Année du Tigre… Nouvel An Chinois… N°11

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Gentilés de la noosphère du cosmos et d’ailleurs… 1er février, je vous souhaite une année du Tigre paisible mais forte… 祝你虎年快乐… je vous remercie pour votre présence et vos lectures sur ce blog qui tente de prendre le pouls de l’évolution de la société… et comme on dit à Lyon dans les traboules :
« il y aura des bousculades, prenez soin de vous, tenez bon tati! »

Les éditions Alain Iametti et son auteur alain harmas… célèbre sans sa rue… 

Rappelons que alain harmas récemment a édité « Mademoiselle Zhang »… née en 1925… elle retrace sa vie depuis la chute de la dernière dynastie impériale les Qing… jusqu’à son retour dans le cosmos en 2016… elle était née sous le signe du Buffle »

Vendredi 4 février… Les éditions Alain Iametti éditeront le n°12 qui apportera les éléments technique permettant d’acheter cet opus… sur la noosphère, le cosmos et ailleurs…

                                                       Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes

                                                                       Gentilés  
                                                                       Si le voulez bien
                                                                       Lisez suite jour prochain 
les éditions Alain Iametti… alain harmas… L’Ange Boufaréu s’associent pour vous souhaiter tous les possibles dans cette nouvelle année… 新年快乐… à +… 再见   
                                                                                        

 

 

 

 

 

 

 

Étude comparative entre un livre un yaourt et un candidat élyséen. N°10

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Gentilés en pleine réflexion sur leur vote du premier tour dans 85 jours… être ou ne pas être!

En ce vendredi… 85ème jour avant le Premier tour des élections… la camarilla touilla la question
( du verbe touiller)… quant à une étude comparative… entre un livre un yaourt et un candidat élyséen…

État…
Ce sont trois produit de consommation… cyclique…

Action…
Je lis : je consomme le contenu du livre…

Je mange : je consomme le contenu du yaourt…

J’élis : je consomme 5 ans 60 mois 260 semaines 1824 jours… ad libitum… de présence…

Mais… pour quelle immanence…
Le livre fini…  une fois lu si je ne l’aime pas, je peux l’offrir, le revendre, le stocker sur un rayon de bibliothèque… faire un beau décors… 
Le yaourt… une fois consommé si tu le trouves détestable tu en achètes un autre… mais en attendant selon Paul Ricard tu le pisses et tu jettes le pot…
Le candidat… une fois élu tu fais comme Charles… tu attends… car contenu et contenant se stockent tout seuls sur le plus haut strapontin du Mont-Ticule… une fois là-haut va donc jeter le « résident »… lorsque le vin est tiré… il faut le boire… tu pisseras dans cinq ans quand tu auras tout consommé… certains en redemandent…

Nota bene : L’Ange Boufaréu reviendra exceptionnellement mardi 1 février… car c’est une date importante dans la vie de celui qui gère ce blog… rendez-vous dans quatre jours…

                                                     Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes

                                                                       Gentilés  
                                                                       Si le voulez bien
                                                                       Lisez suite jour prochain 
nous avions sollicité un ancien « résident » qui n’a pas voulu s’exprimer… c’est donc le typographe de service non syndiqué qui a réalisé ce billet d’humeur… 
                                                                                         … L’Ange Boufaréu.

 

 

 

« Je suis là depuis quand? » N°9… suite du chapitre N°8…

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Je suis là depuis…
… combien de temps… gargouille-je…
… le temps n’a aucune importance… hulula le premier hibou
… tu as chuinté vouloir trouver un mot en ique ou en méta qui serait mon sésame…
… c’est à voir… voyons… chuinta le second hibou…
… le temps serait donc symbolique ?
ouhouhou-ou-ouhouhouhouhou… Bubo-Bubo… manifestation du Grand-Duc perché sur son mont-ticule…
… tu peux traduire ?
… il fallait composer un mot en ique et méta… tu arrives avec un seul ique… là est le hic… tu restes donc là !

