Koba ou la sombre rémanence N°35 … Révolution chapitre IV…

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La camarilla est réunie…

with the key you can open anything you want … si c’est toi qui tient la clé… bien sûr!

Nonce Quiladéjadi… invité… célèbre professeur émérite d’origine corse… du côté de la cuisse gauche… branche cadette estampillée Wild-West LGBT+ professeur greffé à la BGPGUSU… Business-Gold-Pactol-Gigant-US-University… prendra la parole si on la lui donne… en tant qu’être du monde… proche des petits marquis qui se sont élevés eux aussi au-dessus de l’atone noosphère… depuis longtemps, ils ne plantent leur thermomètre que dans l’anus du globe pour mesurer les fièvres du samedi soir qui pourraient porter atteinte à leurs marocains… en cœur avec les « nouveaux philosophes » sous le fanion de la Nausée germanopratine… considérant que l’hexagone est bien trop chétif pour la transcendance de leur crâne d’œuf… ils espèrent la parousie du messie là-bas au loin… ce jour où émergera comme à Maboul un Ahmed Bonzizi président de la république… française…

En attendant…
Luigi Pirandello proposa un thème… mais…

Mao, depuis son gîte… Place Tian An Men… 天安门… fit savoir qu’il ne participerait pas… il est en colère il a eu vent de la sortie prochaine de mademoiselle Zhang qui révèle une révélation non révélable parce que irrévérencieuse puisque révolutionnaire… songez que Mao fit savoir urbi et orbi, Zhang citait deux « dits » du Timonier…  « la bouse de vache est plus utile que les dogmes, on peut en faire de l’engrais »… et dans une autre citation, « il désigne le peuple comme de la bouse de vache… » il prétend que ces métaphores sont sorties de leur con-texte… il n’est pas content… on a trahi sa pensée… autrement dit Mao pense le contraire de ce qu’il écrit… ou le vice va vers ça !

Luigi, donc, modifia l’ordre du jour et le reporta sur l’étude d’un opus : « Révolution » d’un certain Emmanuel… qui paru en novembre 2016… l’Emmanuel parut bien avant puisque c’est lui qui enfanta l’opus… mais vous aviez compris… la mezzopistaphore…

Luigi… lança le débat qui virevolta gracieusement… se démultipliant en autant de flammes qui se posèrent sur autant de crânes présents en attente d’épiphanie… Sosthène Grumeucheux « souspira »… Atharexa revenue de son pays de naissance rechargée à bloc, exprima un holà !… Iossif fume comme d’habitude son gros cul (traduction : tabac) de Crimée… Weizhi grignote des graines de courges qu’il partage avec qui n’en veut… Raphaël comme à son habitude crayonne… Nonce Quiladéjadi « s’encagne » dans son coin… autrement dit « il boude »… le maître de conférence ne l’a pas enluminé d’un sublime introït cosmique qu’il considérait avoir droit…

« Le droit se cache vraiment n’importe où ! » (cette réflexion apocryphe serait de Montesquieu… dit-on !)

Luigi docte pontifia :
… dans huit mois… Sosthène tu connais l’échéance…
… oui… le 10 avril : 1er tour… 24 avril : second tour… ensuite c’est le troisième tour qui dure 5 ans… c’est le tour-niqué… des gogos… des marocains… des retournements de vestes… des nominations… des trahisons… des transferts…
… nous sommes là pour te conseiller mon cher Grumeucheux… car tu me sembles bien incapable de prendre une décision… tu sais que nous ne pouvons avoir cette gratification que d’élire un président de la République française… puisque nous sommes d’ailleurs… alors, on vient t’aider… nous sommes tes « consilieri »…

« ma come farlo ? »

… « verament simple… simplissimo ! eco… » le voilà… « Révolution » le livre-programme du jeune homme qui le désigna…  résident à l’Élysée depuis 2017… sur son strapontin juché sur le Mont-Ticule… où il fut élu.

Question : le prédicat a-t-il été accompli… oui ou non… oui à quel pourcentage… non à quel pourcentage…

click on the key

Le premier tour de table fut d’un silence abyssal… le second tour fut d’un mutisme himalayen… on resta sur le plancher des vaches… certes chaotique…

… moi… dans un soupir… commença Atharexa, Española de naissance… « leí… retuve… en el capítulo IV… Título : “La gran transformación…”
Iossif Staline éructe… tu parles géorgien… russe… ou français… sinon je me tire…
… « tu t’en vas ? » chante Atharexa… t’as rien à dire ?
… si, j’ai à dire…
… elle a lu… elle a retenu… dans le chapitre IV intitulé : « La grand transformation… » traduit Raphaël…
… bon et ?
una transformación de nada
… ça commence bien…
… comment dis-tu pourquoi en castillan?
¿Porqué?
… alors “¿Porqué una transformación de nada?”
… nada ça veut dire “rien”… « nihil »… « nothing »… « nichts »… « ничего такого »… « niente »… « არაფერი »… ça va Sosso ?
… ouais… le dire c’est bien l’expliquer c’est mieux…
… OK… Atharexa alors polit sa glotte… et lança « fasten your seatbelts! »

Developed in 1994, Quick Response code (QR code) is a matrix barcode used in industry… mais tu peux en user avec le livre du jeune homme…

