Koba ou la sombre rémanence. Episode second : Matriona Pétrovna

Views: 47

 

… Gentilés entrons dans l’action… nous sommes dans le théâtre Le Mel Belchior à Larchy… tranquille commune… enfin… presque… car la nuit les chiens aboient… pourtant,  il n’y a plus de caravanes… dans le sérail.
Donc… Koba au bord de la scène du Mel Belchior vient de déclamer
Urbi et Orbi…

« Non… mesdames et messieurs… Koba n’est pas mort ! »

C’est une abêtessistupidissement… réaction logique…
Les larchyrots et les larchyrotes tous bons gones et gentes fenotes se lèvent comme un seul genre car il n’y a plus de sexes différents… enfin c’est « ceux cons » dit…

Du fond de la coulisse… arrivent trois porteurs d’étendards… sur lesquels « Glänzen…сияет : siyayet » selon saint Cyrille… brillent en somme, trois portraits de Koba… en rouge carmin… (le metteur en scène les a rassemblés par volonté stakhanovisme utile… pour aller vite…)
Le peuple est agglutiné au pied de la scène… de vastes remous… plus violents que mous donc tangibles… on n’avait plus vu ce chambard depuis la bataille d’Hernani en 1830… contre Victor le Hugo… fusent des cris… des renâclements… des injures dures mures fumures bromure… qui perdurent !

« Encore de la Pub… dit-l’un.
« Koba ? Mais c’est la moustache de qui… questionne l’autre.
« Mort aux cocos… crie un blasonné.
« C’est un miracle… esprit de Koba es-tu là… susurre une voyante.
« Il est mort le 5 mars 1953… bon débarras… conclut un déménageur…

Alors surgissent les passions post 89… se dressent des guillotines virtuelles… le peuple se réveille sanguinaire, on en vient à « pugilater »… deux courants… non trois… comme au bon vieux temps se forment il y a les antis… les pours… les neutres bien de chez nous qui attendent de voir où va souffler le vent dominant.
Mais tout d’abord… si vous le permettez relisons une tablette numérique qui enregistra la pièce… nous sommes dans la dernière scène… il est vingt et une heure quarante-six minutes et quelques secondes…  la tension est « palpable »… selon la litote consacrée des feuilles de choux… joujoux… poux… hiboux…

Nous sommes non loin de Moscou à Kountsevo… dans la datcha de Koba…

– (Matriona Pétrovna la vieille bonne de Koba soliloque)… ouais… le Sosso… ce matin a bien fainéant… j’a entré dans sa room… l’autre… dormait par terre… que tu fous-là le Sosso ? Putain même communiste toi dormir dans lit… t’es qu’un porc…
– fous la paix… pétroneuse…
– Petrovna… parole mais t’es rond…
– appelle-moi ces deux types…
– or… comme savez, moi Matriona Petrovna bonne de Sosso… que même quand l’est bourré, souvent je lui démerdais le cul… eh bien j’avais tous les carnets secrets… même la bombe… pendant ce temps le Sosso râlait… j’appelais sur mon portable transcontinental… les deux types… le Sosso restait assis par terre…  l’avait une sale gueule… toute tordue… tu veux tisane Sosso…
– tu veux ma mort… ou quoi ? Appelle que j’te dis…
– c’est fait ma crotte… soudain la « loubiankaka-hertziennatov-machinikovitch » répondit… voilà qu’arrivent deux types… z’étaient présents comme je vous voise… par où qui z’étaient passés… boule de truc magnum…
– on dit « mystère et boule de gomme »… dégage qui dit le Sosso…
– je me barrais… mais restais entre les deux portes… là je vistule… les deux types… j’entendois les causeries…
– salut Luigi… oh Sosthène… qui dit le Sosso
– salut Pépé qu’est-ce qu’on peut faire pour toi… dit le citoyen Luigi.
– je veux organiser un complot !
– bah… c’est pas nouveau dit le Sosthène… qui était un peu plus grand…
– ouais… mais cette fois-ci… j’en ai assez… je me barre d’ici… j’en ai marre de me coltiner ces trous du cul… les Beria, Malenkov, Khrouchtchev, Boulganine… ce soir je suis définitivement ailleurs… avec ma call-girl… donc fissa fissa… il faut trouver un sosie qui sera là à ma place… vous pigez ?
– parfaitement, tu sais chez nous en Sicile répliqua Luigi on a l’habitude de trouver un remplaçant… d’abord on élimine le trop plein… il reste celui qu’on a désigné…
– moi dans l’hexagone je t’écrirai une belle eulogie carminée ampoulée… tu sais que l’Hexagone est le seul pays au monde où le communisme a gagné… alors pour écrire l’oraison sans raison… on a l’habitude !
– je m’en fous des cocos…
– je viens d’appeler la fratrie, reprit Luigi… j’ai trouvé ton homme p’tit père… c’est un type qui s’appelait jadis Djougachvili… il arrive dans les secondes qui suivent…
– j’en ai entendu parler… ajouta Sosthène…
– m’en contre-fous… fais-le venir… moi je me barre… on se retrouvera… plus tard… faites-moi signe… j’ai acheté une chaumière du côté de Larchy… motus !
– pas soucis… p’tit père.

