Koba ou la sombre rémanence… chapitre n°12… « L’an de grasse 2021 »

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La « camarilla » où rayonnent Sosthène Grumeucheux ferblantier de son état reconverti dans l’art de la dentelle de mots… Luigi Pirandello venu de sa Sicile, célébrissime auteur de théâtre ouvert… Gian Battisto Raphaëllo dit Raphael peintre de la Renaissance qui cherche un second souffle… Atharexa Fineligne née Castillane venue à Larchy pour soigner son coryza tenace… Sosso Iossif Koba Djougachvili dit Staline et sa fidèle servante Matriona Pétrovna… moi-même enfin à plein poumons… clamons… urbi et orbi… 

Gentilés… d’ici et d’ailleurs… tenez-bon tati…
« Allez graisse ! »… vers l’an de grasse 2021…
alain iametti… alain harmas… Ange Boufaréu

Gentilés
Si le voulez bien
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Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes
L’Ange Boufaréu

Koba ou la sombre rémanence chapitre n°11 « Joyeux Noël »

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Nos amis Sosthène Grumeucheux, Luigi Pirandello, Gian Baptista Raphaello, notre castillane Atharexa Fineligne… que rejoignent Sosso Iossif Koba Djougachvili dit Staline, sa fidèle servante Matriona Pétrovna… et moi-même s’associent pour vous souhaiter un Joyeux Noël… 2020.

Merci à tous les lecteurs du blog « le Grand Canal » avec mention spéciale  pour
les Arts Cafés associatif « Au grés des envies » à Millery.
Depuis le 1er août 2020, vous êtes 2100 visiteurs, vous avez lu 5900 articles…

Gentilés
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Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes
L’Ange Boufaréu

Koba ou la sombre rémanence Chapitre N°10 « Faut pas dire… »

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Résumé des chapitres précédents : Nous sommes à Larchy… où fomentent  des pourrissements… mais selon la tradition bien de chez nous que le monde nous envie « il ne faut pas dire… » Certains veillent… rédigent des chroniques… nous avons laissé Sosthène Grumeucheux ferblantier auteur-devenu… Luigi Pirandello le sicilien assistant… Gian Battisto Raphaëllo dit Raphael qui tente une nouvelle renaissance en peinture… Atharexa Fineligne hélas depuis son arrivée un chien hurle sous ses fenêtres… elle n’en peut plus…

les nuits d’Atharexa… hélas nous n’avons pas le son du molosse… mais l’angoisse est palpable…

elle vient d’envoyer une BD… elle raconte… elle interprète… bien sûr…
Koba dit Sosso alias Iossif Djougachvili Staline a promis son aide… lisons la BD

Atharexa le matin après une nuit blanche…

Il était une fois, je vins de ma Castille… avec mon coryza… mais je n’ébruitais pas la chose… surtout ne pas dire!
La casa où j’habite… il ne faut pas dire l’adresse… oui, à Larchy… non… pas un mot… Larchy est un monde de silence clos…
Tout se sait… mais personne ne dit… seuls les chiens peuvent…

ferocious looking guard dog (traduction du sud) casse-couille (note du traducteur relecteur éditeur… et teur et teur…)

Atharexa déprimée… « depuis presque deux ans un chien hurle à 25 mètres de ma chambre… j’ai signalé aux autorités… les voisins aussi… dix riverains… à la police municipale… au cacique… on m’a dit… pas de vagues, faut pas dire… on va organiser des réunions… débats…
Un jour il a fallu choisir un nouveau cacique… dans l’isoloir… pas de bruit… pas de tapages… faut pas dire… j’ai fait mon choix… le cacique serait celui qui serait capable de faire taire le chien… un style doc qui traite des nuisances… tu vois… la compétence…? »

Prédicat de cacique type… Vini Vidi Vinci… avant élection…

Avant… j’ai lu les promesses… les prédicats… les nirvanas… j’étais venu l’écouter… il montrait un doux visage… un messianique propos…

A voté!

il était beau… il sentait bon le sable chaud…

six mois après, le chien hurle toujours…

ferocious looking guard dog traduction : censuré… of course… mais on n’en pense pas moins!