… ce chapitre IV… je le compare à un acte d’Opéra… tel le chœur des vierges qui chante outragé… nous fuyons… nous fuyons… nous fuyons… nous fuyons… nous fuyons… nous fuyons… nous fuyons… nous fuyons… nous fuyons…
… oh ! Atharexa la suite…
… ben comme le jeune homme, le chœur ne bouge pas… pendant un acte… le plus tragique… il fuit immobile… c’est une métaphore pour illustrer la chapitre IV… le jeune homme enfonce des portes ouvertes nous cause de nada…
… et alors !
… alors… il enfile les lieux communs des chiffons des points de couture des sentiments jolis des regrets des béatilles odoriférantes…
… à la fin du chapitre… qui contient 10 pages… je me suis dit :
« Oh ! Atharexa… qu’est-ce qu’il a voulu transformer le gone ? où est le début de la transformation…

Depuis la page 53… voilà le registre…
« depuis que je suis en âge d’écouter »… ben nous aussi… on a entendu… il cause du monde… rien de neuf… on n’est pas sourds…
« la civilisation dans laquelle nous entrons est celle d’une société dont les contours ne sont plus un seul pays mais le monde »… bon et après ? Tu écoutes Sosso… le jeune homme dès lors ne pense que le monde… l’hexagone est trop petit pour lui…
… comme les petits marquis… il a connu les « néfastes » de la mondialisation… « des flux qui ne cessent de s’accélérer »… « ces profondes transformations »… tu ne savais pas ?
… à présent « il y a ceux qui poursuivent les chimères de la fermeture des frontières… » … lui il ouvre… tout le monde entre… avec papiers sans papiers branleurs non branleurs intégristes… tous… 
… or « il y a du bon dans ce développement »… nous pouvons « payer nos fonctionnaires » pas con le mec… faut passer la main dans le sens du poil de 4 millions d’adeptes qui votent l’immobile…
… « pourtant en 2008, nous avons collectivement fait le contraire, de ce qu’il fallait » … (le jeune homme en 2008 était ailleurs… donc ! pas responsable… et vlan sur le Zarko… responsable des conneries US…!)
… mais le jeune homme « voit… » ce que soit disant nous n’avions pas vu…

Digital generated image of satellite connection around Earth on black background.

… venir « Internet et du numérique »…
« nos métiers changent »…
« cette évolution est inévitable »… (il y est pour rien…)
… sauf que « le numérique a ceci de particulier qu’il permet le meilleur et le pire… » (ben je vous aurais prévenu)…
« dans le même temps, nous sommes entrés dans une civilisation à risque. »… (mes frères assujettis… je vous le dis en vérité… je suis venu pour vous pacifier… z’allez voir ! )
« même les animaux subissent une régression… » (alors… bouffez des légumes… vert dehors… rouge dedans… pour ingérer le spectre de l’arc en ciel)…
« le risque géopolitique, de son côté, est majeur »… ah la belle litote « le risque géopolitique majeur »… ne pas nommer le risque… ne pas commettre un solécisme… ne pas enfreindre les règles de la syntaxe… taire les sourates… toutes…

… oui car :

« Il n’y a pas de tâche plus urgente que celle du discernement » 8 pages de « nada » pour arriver au :

  • Discernement… car « la construction d’une société pacifiée prendra du temps » … suivez-moi j’en reprends pour cinq ans… quel culot….

« Moi jeune homme… je vous le dis… en vérité… « la construction d’une société pacifiée prendra du temps » la voilà la révélation… à preuves la déroute US à Kaboul avec l’arrivée des hommes de réconfort… qui portent toutes les sourates…

Là… il reste 2 pages du chapitre IV… pour conclure… je me dis que peut-être nous allons savoir comment le jeune homme prétendant au premier strapontin élyséen juché sur le Mont-Ticule… va annoncer cette grande transformation… c’est pas fini…
Je lis les deux dernières pages… toute « estransinée »… émue d’émotion par la révélation… émouvante…
Réponse : page 63…

Autrement dit : Moi… subliminal! 

Oh bonne mère… ça c’est fort… la beauté de la phrase me laisse pan – toi…
… enfin… un jeune homme… jeune… mais quelle bouteille… quelle profondeur de vue…
« nous impose de réagir »
… oubliez-moi… dit-il… mais je vous le dis en vérité…
« cette grande transformation nous oblige tous »
« il ne faut pas seulement rafistoler le modèle créé avant-hier »
« les Français savent bien… ! »

… je me pose les questions à cette lecture :
… C’est qui la fermeté intransigeante ?…
… C’est qui l’autorité vraie ?…
… Qu’est-ce qu’il propose le résident à l’Élysée ?
… Quoi de 9 ?
… Qu’est-ce que les Français savent si bien ?

N’oubliez pas Gentilés que six mois plus tôt… dans une conférence où se groupaient les groupies et les mignons petits marquis… il avait prétendu « Qu’il n’y a pas de culture française ! »
Ouais… comme ça… tout de go !

a distorted colourful image with scregneugneu foutrack cultured synapses élyséen…

Voilà le style… je n’ai traité que le chapitre IV… car le reste c’est du même tonneau… je résume en trois points :

« voilà la réalité… voilà le risque… et la voilà toute ! »  

Silence dans la cambuse… de la camarilla…« Et… où est la « Grande transformation ? » interroge notre ami Weizhi…
… nada… à aucun moment il ne désigne le point où va s’appliquer la transformation… c’est de la liturgie de prisunic… qui pourrait mettre en cause le constat… n’importe quelle concierge boueux cantonnier pourraient énumérer la même chose…  un patchwork CM2 avant certificat d’études… époques Jules Ferry… revisité par l’instit de gOOOOOOOOOOOOOche.
Il ne se mouille pas… la prédication… pas un mot qui pourrait écorcher… un texte aussi intouchable que le dernier « Oui-oui en visite chez Claudine »

… réactions ? interroge Luigi.