Un petit « clop-pp ! » v’là le Sosso-Koba disparu aspiré par le cosmos « loubiankaka-hertziennatov-machinikovitch »… la bonne qui avait tout entendu revient avec un prétexte… elle portait une tisane…
– tiens le Sosso… mais où qui l’est le drôle… je cherche que je cherche… les deux zigues me regardent farfouiller… l’un m’adresse la parole dans une langue gratoubchky
“Non preoccuparlei cara signora, il nostro amico è andato a dire una preghiera” (Ne vous inquiétez pas chère madame, notre ami est allé faire une prière : traduction du correcteur… payé au lance-pierre… encore une bérézina…)
– tu vois bien Luigi, elle ne comprend pas… je vais lui dire en langue hexagonale…
– ça moi comprendre… le frantsuzskiy yazik…
– Sosso… chère madame est allé faire une prière…
– ce trou du cul qui prie… non mais t’es cinglé le frantsuzskiy… et voilà Matriona Petrovna la servante partie dans une quinte de rire à 110 déci aussi bels que beaux, monta jusqu’à la septième mineure… grimpa à l’octave en do majeur vers un point harmonique où elle fut remuée d’un gargantuesque-slave rire… ça existe… là sans aucun souffle restant suffoquée elle s’écroula… un instant… enfin calmée, elle reprit ses sens pour s’apercevoir que Luigi et Sosthène avaient disparu… ne restait à ses pied qu’une méforme cunéiforme en forme d’infundibuliforme… elle toucha l’uniforme… l’autre grogna.
– ho le Sosso où t’étais… j’a posé le tasse… bois quand c’est chaud…
La bonne Matriona Petrovna sortit agitée… « avant d’utiliser »… avait-elle rêvé ou vécu ?
Plus tard comme Koba ne se manifestait pas… elle appela sur la ligne satellite… ils arrivèrent… ils étaient tous là… le Sosso pionçait toujours en grognant… ils étendirent le dormeur sur le lit… deux par deux… toutes les deux heures… veillèrent… Sosso râlait toujours…

– je ne l’ai pas reconnu souffla Boulganine
– la vieillesse est un naufrage… mais il est fort… n’est-il point Staline… l’homme d’acier répondit Kaganovitch.
Après de multiples relèves… Sosso ne râlait plus…
– il a trouvé enfin le sommeil profond dit Khrouchtchev… tous deux sortirent… tels les ballerines du Bolchoï sur la pointe des pataugaz… 
Vers 9 heures du matin… les heures passaient… tous les adorateurs-nomenklaturistes étaient présents, confondus d’étonnement devant la durée du temps de la sieste du p’tit père… on ordonna au médecin d’aller voir… il entra, conclut à la mort de Sosso… aussitôt il fut saisi par quatre balèzes « NKVDitsky » direction gulagotrousky… ce qui donna à méditer aux têtes pensantes… pensez-donc un acte politique… une ruse de l’histoire, selon Hegel… sublime, surtout pour les prétendants.

C’est ainsi que l’homme officiel présent dénommé  Djougachvili « fut mouru » selon le mot de Matriona d’une hémorragie cérébrale… le 3 mars 1953.
… intra-muros… Larchy retint son souffle…

Le rideau tomba… impérial… dans un silence sépulcral… atonal… rime en al…
Larchyrots et larchyrotes sublimés restèrent un instant muets devant un abysse insondable… seraient-ce des gognandises ou bien… puis lentement chacun sut qu’il devait applaudir… ne sachant point comment… regarda le voisin… alors par mimétisme la foule claqua dans les mains… un triomphe.
Le rideau s’ouvrit… la troupe revint saluer…
… et éclata la controverse…