Pauvre bête!
Et tu me traites de bête, à présent?
Mais non je parle du chien!

riverains après deux ans de hurlements… priez… Larchyrots et Larchyrotes… fenottes et gones…

Depuis six mois Atharexa a remué ciel et terre… le cacique se tait… il a fait deux promesses… vous savez que les promesses n’engagent que ceux qui les reçoivent… le chien manifeste toujours… à Larchy on retient son souffle… surtout ne pas dire… pas de vague… songez aux carrières… futures…

Alors Atharexa s’en remet aux extra-terrestres… pour son prochain vote… qui aura lieu dans six ans 

… pendant que les autorités supputent…

moralité : un mouton peut masquer bien d’autres réalités

Gentilés
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Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes
L’Ange Boufaréu

 

 

 

Koba ou la sombre rémanence Chapitre N°9 Fable : le toutou et le suprême magistrat.

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Résumé des épisodes précédents… nous sommes à Larchy… où se trament des thrillers amphigouriques autant qu’abracadamantesques… au piémont entre les Hauts de Larchy et les Bas de Larchy… à équidistance si on veut… bref un espace inactinique… autrement dit sans rayonnements… Luigi l’auteur Sicilien… Raphaëllo le peintre Italien et Sosthène Grumeucheux ferblantier de son état devenu auteur bien connu des aficionados de la page dense… sous la ramure d’un baobab… dans l’obscurité… attendaient Atharexa Fineligne espagnole réfugiée à Larchy pour soigner son coryza… la sombritude était palpable… soudain tel un météore ou une colombe chacun peut interpréter… un oiseau se posa sur la grande la palette de Raphaëllo qui attendait le premier rayon de soleil pour le saisir au pinceau instantané… l’oiseau caqueta… comme il se doit… il portait dans son bec un message… Sosthène l’en saisit l’oiseau repartit vers les contrées boréennes… ici les contrées étaient plutôt « bornéennes »… l’émotion était palpable… je sais le scribe se répète mais comme a dit un célèbre mec  » le message c’est le massage! » ça c’est fort…

Sosthène ajusta sa binoculaire stratosmorphique qui lisait la nuit le jour sous l’eau derrière un mur ou un halo… tous se stupéfièrent… on se souvient que le chapitre numéro 8 nous relatait les affres d’un wouahwouah… qui depuis 19 mois hurlait sous ses fenêtres… au grand dédain des lois, caciques, alguazil, forces et compagnie…

Atharexa souffrait de coryza assommée des états sonores du molosse… elle avait fait tripler les vitres de ses fenêtres… doublé les portes… recouvrir les murs de protections phoniques grâce à l’aide d’un cousin fonctionnaire à Neweyorque… il était dans la CIA… il savait lui…

Voici ce qu’écrivit Atharexa… Sosthène lut… la fable… et quelle fable ! 

Un chien jeune encore
Mais future pécore
Par son maître acheté pour garder la maison
Afin de prévenir tous les faiseurs zonzon…
Matin et soir aboyait
Et tous riverains oyaient.

position d’incrédulité d’un riverain qui subit depuis 19 mois les hurlements du chien… sans décision… hors celles des comités Théodule…

La chose fut ourdie début du mois d’avril
An deux mille dix-neuf rendant peuple fébril.
Adonc dans ce chemin jusque-là bien calme
Le peuple avait vécu paisibl’en son alme.
« Chemin de la croix des rameaux ainsi nommée »
Vit au rythme des hauts hurlements forts clamés.

patiente la riveraine… mais…

Patient…
Conscient…
Notant…
Distant…
Le voisin voisinant, vint quérir l’alguazil
Force municipal qui rangea son fusil
Ecouta le quidam et pondit aussi sec
Là le préalable !  « Il se taira le mec ! »
Devant ce fier propos, le voisin prémuni
Organisa les six étapes définies.
Le temps dura six mois, pendant que l’animal
Plus libre que jamais… hurlait en anormal
Le maître contacté rejeta toute voie
Un vrai non-dialogue : « Le toutou est à moi ! »
Entre-temps le seigneur avait cherché noises
Avec riverains en… verves  peu courtoises.
Le ton s’envenimait…
Donc, voir l’autorité…
Pendant ce temps le chien libéré de nos lois
Manifestait plus fort encore chaque fois.
En ce moment de fin de l’année écoulée
Nous avions à Charly  notre maire alité
La première adjointe tenait le gouvernail
Temps très difficile pour être sur les rails
Le maître convoqué signa un imprimé
Permis aux riverains… un espace calmé.
Silence
Immense
Pendant confinement
Espace apaisant.