… Nonce Quiladéjadi… dénonce Atharexa… il est outré… taxe Atharexa de populiste… primaire… il suffoque dans son burnous… comment ne pas s’agenouiller devant ce chapitre IV… un monument de révélations… un prolégomènes à tout levé de rideau… une échelle de Jacob à gravir les Mont-Ticules… un lève-toi et marche…

… dis-moi Nonce… tu votes toi ?
… je ne peux… mais Révolution est toujours actuel… je l’approuve…
… pourquoi tu peux pas voter ?
… je suis citoyen du monde… moi… je suis au-dessus…
Iossif le regarde dans sa spécialité… le regard kalachnikoffvien…
… tu trouves pas étrange qu’un mec qui a les rognons couverts un job chez Rothschild intitule son bouquin programme « Révolution » conclut Iossif Sosso Dougatchvil… Staline… en vidant son verre de Smirnoff…
… je vois pas le rapport…
… moi si ! parce que les vrais gus qui causent révolution, ils l’ont faite… je peux t’en parler… mais à présent ce sont les petits marquis dans leur petits bureaux sur leurs petits fourneaux qui font du réchauffé… et ça excite les gogos…

… en fait résume Atharexa… le petit jeune homme a lancé une invitation… et au menu…

… voilà un plat…
… voilà une bouteille…
… voilà des légumes…
… voilà une gazinière…
… voilà la touche pour l’allumer…
… voilà des œufs…
… voilà du sel…
… voilà de la crème…
… voilà un couteau…
… voilà une fourchette…
… voilà une horloge…
… voilà… putain, les convives arrivent dans deux heures…
… nous voilà prévenus…
… faudra se démerder à l’arrivée… mais avec « une fermeté intransigeante et une autorité vraie qui s’imposent »

… il me semble… insinue Nonce Quiladejadi que cette présentation m’a tout l’air d’une médiocre copie d’un candidat à l’élection suprême… est-ce que je me trompe. ?
… tu te trompes pas…
… hélas !
… mais n’en rajoute pas… reste sur le plancher des vaches…

Sic transit gloria mundi… murmura Raphaël…

                                                                       Gentilés  
                                                                       Si le voulez bien
                                                                       Lisez suite semaine prochain
                                                           Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes
                          Article composé selon les normes des cantus grégoriens en vigueur au néolithique inférieur… augmenté des liturgies rabelaisiennes… autant que celles des  traboules… de notre chère « Louïze Labé Lionnoize » surnommée  » la Belle Cordière »                                                                                                                                                                                                                                                      L’Ange Boufaréu…..

 

 

 

 

Koba ou la sombre rémanence N°34 … publicae causa… conjoncture…

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Ici Kaboul !

J’ai vu la prestation du jeune homme, le résident de l’Élysée, retiré sur son rocher…
J’ai lu les commentaires des téléspectateurs, auditeurs, lecteurs de la presse écrite…
Le dénominateur commun des observations serait : boni-menteur… pendant/ce/ temps… arrogant… inconstruit… médiocre…

Ici Maboul!

Gentilés, vous ne faites que réagir à cet instant T… mais replacez votre tintamarre quelques dizaines d’années avant cette intervention… que n’avez-vous hurlé contre les précédents prédicateurs… inlassablement ils amalgament par petite touche un projet qui s’éloigne de plus en plus de notre réalité.
Vous saviez… que n’avez-vous réagi devant des « cervelles » froides qui avaient décidé de fracasser la culture française… Foucault Derrida Deleuze et consorts dans leur hystérie de la déconstruction… le peuple en jouissait… devant ces libérations…
Pourtant, depuis le Nazaréen nous savions ce que lapidation pour un adultère veut dire…

Évangile selon Saint Jean.

Jésus se rendit au mont des Oliviers.
Mais dès le matin il revint dans le temple et tout le peuple s’approcha de lui. Il s’assit et se mit à les enseigner.
Alors les spécialistes de la loi et les pharisiens amenèrent une femme surprise en train de commettre un adultère.
Ils la placèrent au milieu de la foule et dirent à Jésus : « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère.
Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes. Et toi, que dis-tu ? »
Ils disaient cela pour lui tendre un piège, afin de pouvoir l’accuser.
Mais Jésus se baissa et se mit à écrire avec le doigt sur le sol.
Comme ils continuaient à l’interroger, il se redressa et leur dit : « Que celui d’entre vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. »
Puis il se baissa de nouveau et se remit à écrire sur le sol.
Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience ils se retirèrent un à un, à commencer par les plus âgés et jusqu’aux derniers ;  Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu.
Alors, il se redressa et, ne voyant plus qu’elle, il lui dit : «  Femme, où donc sont ceux qui t’accusaient ? »
« Personne ne t’a donc condamnée ? »
Elle répondit : «  Personne, Seigneur. »
Jésus lui dit : «  Moi non plus, je ne te condamne pas ; vas-y et désormais ne pèche plus. »