Heureusement Larchy eut son sauveur…
Dans la foire des pours, des contres, des neutres… Sosthène Grumeucheux, ferblantier de son état… dans un double salto bondit sur scène… prit un micro « si on… vous a proposé ce sujet… vous vous en doutez c’est à la fois un canular… un complot… une ruse de mise en scène… une création que le monde nous envie… inspirée de Luigi le Pirandello ! Pour votre plus grand plaisir. »
Ce fut une broncas contre les contres un hourra chez les pours… ceux qui ne s’étaient pas mouillés se mélangèrent… tout le peuple se retrouva à la buvette pour le pot lyonnais bien gagné…
Or, citoyens… l’affaire ne s’arrêta pas là… ce n’était que le début… d’un vaste dramuscule en gésine…

Gentilés
Si le voulez bien
Lisez suite semaine prochain

Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes
L’Ange Boufaréu

 

 

… Salon de la Poésie et du Développement Personnel…

Views: 215

Destination… Le Lac Bleu… 
Sous la houlette de Denis Daul et Sandrine Le Banner

大运河… Le Grand Canal m’invite à laisser un message. Comme je ne veux pas user de ce temps qui m’est imparti, je n’aurai qu’un mot à dire…  Merci.
Mais, l’Ange me connaît et il sait que je ne vais pas me contenter de cela! Ah mais…
Je voudrai rajouter que ce Salon n’aurait jamais pu se faire sans la douce Sandrine, ordonnatrice des vidéos et profil de chaque auteur. Ce travail à deux, dans notre nid, fut un vrai plaisir et notre joie sera complète lorsque nous aurons tous les auteurs à la table du partage.
Nous espérons que les visiteurs viendront nombreux et que samedi soir, nous puissions contempler la réussite du premier Salon de la Poésie et du Développement Personnel
Qu’il en soit ainsi.
Denis et Sandrine

Participants

                              Bruno Vermare                              
Jeanne Henocq
Yves Martinengo
Joelle Vincent
Jean-Philippe Maillard
Isabelle Gayet
Harout Iliozer
Chantal Baudoin
Alain Graz
Annie Breysse
Daniel Miguet
Anne de Guerville
Jean-Michel Adde

Sous la protection d’un « ginkgo biloba » et ses fruits qui nourrissent les poètes… joyeuses rimes… 

Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes. 
L’Ange Boufaréu 

 

 

 

 

… poésie…

Views: 138

Deux Nids rime avec Poésie… rime riche… mais il ne rime pas seul… il « œcuménise » les poètes… grand bien nous fasse en ces temps rabougris… il nous invite à Charavines… où il accueille une Pléiade lumineuse…

L’Ange Boufaréu en est ravi… osez la rime avec Deux Nids.

Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes 
L’Ange Boufaréu

 

… comment on devient feuilletoniste…

Views: 71

L’épisode est au feuilletoniste ce que les kilomètres sont au randonneur… d’épisode en épisode il avance vers un… lointain but… rien ne le rebut… ni le scorbut et encore moins l’harakmbut… qui comme l’on sait est un volapük amérindien…
Sachez Gentilés que je crèche… loin des foules dans la « Principauté du 91 »… un espace sans pareil sur un clos arboré… d’un amandier… d’un pommier… d’un figuier… d’un olivier… et d’un jujubier qui refuse de produire des jujubes… je le supplie, mais rien n’y fait.
Donc retiré… des ors du monde… je cultive quelques écrits à défaut de cultiver les jujubes…
Imaginez que je me suis lancé dans un feuilleton… bien sûr à tâtons… ayant encore en mémoire les géniales créations anciennes radiophoniques…
Je… mais… que dis-je…
J’ai recueilli les « merdreries » de mon ami Sosthène Grumeucheux… croqué par un peintre en herbe… qui devint célèbre plus tard avec ses « Demoiselles d’Avignon »

Sa bio en quelques mots : Sosthène est un homme… je veux dire un vrai… il n’a copulé ni avec les chèvres… ni les chameaux lorsqu’il guerroyait en nord-afrique… Sosthène est un affectif il tend… c’est normal vers les douceurs féminines… hélas Sosthène est ancien… il a largement passé le cap du siècle… celui qui connut « Badinguet » le neveu de l’oncle… il s’est retiré dans sa coquille non loin de ma « Principauté du 91 » lui aussi il écrit… mais parfois dans une sorte de rage en voyant ces trous-du-cul qui nous dirigent… il se dresse… entre dans son atelier… saisit un marteau et se met à cogner sur un bout de métal… il n’en ressort qu’après avoir formé une œuvre d’art… un saladier, une soupière, un couscoussier… il remise ses marteaux, puis va se plonger dans un essais cosmogonique… qu’il a pondu tout en frappant… ah c’est un cogneur le Sosthène… en l’espace de quarante-huit heures de frappe qui font hurler les voisins… il a pondu un nouveau texte que je vais diffuser en feuilleton… « Koba ou la sombre-rémanence »
J’ai rédigé le texte de l’affiche ci-après jointe…

Le garde champêtre de la « Principauté du 91 » l’a diffusée aux quatre points cardinaux…

Les Editions Alain Iametti
Sous la houlette de son créateur le sieur : alanus petrus constansus iametti
Présentent : sur la scène du Théâtre de Larchy le Mel-Belchior.