illustration… d’une élection à Larchy…

Hélas…
Hélas…
Juin : il fallut voter : un nouveau cacique…
Elu pour bien six ans… autre politique…
C’était bien le cas !
Depuis il s’ébat,
Le chien !
Malin…

chien qui pense…

« Ben : je ne connais point ce nouveau notable
Il ne s’est présenté… est-il bien capable ?
J’apprends des riverains que loin, il combine
De me faire taire il n’a pas vu ma mine ?
On dit vrai qu’il lança contre moi la fatwa
Pourtant je ne suis pas du style obijawa
Et me faire arrêter !
Je vais manifester !

Woah le chien qui parle…

La missive arriva bien… un seize au logis
Mi-novembre un mois plein d’élégies.
On allait m’envoyer les policiers musclés
Il y a vingt-six jours que j’attends la raclée
Elle n’est pas près de venir
Il faut du cran pour s’affermir
Dans la situation…
Il faut la décision…
L’autorité
Bien maitrisée !
Allez, je vais prendre du souci
Hurler quatre heures telle une scie
Ça épuise
Quelle mouise !

Demain sera vingt-sept matins contrevenant…
Où je pourrai sans fin jeter mes hurlements
Oh cacique bien loin…
Le chien te salue bien ! »
Morale : si tu veux chien en ergastule
Prévois le moyen ou… deviens ridicule…

Gentilés
Si le voulez bien
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Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes
L’Ange Boufaréu

Koba ou la sombre-rémanence Chapitre N°8 L’héritage de Danton que le monde nous envie.

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Résumé des chapitres précédents : Lectio melius est quam summary …
« Tu peux traduire pour Atharexa… suggéra Raphaëllo… »

« Oh ça va ! Tu me prends vraiment pour une gourde… Une lecture vaut mieux qu’un résumé… j’ai appris le latin avec mon berger… le grec avec mon puisatier… l’hébreux avec mon rabbin…  la valse avec mon matador… Macho ! »

En fait Atharexa ruminait des aigreurs sauvages…

Le matin encore sombre des bas de Larchy… blêmissait solitaire dans la coulisse nul n’y prenez garde… Koba parut en stalinopanavisionasovitch-triphasée… il fut rejoint par Matriona Pétrovna sa servante…

« Salut les gones ! (traduction des dialectes mosco vite qu’elle affectionnait)… ah mais y’a aussi la fenotte Fineligne qu’a traboulée ben tôt ici… buenos dias ! »
« Ben pourquoi qu’tu m’suis encor’ éructa Koba »
« Tu sais très bien que souvent dans tes beuveries… tu torches bien les Smirnoff… mais après c’est moi qui te torche le cul…
« Moins fort… on me croit en acier… inoxydable…
« Salut Kamarade Staline ! lança… le jovial Sosthène à la cantonade…
«  Salut les larchyrots !

« Qué tal ? »
… je suis venu à la demande d’Atharexa…
Porqué ?
… elle veut de l’aide !

Le narrateur : une perception étrange du groupe était palpable… comme le disent des thrillers… pourtant il n’y avait point d’agent de la CIA… point de secrets à la Dent Broun… « on dit Dan Brown… souffla le souffleur… ! » point de code amphigourique tiré du Talmud, de la Torah ou des Oui-oui sauvés de la mer morte du côté de Qumran… non… seulement Sosso causant…

« é perché Atharexa ha chiesto aiuto?… oui pourquoi elle a demandé de l’aide… questionna Raphaëllo… dubi et tatif autant qu’ad hominem voire ad nauseam.