Nos crânes d’œufs tous à leur félicité… sous la houlette du prince de la Nausée germanopratin et l’hydre des nouveaux philosophes à genoux devant Marx Lénine Staline Mao Castro Pol Pot… j’en passe… ces marquis furent bien aises de savoir que la lapidation ne tomberait pas sur leur tête… ils usèrent de l’adultère sous toutes ses formes… y compris et surtout à l’Élysée… exit les Évangiles, communions avec les totalitaires et gardons le pouvoir… ces libérés sont en extensions cosmiques… à présent, ils copulent avec les écrits du prophète… en thuriféraires ils vantent l’humanisme des sourates… car une fois élu il faudra composer… pour garder son strapontin…

Maboul, nous voilà!… là, on ne compose plus…

Le jeune homme de l’Élysée ayant proclamé « qu’il n’y avait pas de culture française »

Et, le jeune homme… fut élu…

Le jeune homme ne fait qu’entériner la logique des précédents présidents, un viatique qu’il fait largement sien… depuis des années… chacun ajoute sa touche jusqu’à ne plus voir le point d’origine… la dialectique est accomplie… tel le bousier qui roule sa bouse à reculons sous la houlette bruxelloise… ils ont accepté que la Nation la famille la conscience religieuse la culture l’identité soient fracassés… alors dans la sidération de ce vide… jour après jour… les forces que les rois de France repoussèrent… s’installent avec l’accord silencieux concupiscent des élus… selon le principe d’Aristote :

« La nature a horreur du vide ».

D’où la lénifiante oralité bien posée à 20 heures… le message c’est le massage… pas de rugosité… on ne froisse personne… on remercie… avec onctuosité… à l’égard de « Nos amis US »… indifférents, juchés sur leur Mont-Ticule.
Eux, les santiags… ils ont entériné cette logique… en 20 ans, ils ne sont pas parvenus à métamorphoser le peuple… mais déjà dans leurs rangs des voix s’élèvent pour que le lien du « business-rédempteur » s’instaure… autre forme de « démocratie-corruption »… qui acceptera sans barguigner… les lapidations…
À présent le crédo US s’écrit :
« Europe… démerdez-vous ! On a voulu retourner ce peuple… on a joué Alger, Saïgon, les armes chimiques de Ben Laden, le Yémen, la Libye, le Liban… mais aussi l’Argentine… les pays d’Amérique latine… les narco… le docteur consigliere de Nixon… à présent, il nous reste l’arme absolue… de billet vert… le nouveau dieu depuis la non-convertibilité du dollar… on ne va pas s’en priver! »

La prestation du résident de l’Élysée était nulle dites-vous… hélas pire ce n’était qu’une infime goutte de néant dans un vaste océan d’insuffisance… le prédicat du jeune homme n’a engendré aucun tsunami…
Et c’est ainsi que la médiocrité perdurera… jusqu’au jour où, envahi, pris de panique… le peuple de l’Hexagone voudra évacuer la terre historique… vers un Eldorado à l’Ouest comme jadis ceux qui débarquèrent du Mayflower… mais notre ami, le cow-boy de service là-bas pontifiera à nouveau :

« The Game is over ! »…

et les charters resteront au sol… il faudra composer…

C’est ainsi… nul ne veut, ne peut, n’a la grandeur pour revenir à la base… à l’essentiel… le chaos lentement poursuit son chemin…
Pendant ce temps, les petits marquis à la solde pourront pontifier… c’est récent, sur l’assassinat du prêtre… Notons que le gardien maximo de la paix civile à énoncé sans tremolo… qu’il fallait appliquer le droit… autrement dit…

la règle de droit passe avant l’humain

les procédures de la justice furent respectées… le prêtre est mort…
L’homme du moment ne fait qu’ajouter sa petite touche inactinique de médiocrité humaine… que la presse diffuse sans aucun commentaire, car on ne contredit plus… dans quelques mois, il ira pontifier ailleurs… oubliant le précepte du Nazaréen qui plaçait l’humain avant la règle… reste l’adage : responsable mais pas coupable…
Pour leur carrière, ces guides excellent dans leur sacerdoce : opération réussie… patient mort.
Hélas, il y en a des dizaines qui attendent pour prendre leurs successions…

Ite missa est… mais pas d’amalgames!

                                                                       Gentilés  
                                                                       Si le voulez bien
                                                                       Lisez suite semaine prochain
                                                           Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes
                                                                                                   L’Ange Boufaréu…..

Koba ou la sombre rémanence N°33 « Vive la France Libre! »

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Juges…
Le 15 juillet… vous décidâtes du haut de votre mont-ticule :

« que les militaires ne devaient pas être exclus par principe d’une directive sociale. » Une décision qui fait l’unanimité contre elle en France… mais!

Autrement dit… la Cour de Justice de l’Union européenne décide en lieu et place du droit de la France… et de plus… s’arroge le droit d’intervenir dans l’organisation de notre défense… et notre armée…

De quel droit ?

Bien d’appartenant à l’Union Européenne rappelons que la France est indépendante elle est gérée selon sa constitution de 1958. 