Koba ou la sombre-rémanence…

De l’illustre auteur : Sosthène Grumeucheux ferblantier de son état… il réside en sa Thébaïde de Larchy, commune du sud-ouest lyonnais…
Une sottie, à la « manière de » l’illustre le grandiose le génial
Luigi Pirandello natif d’Agrigente
où il apparut le 28 juin 1867… disparut à Rome le 10 décembre 1936.
Cette sottie selon le principe de Luigi n’a ni queue ni tête… l’une  prenant parfois la place de l’autre, permettant ainsi qu’émerge une troisième figure sautant juste à temps à n’importe quel temps… la notion tant imposée du temps… latent… n’avait plus sens, s’entend ! Voguer dans le temps… à chaque instant… ainsi des mesures à deux temps trois temps et même quatre temps furent privilégiées autant que celles à contretemps… alors nous retrouvâmes le plein-temps… longtemps… puisqu’il n’y eut point de mi-temps.
La distribution des rôles a été réalisée par un « cassetinge » serré…
Eulalie Tranche décida des meilleurs… elle est couturière de l’aiguille à Larchy… précisions donc que tous les rôles sauf Koba et les auteurs sont tenus par des amateurs… aimant le théâtre… cela s’entend.
Koba : interprété par Iossif Vissarionovitch Djougachvili alias Staline.
Luigi Pirandello : dans son rôle… l’auteur de chair et d’os
Sosthène Grumeucheux : authentique créateur… sans son fer-blanc
Atharexa Fineligne : script et correctrice en lutte contre un tenace coryza
Le maquilleur : Gian Baptista Raphaello : peintre de façade à la retraite
Gentilés qui prêtaient la main, que l’on présentera s’ils sont sages… et bien propres.

Résumé du dramuscule :
Sur la scène du Théâtre de Larchy le Mel Belchior
A la fin du dernier acte… Koba meurt… c’est triste… on pleure… mais chacun sait que nous sommes au théâtre « c’est pas pour de vrai »… le peuple applaudit, tempête, jubile… c’était si beau qu’il encense le Sosthène…
Les acteurs quittent la scène… pour les coulisses… puis reviennent saluer… une fois, deux fois trois fois… et basta… lorsque à la dernière apparition Koba se sépare du groupe en ligne et, devant les applaudisseurs, il éructe une réplique non écrite… théâtrale… façon Mounet-Sully… ancien.
« Non… mesdames et messieurs… Koba n’est pas mort ! »

Grumeur, bournetrouble, babouchbais, egronnouillerie, estampéu, gondollement… pour simplifier : coup de théâtre et stupeur…

Gentilés
Oh ! si le voulez-bien
Lisez suite la semaine qui vient !

Et voici l’affiche qui habille les 672000 vespasiennes et colonnes Morris de Larchy… le prochain épisode n’est pas demain… mais la semaine qui vient.

J’oubliais de vous révéler que le « susse-panse » est grand voici un indice… qui se cache derrière cette moustache?

Vivement la semaine prochaine…

Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes...
L’Ange Boufaréu. 

… euphémisme, antiphrase, litote… le savoureux ragout de madame Schiappa.

Views: 67

Marlène Schiappa: «Face aux dealers, il s’agit de proposer un contre-modèle»
Authentique : c’est le titre de l’entretien de la ministre dans le Figaro du 12 octobre…

Comme toujours, je me suis intéressé à la sémantique…
Une fois n’est pas coutume je commencerai par la fin : « un contre-modèle »
Comme d’habitude je décode… je sais, il paraît que j’agace… mais en même temps pour faire comme notre « beau jeune homme élyséen »
je donnerai l’outil d’ « anal… lyse »

Etude d’une phrase:
– Protase : face aux dealers
– Apodose : il s’agit
– Antapodose : de proposer
– Clausule : un contre-modèle.

Parce que Madame la citoyenne ministre ne veut pas nommer la solution, le remède, la punition (nous sommes dans une phrase ternaire) elle utilise une antiphrase c’est-à-dire le contraire de ce qui se nomme.
Exemples : le non-voyant… pour l’aveugle… le malentendant… pour le sourd… et par extension, le benêt… pour le crétin qui ne comprend pas le « beau jeune homme élyséen » dans ses élans hyperboréens.