… eh bien voilà…

Le narrateur : Et Sosso Koba Iossif Djougachvili Staline… s’installa doctement comme il savait le faire… pendant que Fineligne lui servait sa quatrième Smirnoff…

… nous sommes le 10 germinal de l’an II… j’y étais… Saint-Just présente un rapport devant les deux Comités… il est scabreux ce rapport… il décide d’arrêter Danton… mon Danton… celui qui fut décapité le 7 floréal an II et qui a dit au bourreau avant que la lame ne le raccourcisse : « N’oublie pas surtout, n’oublie pas de montrer ma tête au peuple : elle en vaut la peine ! »

Et dans la foule… les patriotes criaient après un moment de stupeur «  Ils ont décapités la France ! »

Le narrateur : ils restèrent un moment silencieux après cette évocation qui n’avait ni queue ni tête… Matriona Pétrovna fit le lien entre la queue et l’absence de tête… elle partit d’un bon gros rire cocasse… de servante caucasienne… ce coassement causa quelques désagréments… Sosso glosa :
« … et voilà… maintenant elle cause… la prolétaire !
Koba gronda : « tu ris de la tête de Danton… malheureuse ! »
Boff ! Elle vaut pas mieux que la tienne…

Antique illustration époque Danton… recueillez-vous… Kamarades pria Sosso…

Oui, mais celle de Danton porta la république, la liberté, la pureté du peuple au pouvoir… en un mot la révolution…
Ce peuple qui prend en main sa vérité… qui va arbitrer… défendre… apaiser… pacifier… réduire les inégalités… juger les infractions… arrêter les nuisances… sonores…
J’étais sous la plateforme qui magnifiait la guillotine… (Cœur des vierges chantant : « ça sent le sang… écarlate ! ») J’ai vu… depuis je me suis incarné dans la religion de mon Danton… que ces affreux ont raccourci…
Songez à son œuvre… grâce à lui le peuple à présent est élu… au poste de décideur : cacique du village.

« Et alors… quel est le rapport avec Fineligne ? demanda Sosthène Grumeucheux… (Ferblantier de son état mais reconverti dans l’écriture… couvert d’éloges par ses pairs mais inconnue d’outre-mer… note du lecteur-correcteur… inconnu.)
Alors Fineligne… dont le prénom est Atharexa qui naquit en Espagne, venue soigner son coryza qu’elle avait tenace… en ces espaces Larchyrot… révéla :

« Voilà… je croyais comme Sosso que la république était sublime… que Danton avait laissé en héritage un code civil qui organise la cité et donne les pouvoirs au magistrat principal de chaque ville… que le monde nous envie ! »
« Ah ça c’est bien dit…
« C’est fort, c’est très fort…
« Parfait…
« Quand elle veut la môme… elle le peut… pas vrai ?
Bref… pour faire court, Atharexa poursuivit… que le quidam élu serait le parangon… de l’ordre…
Imaginez que depuis le 1er avril… de l’an de grâce 2019…
« 1er avril, un poisson…
« Une blague…
« Une faconde…
« Une couillonade…
… non depuis ce jour, y’a un chien qui aboie tous les jours sous ma fenêtre… ça fait plus de 19 mois… pourtant dans cette rue depuis plus de deux milles ans… ne passent plus de caravanes… comme dans l’ancien livre « le chien aboie et la caravane passe… »
« C’est beau l’histoire…
« Non… le livre…
« Si… mon…
« Ah ça… non mais… pierre…
« Si ! Si…
« Il faut être comme Danton hurla Koba… appliquer la règle de la république… l’autorité se saisit du sujet et le fait taire… recta !
… ben c’est ce que je me suis dit…
« Et alors…
« Depuis ce temps…
« Comment…
Le narrateur… le groupe était sous le poids des mots et le choc des révélations de l’Espagnole… le narrateur proustien pensa à Victor le Hugo… son poème après la bataille…

  • C’était un Espagnol de l’armée en déroute
  • Qui se tenait sanglant sur le bord de la route…

… et ça l’amuse le Proutt ?   