Titre premier – DE LA SOUVERAINETÉ

La langue de la République est le français.
L’emblème national est le drapeau tricolore, bleu, blanc, rouge.
L’hymne national est « La Marseillaise ».
La devise de la République est « Liberté, Égalité, Fraternité ».
Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.

ARTICLE 3.

La souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et par la voie du référendum.

 ARTICLE 16.

Lorsque les institutions de la République, l’indépendance de la nation, l’intégrité de son territoire ou l’exécution de ses engagements internationaux sont menacées d’une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le Président de la République prend les mesures exigées par ces circonstances, après consultation officielle du Premier ministre, des présidents des assemblées ainsi que du Conseil constitutionnel.

Il en informe la nation par un message.

Ces mesures doivent être inspirées par la volonté d’assurer aux pouvoirs publics constitutionnels, dans les moindres délais, les moyens d’accomplir leur mission. Le Conseil constitutionnel est consulté à leur sujet.

Le Parlement se réunit de plein droit.

L’Assemblée nationale ne peut être dissoute pendant l’exercice des pouvoirs exceptionnels.

Après trente jours d’exercice des pouvoirs exceptionnels, le Conseil constitutionnel peut être saisi par le Président de l’Assemblée nationale, le Président du Sénat, soixante députés ou soixante sénateurs, aux fins d’examiner si les conditions énoncées au premier alinéa demeurent réunies. Il se prononce dans les délais les plus brefs par un avis public. Il procède de plein droit à cet examen et se prononce dans les mêmes conditions au terme de soixante jours d’exercice des pouvoirs exceptionnels et à tout moment au-delà de cette durée.

En conséquences :

Faudra-t-il dès lors que le Président de la République chef des Armées… aille mendier une autorisation pour engager une riposte en cas de conflit à Messires les fonctionnaires  juges de la Cour… imaginons le dialogue… ubuesque… entre le président et les juges…

« Que voulez-vous jeune homme? »
« Je veux guerroyer… il m’a frappé! »
« est-ce bien utile? »
« Nous allons nous réunir pour décider de l’action qu’il convient de faire… allez rebâtir votre industrie… pendant ce temps nous avons un œil sur lui… nous vous protégeons! »

 

La France et les Français ont voté par referendum leur indépendance.
Il faut sans barguigner dire non! Un non, franc et retentissant !
Il est inutile d’invoquer des arguties de boutiquiers !
Comme semble répondre madame Florence Parly dans son message du 15 juillet :
« Comme de nombreux États membres, nous avons toujours considéré que les forces armées n’entraient pas dans le champ d’application de cette directive. Nous allons étudier de très près la portée et les implications de cette décision. »
Cette réponse est misérable, Madame la ministre semble accepter d’en analyser la portée Non madame il n’y a rien à négocier!

Mais pire… selon le Huffpost

Ailleurs le Président Macron refuse de “céder” face à cette décision… mais il n’y a eu aucune confession de sa part… il laisse le soin à sa ministre…

“Sur l’essentiel, la France n’a pas eu gain de cause sur l’essentiel”, déplore le ministère des Armées. Désormais, elle est donc contrainte de “vérifier comment cela se décline dans la réglementation française”, selon le ministère des Armées. Dans un entretien accordé au Figaro, le porte-parole des Armées a indiqué la décision de justice pourrait provoquer “des contraintes de gestion considérables (…) et compromettrait également l’identité de nombre de nos unités.”
Notez : elle est donc contrainte de “vérifier comment cela se décline dans la réglementation française”, elle a indiqué la décision de justice pourrait provoquer “des contraintes de gestion considérables (…) et compromettrait également l’identité de nombre de nos unités.” Absolument lamentable… de servilité.

Autrement dit… la France indépendante accepte les prurits de personnages qui décident du sort des Nations alors qu’ils ne sont pas élus?

Et nos politiques ne répondent qu’avec des arguties… de bouillons de cuisine… pour amuser la galerie…

Je rappelle que :

La France a voté non au « traité simplifié »  ou « mini-traité » en conséquence la France reste sous le droit de sa constitution. La Constitution européenne de Valéry Giscard d’Estaing fut rejetée par referendum en France le 29 mai 2005.

Depuis cette date… aucun traité n’assujettit la France à une nouvelle règle supérieure à sa constitution…

Depuis 1789… les peuples se sont entre-tués pour conquérir leur indépendance et au XXIème siècle… les nouveaux aréopages écrasent avec leurs gros sabots le droit des peuples à se gouverner…

Je ne suis pas en phase avec ce droit européen…

Nous attendons avec intérêt… quelle sera la réponse du Président de la République…
Copies pour information… à
                        Monsieur Emmanuel Macron Président de la République.
                                                     Madame Florence Parly ministre des armées.

 

Koba ou la sombre rémanence chapitre N°32 « Allez z’y y comprendre vous ! »

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La camarilla est rassemblée… dans la datcha de Iossif alias Staline…  pour la petite histoire cette habitation a été construite par une célèbre marque étrangère… grâce aux plombiers Polonais que Bruxelles dans sa délirante bêtise avait légalisés pour foutre sur la paille nos artisans bien aimés de Larchy… Bercy berçait ses berceaux de taxes sur nos compatriotes ne pouvant taxer les étrangers… « Allez z’y y comprendre ! » comme on dit dans les traboules.