Question : après avoir étudié les périodes, situer l’acmé dans cette phrase?
Ben… je… enfin… peut-être bien que… je dirais « face aux dealers »

Passons !

Etude du « Contre-modèle » dans sa construction archéologique sémantique… il est né « le déconstructionnisme enfant »  entre les années 60 et 80… aux US… la techno est la contre-musique… le cinéma underground est le contre-cinéma… le graffiti est la contre-graphisme… le hippie est le contre militantisme politique synonyme d’anarchisme… etc.
Parce que madame la ministre ne veut nommer ni le modèle actuel de l’organisation sécuritaire de la république qu’elle veut réformer ni son projet en maturation… songez 40 mesures… comme Charles Pasqua elle va terroriser les terroristes… aussi, est-elle entraînée à utiliser l’euphémisme antique… l’antiphrase qui noie le poisson et ne nomme rien… c’est de la vraie « communication » élitiste… déconstructionniste.

Avançons toujours par la queue pour analyser l’antépénultième mot  « proposer »

Vous avez bien lu…Imaginons le dialogue…

« Monsieur le dealer… ce que vous faites… eh bien ce n’est pas bien…
« Ah bon…
«  Si… si… on vous propose ça…
«  Faites lire…
«  J’explique… mais vous savez tout se négocie… si vous êtes gentil… on pourra arrondir les angles…
« Je dois signer…
« Non… on vote… nous sommes en démocratie… vous n’êtes pas responsables…
« Alors Ca va…

« Ouf ! Ça s’est bien passé… heureusement j’avais à faire avec un dealer qui lisait… »  Oui, chacun est dans son rôle… la ministre… « elle ministre »… du verbe ministrer… comme sinistrer… on aurait pu penser à administrer… mais c’est un verbe transitif qui désigne son aptitude à accepter un complément d’objet, le COD… or un dealer n’est pas un COD… il est un contre-COD… d’autant que le dealer « deale »… sec… on ne décline rien… néanmoins donnez deux exemples: 
Exemple 1 : j’administre les banlieues… ou comme je n’administre plus… on passe du ministre à sinistre… le bus n’a plus aucun arrêt sémantique…
Exemple 2
: je deale… parce que l’état me fout la paix… la crise! 

Monsieur le premier ministre a déclaré : « que le gouvernement serait intraitable » notons ici qu’il aurait pu dire « sera » au futur… or « serait » si je ne m’abuse, docteur est un présent du conditionnel… il suppose une condition… une attente… peut-être le beau jeune homme élyséen s’exprime… ra… rait… ahreuh…
« Beau jeune homme ne vois-tu rien venir? Non je ne vois que le contre-contre… tout contre… et le dealer qui dealoit…

Mais mieux le Premier M affirme : « Quand on voit un commissariat attaqué, comme récemment à Champigny-sur-Marne, quand on voit deux policiers, comme dans le Val-d’Oise la semaine dernière, sauvagement agressés, on se dit que c’est l’État et la République qui sont pris pour cibles»… « mais bon sang mais c’est bien sûr ! » aurait dit Raymond Souplex…

Madame Shiappa a affirmé que :
« Alors, c’est vrai, il est un peu audacieux de la part du président de la République d’avoir mis la féministe de gauche du gouvernement à l’Intérieur, mais la création du ministère de la Citoyenneté était sa volonté »
… eh oui… vous l’avez compris, le beau jeune homme élyséen est d’une audace abyssale…
D’autres auraient d’abord analysé les informations des renseignements sur les gangsters et sur le champ aurait investi les forces spéciales de polices…
L’audace du beau jeune homme est labellisée par les propos de la citoyenne ministre « propositions de contre-modèle » qui dit tout et ne dit rien… sans le choquer… ni l’entrechoqué… car le choc choque… gare à l’onde… de choc… ah ça mais !

Madame la citoyenne ministre insiste à la question du journaliste béotien :
« Indemniser des petits délinquants, n’est-ce pas un peu la prime au vice? »
Que nenni répond-elle…
« Pas du tout, il ne s’agit pas d’acheter la paix sociale! Nous allons proposer des travaux très concrets, non qualifiés et sans engagement, indemnisés au jour le jour, avec un accompagnement social »
Elle vient de le dire… « je suis la féministe de gauche du gouvernement à l’Intérieur… » retenez l’acmé de l’entretien « social » avec accent tonique sur le CIAL !
le sot-CIAL…  

Gentilés… attendez « la contre-parole » des dealers… pour être rassuré.

Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes. 

L’Ange Boufaréu.