J’étais enchaîné devant l’écran triphasé tridimensionnel autant que tricéphalé en cosmos-vision… sans cesse… la colonne-de-melon-trois-pièces-oignon-escarpins poursuivait sa lente pénétration dans le couloir métamorphique… elle ressortait… attifée « news normes » (sic) c’est du volapük (sic)… le trois pièces gris à fine rayure blanche… mutait en boubou… sandale de cordes… caftan bleu… djellaba ocre… chèche des sables…
Le melon entrait imberbe sortait décoiffé barbu en quittant la chrysalide… la peau mutait bistrement… certains pour la plupart presque tous totalement… se babélisaient doctement en jargonnant des langues que Ur en Chaldée n’aurait point reniées.

… mais enfin… me plains-je…
… hou hou là là… hulula… le loulou à la tête montée sur une rotule héliocentrique qui fit trois rotations à 360° dans le même sens… puis elle s’arrêta…
… que me reproche-t-on ?

Amis Gentilés… avez-vous déjà entendu un concert de houhou…
C’est transtratosphériquement désopilant…
Longtemps après que les homériques harmoniques et autres arpèges houhoutiennes… se turent…  régna un grand silence… suivi d’un ubuesque dialogue…

… tu vois dit le Grand-Duc…
… au fond tu n’es qu’un innocent… mais ton crime n’est pas pardonnable… tu ne seras pas pardonné… tu as voulu masquer ton ontologique nature derrière un melon-trois-pièces-oignon-escarpins… mais voilà… tout œil hibou décèle le caillou derrière le marlou…
… c’est bête comme chou… pensé-je en murmurant…
… tu marques un point en enfonçant ce clou…
… au bout de ton laïus… dis-moi… ne ferais-tu pas un peu joujou avec un pauvre pesquadou ?
… hou hou … tu veux faire le malin… je te mettrai à genou… avec ou sans X

… « Gentilés qui me lisaient qui m’écoutaient qui m’oyez… entendez… le dit du Grand-Duc! »

… tu n’es qu’un petit pou… masqué derrière ton melon tu voulais conserver ta vindicte envers le Grand-Duc… tu voulais dénoncer le Progressisme lumineux… le fameux ni-ni en même temps… mais comment peux-tu reconstruire ce que déconstruire veut dire… tout résident-virus… ronge, vrille, râpe, perce, creuse, sape, détraque, ravage, dissout, fêle… efface définitivement l’antique laque vermoulue de ta vieille peau… mais « tu as trop écrit contre moi… il faut que je me venge… et là-dessus le loup l’emporte et puis le mange sans autre forme de procès »…
… je l’avais appris en CP1…
… et pourtant tu continues… tu es un danger pour la culture… tu n’es qu’un chat-pardeur…
… j’avais entendu… que… il… y
… détourne pas le sujet !
… bon dis-moi… pourrais-tu… me donner une clé… suppose que je veuille recouvrer l’espace grâce à ta bonté… en trouvant le talisman en méta et ique… je suis prêt à écouter tes conseils pour écrire mon prochain opus… qui ne te révulses point.
… il faudrait pour cela que tu amandes ta structure infrastructure superstructure… en es-tu capable… tu appartiens à cette mauvaise classe qui génère des houhou chez les Grand-Duc… regarde comme je me charge des déviations… zieute cette colonne de melon… comme je la transforme… au son des rigaudons…
… mais que je te laissasse écrire… faudrait-il alors que tu déconstruises le péquin…
… quel axe serait le bon… selon toi ?
« Let me see ! » (sic) c’est encore du volapük « new look » (sic)… tiens… imagine un texte bien germanopratin… où une fille si possible issue d’une cuisse gauche de Jupiter… connue… célèbre même… la quarantaine obtenue… jolie… soudain d’une commode que l’on vient de vendre à un chiffonnier pour quatre sous… lequel magot que l’on va publiquement remettre devant les caméras du Grand-Duc urbi et orbi… à des associations de bénévoles… car ce monde « juste » devant le grand cosmos… n’est juste qu’un monde qui fait sa pub… donc, « mignonne tandis que votre âge fleuronne… » (sic)  en transportant le meuble bancal… tombe un cahier vermoulu…

foule allant voir le fameux cahier perdu…

Ô ! surprise… doit-on considérer que le cahier a été vendu… avec le meuble… cas de conscience grave pour l’acheteur qui n’y connaît goutte…
À propos, malgré sa goutte, son rhumatisme et ses douleurs lombaires arthritiques… l’humble acheteur se baisse ramasse les feuillets antiques et les tend à l’héritière…