Il était prévu ce jour d’analyser les réponses des lecteurs au texte du chapitre précédent… qui traitait de ce sujet… oh combien explosif…

mais voilà… l’article avait suscité (Sic) beaucoup de réactions…

C’est Sosthène Grumeucheux qui fait la lecture des commentaires… tel un chanoine recueilli…

« Allez-z’y mon fils… ! » onctuosa Iossif… du verbe onc-tu-oser… lequel verbe disparut du dictionnaire sous Frimaire… le mois des frimas (21 novembre au 20 décembre)… nul ne sut pourquoi.

Je donne ici… commença onctueusement Sosthène… le nom… le département… et le prédicat…

Donc…

« Douce Suzy 69 »
C’est qui cette (sic) mec qui bave (sic) sur la « coming-up »… moi, je me suis forcé(e) à tout lire… j’étais excité(e) comme pas une… et l’autre à la fin, il cause qu’il est pas coco… tout ça pour ça… c’est révoltant… on m’a trompé sur les mots… c’est odieux… j’attendais comme le mé’z’y que quelqu’un me révélasse… et voilà qu’un type… se dégonflassate… j’en ai gros sur la patate…  déçu, tout simplement déçu…

« Butch le cave 13 »
Et la 69… de mes Douce… grande fadade… arrête avec tes Dieux… t’en as déjà vu des mecs qu’est-ont le courage… de dire c’qui pensent… le mec qu’a écrit ça, c’est pas une c… molle… te rends compte… qu’il est passé à travers les orages… j’te jure qu’à Moscou ou à Beijing… le mec il allait droit au goulag ou direct au laogaï… chapeau le mec… quand tu auras compris ce qu’est la « beste à deux doz » et les « couillons qui en ont plein le dos » tu viendras jacter…

« Jojo la citrouille 22 »
Enfin, un homme, un vrai qui fracasse les enseignements des sorbonnards… un Abstracteur de Quintessence… car enfin n’est-ce point ces petits marquis qui se gavent d’un pôle des années Durant… pour changer de mamelle  lorsque le pôle opposé Durien conduit par un petit jeune homme centuple les offres… bande d’hypocrites…

« Alphonse II Neuilly sur Seine nonante-deux-mille-deux-cents »
J’ose à peine souligner que j’eusse eu lu… mieux ! N’est-ce point ce petit jeune homme qui s’afficha entre deux athlètes… dans une île du grand ouest maritime ?

« Grande folle 01 »
Ah ! Je me pâme… Alphonse seriez-vous Helvétique… lorsque vous citez votre nonante-deux-mille-deux-cents c’est d’un lyrique !!!

« Alphonse II Neuilly sur Seine nonante-deux-mille-deux-cents »
Oui sans doute, mais bien sûr… vous seriez donc parthénogénétique !
Enfin ce serait l’osmose…

« Marcel… chauffeur de semi-remorque… trans-européen… sans domicile fixe… et pour cause. »
J’ai pas compris la lusion… qu’il a écrit « qui n’a pas été tenté vers ce penchant… je vous l’demande… vox humilis… » quand tu fais la route mon pot… tu regardes pas… tu attelles ce que tu peux… c’est quoi ce « vox humilis »

« Alphonse II… etc… »
Ça veut dire « à voix basse » cher Marcel…

« Verae hominis activitatis 69 »
Voyez-vous Marcel… je voudrais oser, de bouche à oreille… recadrer tout le tréfonds profond ontologique… englué dans les formes qui se perdent dans des conjonctures que d’aucuns ou d’au-cul-ne… ne soupçonnent… voire soupèsent… parfois à-baisent… c’est le propre même de l’entéléchie… qui considère considérant cette considération dans ce principe métaphysique que chacun peut se gouverner pour soi et vous offre donc la possibilité de déterminer qu’un être a une existence définie… or, pour qu’elle le soit faut-il la définir… c’est votre totale volonté… on pourrait dire… « j’en suis… j’en viens… j’y vais… » ensuite ce sera l’ivresse des sens… c’est ça l’authentique liberté…

« Marcel… chauffeur de semi-remorque… sans domicile fixe » bis repetitae…
C’est du volapük pour mézigue

« Titi 75 »
Donc je résume… un mec… totalement rassis… nous bassine les esgourdes… qu’en l’an 60-80… autrement dit au néo-liti-queue… le quidam l’était pas coco… ben j’en reste stupéfact… pour tout vous dire… on s’en fout… parce que les mecs qui y sont là-haut y sont tous coco et que ceux qui veulent prendre la place sont pires… ils ont foutu Marx Mao Lénine Adolf Mohamed Moïse le crucifié dans un shaker… z’ont tout agité… que c’est un bon mix… et à chaque phrase, tu as la citation authentique avec ses collatéraux… pour te dire : « Fermes ta gueule… t’as pas le pouvoir… et tu l’auras jamais. »
Marcel tu vois c’que j’veux dire ?
« Non ! »
« Allez va livrer !
« Y’se fout de ma gueule sui-là que j’vais te la casser ta tronche d’arrogant parigot »

« Bouddha 21 »
Aimez-vous les uns les autres…

« Da capo ! Roma »
Ah non pas de concurrence… ici… chez nous ! Dona nobis pacem… Ah ça mais !

