dès lors le peuple se soumet sous des verbes pseudo-universalistes, il sacrifie son origine commune majeure pour un flux permanent mineur qui lentement le submerge.
Selon le diktat des caciques : « Du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes »
Gustave Le Bon en 1895 rationalise :
« Ce n’est plus dans les conseils des princes, mais dans l’âme des foules que se préparent les destinées des nations. »
« C’est la déraison qui règne sur l’ère de la foule. »

… ici, il faut observer que « la foule » a submergé « le peuple »… après la Nation.
                                                                                                … gentilés : nous y sommes!

                                                          Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes

                                                                       Gentilés  
                                                                       Si le voulez bien
                                                                       Lisez suite jour prochain
… vous pouvez aussi charger le lien des éditions Alain Iametti sur votre moteur de recherche : https://www.editionsalainiametti.com/
vous trouverez l’opus “Le Fils du Vent”
                                                                                     L’Ange Boufaréu

 

 

 

 

 

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