Ô ! joie (bis)+(bises)
Puis…
Ô ! retour de joie… ah ! rabat-joie… Hem ! aigreurs d’estomac…

Le plumitif relate les courses secrètes d’alcôves d’un ancêtre… antique… époque où les diligences étaient mues par la force musculaire des percherons… hélas non syndiqués… note-le !
Là… dans le carré soyeux… eut lieu loin des yeux… de joyeux ébats giboyeux…
Le Pépé, on l’avait vénéré tant héros… le voilà dépiédestalisé… fracassé au sol mineur par la nouvelle moraline… car le cahier révélait l’irrévélable
Et oui… l’ancêtre demi-dieu… n’était qu’un démiurge jean-foutre… lutinant toute donzelle… y compris les madamizelles… entre 7 et 77 ans… selon la formule… con et sacrée… là sur les coussins de velours, l’arrière-arrière-arrière-demi-sœur de la grand-tante par alliance avait été déflorée dans le carrosse doré… alors qu’elle n’avait que l’étiage de l’âge susnommé… 7 ans…
Elle racontait la chose… elle en rajoutait… gourmande… on glosa… l’événement était cosmique… cosmogonique… qu’il fallait masquer de cosmétique…
Le scandale couva… après avoir couvé… se découvra… vri… vraihhhhhh !
Les antennes des points cardinaux retentirent… inceste… œdipe… narcisse…
Bref, le roman familial… porté aux esgourdes de tous… fit flonflon… car l’ancêtre était fertile… il ensemençait gaillardement… l’onde de choc fut un tsunami… qui, resté enfoui dans les plis du palimpseste… tant rempli d’incestes… s’épanouit dans les gazettes…

« ô rage ô désespoir ô vieillesse ennemie…
Que n’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie… » se plaignait le plaignant…

… voilà mon ami… les textes que tu pourrais sortir… pendant ce temps… le Grand-Duc aurait la paix… tu auras les antennes, la célébrité et tous les prix que tu veux!
… c’est pas ma ligne éditoriale…
… bof! mais tu pourrais aussi comme Cyrano versifier en variant le ton…

« L’ancêtre avait du lard au fond de son placard
Il butinait Mimi ah le lascif lascar…
Tonton donneur de ton, c’est pas au mirliton
Qu’en son carré roulant il troussait Jeanneton »

… Attends… j’ai pas fait fini… j’aurai dû devenir écrivailleur

« Le Pépé était vert tant que Mathusalem
Ou bien tel Priape il lustrait son Totem »

Pas mal celle-là…
Rires… gras…
Autour du Grand-Duc… un troupeau de hiboux se pavanait se gondolait à l’écoute du chef… qui variait le ton… à tâtons… délirant sur un téton…
Il me resta le loisir de regarder la colonne de melon… se métamorphosant… pendant que le Grand-Duc versifiait sous les houra houhou lala de ses troupes… depuis… je suis bloqué au mot saint-bolique

Parfois les Grand-Duc… dit-on… produisent des métastases… métacentriques qui offrent des failles hyperboliques… pour pouvoir s’enfuir…
Hélas…
Je suis toujours là…
J’écoute les peopolisations du Grand-Duc…
Mes brailles sont orphelines…
Elles risquent de le demeurer encore longtemps…

Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes

                                                                       Gentilés  
                                                                       Si le voulez bien
                                                                       Lisez suite jour prochain 
pour découvrir les dernières nouvelles de deux mains… hosanna delirium.   
                                                                                         … L’Ange Boufaréu.

 

 