Luigi considéra que le jeune homme allait compléter l’enquête… pendant juin-juillet… il allait par monts et par vaux sonder les cœurs et les reins… il était beau il était grand il sentait bon le sable chaud… il avait perdu quelques points du côté des grands-mémés… il les avaient récupérés du côté de ses jeunes, en offrant comme le firent si élégamment ses deux prédécesseurs, les fameuses bontés qui eurent cours jadis avec la religion… mais qui furent abattues par la révolte de 89… les révolutionnaires ayant pris depuis le pouvoir… rétablirent cette recette… qui fait recette…

                                                                       Gentilés  
                                                                       Si le voulez bien
                                                                       Lisez suite semaine prochain
                                                           Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes
                                   Article écrit par le jeune homme… vraiment charmant… rédaction autorisée selon les préceptes de               L’Ange Boufaréu…..

 

 

 

 

Koba ou la sombre rémanence chapitre N°31 « Coming-out »

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Les membres de la camarilla s’étaient réunis, depuis le 18 mai, date des ouvertures…

« Mais… mai » autant que « mémé » fait ce qu’il te plaît… ils se plurent dans un fastueux groupe hétéro-clite jubilant, à pied donc, pour rejoindre le Mel Belchior de Larchy que le monde entier nous envie… comme tant d’autres chefs d’œuvres en péril…
Voilà, qu’après les non moins célèbres anaphores du jeune homme postulant non déclaré urbi et orbi… tout en sachant que son projet futur était connu de toutes les concierges… de Paname… à Navarre…
Sous la conduite de l’altier Sosso que sa pipe précédait… la camarilla en groupe éclairé se rendit au théâtre Le Mel Belchior…
L’affiche était alléchante…
Un quidam… montait sur scène… il avouait…
Ici, d’aucuns avaient vu « Beaucoup de bruit pour rien »… « Le Tartuffe » « La mégère apprivoisée » « La cantatrice chauve »… ils connaissaient la fin… or, aujourd’hui… l’affiche proclamait une énigme antinomique de celle du jeune homme pétaradant son futur… par les voix des femelles… causeuses… mystère…

Le Mel Belchior était plein comme un œuf… on pouvait imaginer la joie de l’élu du conseil fermier… en charge des gradins… il pérorait…
Cependant… il régnait une ambiance de curiosité « palpable »… vous savez, ce bon mot bobo que tout journaliste insère dans sa copie… la palpable fleur de rhétorique… qui sent bon la métaphore des crèmes fouettées… l’onctueuse mayonnaise… ou le très raifort râpé qui racle les muqueuses… car, effectivement les muqueuses du peuple étaient émoustillées à la lecture du titulus de l’œuvre à venir… un quidam allait révéler l’inrévélable…

Nous ne pouvons révéler ce que pensent les spectateurs… non mais!

Les Larchyrots… assis s’épiaient forcément… du coin de l’œil… à gauche à droite devant… hélas le dos restait l’angle mort traditionnel… seul les possesseurs d’ubiquité peuvent lire dans le dos… et même mieux comme le dit Alcofribas Nasier dans ses guerres Picrocholines lorsqu’il nomme sa fameuse « beste à deux doz » traduisons par « bête à deux dos » un exercice physique qui se pratique dans le dos… mais peu… propice à venir sur scène… étions-nous entraînés dans des crabrusqueries ?
Voilà que l’appariteur en monsieur Loyal s’avance sur scène…
Les Larchyrots autant que les Rotes… augmentés de tant d’autres venus alléchés alentour… se taisent.

Larchyrote écoutant…

… Mesdames… mesdemoiselles… messieurs… seigneuries… gentilés… il n’est pas coutume… dans ce monde… où nul ne sait vraiment qui masque quoi… quand d’autres ne savent qui ils sont… certains sortent alors que d’autres entrent… un d’entre nous, ose… osa… ausus es… audebitum… aussi erimus… bref fut oseur… dans le passé… simple… composé… imparfait voire plus qu’imparfait… et autant de féqueniou

… car qui n’a pas été tenté vers ce penchant ?
… je vous le demande… vox humilis…

La rampe des lumières lentement créait cette intimité inimitable initiale à toute révélations révélatrices… l’appariteur apparut nimbé, le mot n’est pas jargonneux… d’un halo… mollo dans le dos… il poursuivit… vit… ce que d’aucuns pensèrent… mais vif était le terme…

… ainsi donc depuis jadis… l’idée fit son chemin… confidentielle… combattue par les chapelles des autres tendances… mais l’élan était donné… à tel point que le mouvement se banalisa… muettement… pour devenir passion… où chacun se reconnaissait… de bouche à oreille on se transmit l’élan… et beaucoup firent carrières…
Puis apparurent les transgressions qui démultiplièrent les mouvements… on dit que tous les goûts sont dans la nature…  on parle de courants… d’ateliers… mais partant du même fondement… fondamental… rhénan dit-on… ici c’est le fond qui manque le moins… si on peut dire !
Eh bien disons-le !
Les populations… surtout celles qui règnent au pouvoir… articulèrent leur latin sur cette solution car elle permet bien des progressions dans la vie quotidienne… quolibets n’y faisant rien… d’ailleurs il suffisait d’entrer dans le cercle pour qu’automatiquement le greffon prenne et l’être s’élance dans le succès… les politiques affichèrent… les parrainages autant que marrai-nages fleurirent… puis lentement les artistes qui n’aiment tant que les choses soient engagées… si vous voyez ce que je veux dire… puis ce furent le grand étonnement des peuples… les bourgeois qui transgressèrent leur condition capitaliste… on comprit que le tout était dans tout et vice versa… sous couvert de muette… discrétude…
Enfin… il est banal de dire que le peuple… populus sine nomine… s’éprit lui-aussi de cette passion…
L’auditorium suspendus… retenais son souffle… car enfin la révélation était à son comble… on allait la nommer.
L’appariteur annonça…
Mesdames et Messieurs… Larchirots et Larchirotes… Seigneurs et Seigneuses… Gentilés d’ici, de là-bas… d’ailleurs… du centre… des estranbords… sous vos applaudissements… j’appelle notre invité…