… hoquetant… Atharexa… secouée par l’émotion et le coryza… ajouta que les trois caciques successifs… de Larchy… supputèrent… supputent encore… disent prédire des règles… que nul ne voit… depuis 19 mois j’envoie des lettres, je crie dans ma détresse… il paraît que le chien ne sait pas lire… il n’a pas répondu à la lettre que le cacique a envoyée… imagine Sosso, tu dois te battre avec la covid… tu rentres chez toi et tu as un clebs qui te torture les synapses…
« et les forces vives de polices ?
… elles vivent…
« Mais…
… elles veillent…
« L’ordre…
… sur… veilles…
« Faux con… yaka…
… l’éveil attentif…
« Et alors qu’est-ce que tu as fait?
« Le cacique a envoyé une lettre… alors… pendant quinze jour, j’ai noté l’heure de début et de fin des hurlements du chien… au moment où il hurlait j’ai envoyé un e-mail aux forces d’autorité… puis j’ai rédigé un mémoire d’énarquien-styl’… je l’ai envoyée aux autorités… qui devaient prendre une décision… selon le dit ! »
« Et…
« Silence plat… depuis 5 jours… peut-être que les caciques sont comme les chiens : ils ne savent pas lire… »

Le narrateur : … le matin avait blêmi… les participants aussi… même Sosso ne parvenait plus à boire sa huitième Smirnoff… devant cette infamie… d’impolitesse autant que de lèse riverains…   

Georges Jacques Danton… comme disait monsieur de La Palisse cinq minutes avant sa mort Danton était encore en vie…

« On se draperait seulement dans le smoking de la république ? Eructa Staline ! Ça s’est trop fort ! »

Le narrateur : C’est sur cette sublime question que la liaison en stalinopanavisionasovitch-triphasée relayée par spoutnikostrovoska prit fin… l’hologramme de Koba disparut… suivi de celui de Matriona Pétrovna qui prit son temps pour rajuster son sac à dos… elle transportait chaque fois une dizaine de Smirnoff… glacée…
C’est ainsi que Luigi le Sicilien… Gian Baptista Raphaëllo l’Italien et Sosthène Grumeucheux ferblantier de son état… découvrirent le calvaire d’Atharexa…

« Comment veux-tu que je soigne mon coryza ! »

Et chacun s’en retourna dans sa chaumière… pensif, pensant au poncif putatif républicain, pensum que le monde nous… (sic)…

Avant de nous quitter Koba raconta une courte histoire… il en savait le drôle :

« Vous savez que j’ai eu des longues relations avec Adolf… il m’a raconté une histoire à mourir de rire à défaut de clamser d’une bastos… lorsqu’il a contourné la ligne Maginot, il n’a rencontré aucun chat… un soir il est en bivouac et il accueille le Diable… celui-là sur les champs de batailles est à son aise… là ils reçoivent un type… il devait être alsacien… le quidam vient de passer l’arme à gauche comme on dit dans le métier… le Diable lui demande : c’est dans quel enfer que tu veux aller ? L’enfer français ou l’enfer allemand ? C’est quoi l’enfer dit le bougre ?
Ben au coup de sifflet tu reçois des coups de bâton, on te plonge dans une marmite de goudron bouillant et ensuite avec des tenailles on te charcute la peau…
Quelle est la différence ? Répond le lascar… si j’étais toi dit le Diable j’irai dans l’enfer français… un jour… on a perdu le sifflet… le bâton a disparu… l’autre jour la CGT fait grève et il n’y a pas de gaz pour chauffer la marmite… enfin on a plus de sous pour payer de goudron et les tenailles sont parties chez le dentiste… »

« Et alors ?… questionna Luigi »
« Peut-être que ça explique… les nuisances du toutou… va savoir ! »
… venant de Staline, la métaphore était toujours complexe…
… le silence était palpable… (… le scribe se répète… grave !)
… le soleil était haut dans les nues…
… les alouettes sans têtes attendaient Sosthène pour midi…
… le gaillard s’en fut…
… gentilée : méditez donc le proverbe…

« L’atout de tout toutou de style patou est d’éviter la toux pour faire poutou au maître-brisetout… faisant fi des manitous… sur siège petitou! »

Gentilés
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L’Ange Boufaréu