Soupçon… N°8… j’ai hâte de retrouver mes brailles…

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Je reçus une convocation… mais…
Le nom n’était pas le mien…
C’était impératif… on devait y être… elle… lui… ou l’autre…
Je tentais de lire, mais le texte se modifiait au fur et à mesure que je déchiffrais…
On me sommait de m’habiller… d’un costume trois-pièces gris, à rayures blanches… que je ne possédais pas… car j’avais privilégié les brailles et les chemises col ras du cou…
De me coiffer d’un chapeau melon… qui n’était pas dans ma garde-robe et pour cause je ne portais pas de chapeau…
D’arborer un oignon en tant que montre en sautoir… que j’avais écarté pour une Swatch suisse…
De chausser des escarpins italiens… que j’avais remplacés par des chaussures de sport…
Je me plongeais dans mon dresseroome… car j’étais étranger…
Je ne trouvais aucun vêtement décrit dans le texte qui venait à nouveau de se modifier… sauf au sujet des trois-pièces melon oignon chaussures…
Je décidais de ne faire aucun choix…
Et sans regarder la veste la braille et le couvre-chef… je m’attifais…
Prestement car la lettre se mit à sonner… je prenais du retard…
Je recommençais la lecture… je poursuivais… j’étais dans une sorte de stress… stressant…

C’est normal dit le texte qui suivait mes gestes…
Là, je compris que j’étais observé… mais par qui ?
J’avais lu, que sur la Muraille de Chine, aux confins des terres… un voyageur avait ressenti la même impression… intense…
« On nous observe »… m’avait-il dit…
Je me retrouvais hors de chez lui… de chez moi… d’elle… eux… je… l’autre…
Je rencontrais un homme que je ne connaissais pas… il me dit :
« Tiens, toi aussi tu y vas ? »


Je le regardais quêtant une réponse… il me questionnait…
« Ben toi aussi tu es convoqué ! »
Je le regardais avec plus d’intensité… cherchant à savoir qui il était…
« Ne cherche pas… tu ne trouveras pas… nous sommes tous semblables… costume trois-pièces… melon… oignon en sautoir… toi comme moi… toi aussi tu as réussi à revêtir l’uniforme ? »
Nous cheminions dans une galerie de glaces…
J’eus un haut-le-melon… autant qu’un haut-le-corps… en me découvrant mimétique à mon voisin… melon-trois-pièces-montre-escarpin…
Nous cheminâmes de concert sur sol mineur… il racontait ses vies passées présentes…
« Les futures… on ne peut que supputer… tu ne sais pas ce que le conseil va décider… »
Tout en marchant… à l’insu du passant qui m’accompagnait… je me tâtais, je me palpais, je me cherchais… je ne me trouvais pas…
« Moi aussi dit-il… je ne sais plus qui je suis ! »

Dans les poches de mes vêtements… je trouvais des notes de conduite de vie… des factures de leçons… des carnets de sagesses… des tickets de nettoyage de boutiques que je n’avais jamais vues…
« Il faut tout lire… » dit-il…

Tout en marchant, je tentais de lire… mais le pas devint de plus en plus rapide… d’autres personnes nous rejoignaient… nous formions une colonne qui me fit penser à celle des insectes venues chercher le viatique collectif qu’ils transportaient ensuite pincé dans les mandibules très haut au-dessus de la tête…
Et…

Ce peuple était coiffé d’un melon… vêtu d’un costume trois-pièces… il portait un oignon en sautoir… chaussé d’escarpins italiens… identique… à moi… à eux…
Je n’avais plus d’énergie… ontologique… mais une force me forçait fortement de former un lien fermement… une chaîne formidable… nous formatait…
Progressivement la large colonne fut canalisée par des panneaux qui ne laissèrent passer qu’un marcheur à la fois… sur les murs… des lettres répétaient des mots de sagesse… « Tais-toi! »… « Écoute! »… « Suivre! »
Soudain on ne marcha plus… c’est le sol qui marchait pour nous…
Une musique sublime vint cueillir les synapses des impétrants… pénétrants dans l’espace prévu…
Parfois une porte à droite ou à gauche de la draille s’ouvrait et un marcheur était aspiré par un souffle puissant…
Sans doute, l’aspiré n’était pas parfaitement orthodoxe conforme zygote avec son double précédent et suivant… mais nul ne savait pourquoi il était aspiré…
Peut-être même que l’éliminé présentait un encéphale grotesquéfuge
C’est ce que l’on pouvait apprendre en lisant les affiches… un néologisme formé de grotesque et fuge…  pour le premier on savait quant au second… on connaissait la luge… le juge… le vermifuge… le subterfuge…  le grabuge… mais après transhumance sémiologique, le mot était devenu ce qu’il était… transfuge…