Il vint…

… tu t’appelles comment ?
… ça me rappelle une séquence TV souffla le premier cacique au second cassis…
… tu es venu avec ta maman ?
… non, je suis venu tout seul…
… tu aimes bien ton papa…
… c’est quoi cette question…
… c’est une question
…  qu’est-ce qu’il fait ton papa?
… ben il adhère…
o innocentiam… c’est par l’enfant que nous allions savoir…
… voyez peuple…

Alors on vit l’innocence se transformer en un bel ancêtre… par l’art du transformisme… je rappelle que nous vous avions longuement parlé des ismes… marxisme… communisme… socialisme… trotskisme… ce transformisme donc qui irrigue la société…
… puis-je vous demander votre nom ?
… non !
… bon !
… mais alors… vous êtes venu pour quoi ?
… le dire…
… dire quoi ?
… vous n’avez pas lu le titulus de cette création ?
… oui… mais… bon… et alors…
… nommez-le !

… mais !
… nommez-le !
… que signifie ce titre ?
… que… que… vous allez révéler… vos tendances…
… quelles tendances ?
… mais enfin… monsieur ce n’est pas moi qui a été invité…
… oui mais c’est vous qui questionnez…
… bon… tendances des fondements sans doute… au fond vous n’êtes pas comme tout le monde… c’est ça la révélation… du com…
… enfin…
… alors ?
… sachez que la révélation surgit explosive dans un rugissement jubilatoire… tel le démontra Bergson dans son Évolution créatrice ou l’élan vital sortant de la boite tel un ressort provoque l’étonnement-jubilatoire… n’avez-vous pas fort justement décrit l’évolution de notre corps social… vous avez dit : il suffisait d’entrer… les politiques pratiquèrent… dans des cercles… puis ce fut les artistes… les bourgeois… le peuple… tout était dans tout et vice versa…
… j’ai dit.
… sauf…
… sauf ?
… moi !
… alors, c’est votre coming-out ?
… et oui…
… mais alors… bon sang… mais c’est bien sûr… vous n’avez jamais été tenté… par ces fondement communistes qui assurent tant de progression sociale…
… jamais !
… en quatre vingt ans de vie active…
… très active…
… vous n’avez jamais été… communiste ?
… jamais !
… un brin trotskiste…
… jamais…
… un soupçon socialiste…
… jamais…
… une once de social-démocrate…
… jamais…

… l’appariteur loyal n’en revenait pas…  

je n’ai jamais été communiste… ni en pensée ni en parole ni en action…

… moi, né au même temps que vous… j’ai comparé Adolf, Gjougachvili, Mao…
… moi, né au même temps que vous… j’ai noté : le lumineux sera toujours demain…
… moi, né au même temps que vous… j’ai vu la doxa et ses 100 millions de morts…
… moi, né au même temps que vous… je n’ai pas vu une lueur d’espoir…
… moi, né au même temps que vous… je sais qu’en 2049, Mao renaîtra…
… moi, né au même temps que vous… je sais 99,99% des gogos restent gogos…
… moi, né au même temps que vous… je n’ai jamais été communiste…

… c’est votre coming-out ?
… c’est mon coming-out ! Jean-Pierre!

Le peuple se lève… il est debout… il ne sait si c’est du lard ou du cochon… faut-il applaudir…
“Et tout ça pour ça!”
Puis resta coi…
Les herses des lumières s’éteignirent palpitantes de palpitations… après cette confession… les lumignons des allées rosirent doctement vers leur zénith… le peuple muet  quittait l’espace de révélation en suivant dociles, les vomitoriums…
Iossif Sosso Djougachvili Staline… toujours près de ses sous demanda à Sosthène :
… et ça coûte combien cette gaudriole ?
… je te l’offre…
… tant d’ espargna…
… ainsi tu pourras dire que tu as rencontré dans ta vie, au moins un quidam qui n’a jamais été bolchévik, rouge, marxiste, communiste… et les litanies des ismes…  comme ça ne t’a rien coûté tu vas lui foutre la paix… tu lui éviteras le goulag…
… il s’appelle comment ton mec ?
… qu’importe… c’est le symbole qui doit nous interpeller… songe qu’un quidam de quatre vingt piges a pu vivre au milieu du peuple coloré-structuré-aligoté-pensé-communisé… sans tomber dans la soupe…
… pfuitt !
Nul ne sut si Sosso soufflait la fumée ou exprimait une moquerie…
Le silence qui suivit en disait muettement long…

Gentilés
Si le voulez bien
Lisez suite semaine prochain
                                                           Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes
 Article écrit par le quidam… rédaction autorisée selon les préceptes de L’Ange Boufaréu