Nul ne pouvait contester…
« Je ne contestais point ! » dis-je… « même si j’en eus envie », soufflais-je in petto … je préparais mes arguments quand l’un des panneaux animés m’interpella… sous une musique de Bizet…
« Prends garde à toi ! »
Je me tins coi… quoique…
« Deuxième injonction… à la troisième… tu seras compressé… »
La colonne filait droit devant elle…
Elle pénétra sous un immense dôme… là… il fallut s’asseoir sur un banc… public… tellement public que des milliers de melons étaient assis aussi…
Interdiction d’enlever le galure…
Imaginez un peuple galuré si peu déluré… les vagues de melons ondoyaient sous le moindre souffle…
Il fallut un instant pour comprendre l’ondulation… car elles étaient mues sous injonctions…
Au bout du banc… il n’y avait qu’un banc… c’était un banc continu… au bout du banc continu donc… se terminait la colonne d’assis… devant elle… en bout… debout… en silence tabou… quatre têtes mobiles telles celles des hiboux… privées de melon… des gardiens… droits comme des bambous…

L’un après l’autre… ils faisaient un signe…  le melon du bout se levait… franchissait les quatre mètres soixante-sept centimètres et neuf millimètres pour poser le pied sur un seuil jaune… récemment la frontière avait changé de couleur… mais nul ne sut quelle était de l’antépénultième… coloration.
Pourtant, tous les assis se posaient cette ultime question avant de franchir la porte de bakélite ouvragée de damasquineries… de faubourg… surannées…
Là, le melon franchissait une porte à rideaux…

Disparaissait…
Il s’engageait dans un long couloir… de macération… d’incubation… de mutation… telle une chrysalide qui, au bout, éjectera un numéro affecté… en d’autres lieux…
Ce fut mon tour… à entrer dans l’espace métamorphique…
Mais en cours de route… un hibou m’agrippa d’Aubigné… c’était un jeu… de mots…
Me vint à l’esprit Agrippine… je ne sus pourquoi… assassinée sous les ordres de Néron son fils… lu mot à mot dans un livre d’histoires…
Là, j’ai craint le « Pire à nèse »… celui du retour à l’antique… un second jeu… plus difficile…
… aha, tu as triché…
… moi ? jamais.
… et ça !
Là je vis la colonne des melons-trois-pièces-escarpins-italiens… arriver… chaque type était pelé comme une banane… sous le costume il était nu comme un vers…
… alors, je me vis sur un immense écran à trois dimensions… il donnait à voir… tout le réel… de mon réel masqué…
… sous mon costume… j’avais conservé mes effets antiques ma belle braille… ma chemise sans col… mes grolles de sports… ma Swatch…  j’étais fait… défait…

… la révélation… de mon moi étant… niant le melon le trois pièces l’oignon l’escarpin…

… la méta-architectonique… sait tout… dit le hibou… chef.

Sentence « habits sales »… depuis ces temps antiques, je suis en rééducation… entre quatre hiboux… je répète des mantras en volapük… que je ne comprends pas…
Hier… un hibou m’a interpellé…
… tu peux me dire à quoi ça sert d’écrire des textes aussi… méta…
Il ne parvenait pas à trouver le qualificatif… je l’aidais…
… tu veux un mot en ique ou en méta
… les deux mon adjudant…
… métallurgiques… métamorphiques… métastasiques… métaboliques… métalloïdique…Il hésite…
Il cherche encore…
… on dit que je serai libéré le jour où il aura tranché… j’aimerais tant réintégrer mes brailles.

                                                         Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes

                                                                       Gentilés  
                                                                       Si le voulez bien
                                                                       Lisez suite jour prochain 
j’ai largement eu le temps depuis d’écrire ce commentaire… mais avouez que ce cas est aussi sot que grenu… depuis, je m’entraîne dans l’art cruciverbiste… mais je rêve de mes brailles… pour composer des vers de mirliton… quelle bête vie!     
                                                                                         … L’Ange Boufaréu.

 

 

 

Une sanguinaire saison N°7… ça sent le sang…

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Je suis né officiellement le 14 juillet 1789.
Avant, j’avais déjà quelques siècles au compteur
Mais depuis ma naissance, je gisais tel un fœtus inaccompli
En l’attente d’un Astre saignant…
Un matin tel l’anthropophage-cannibale…
Ma jument de mère me reconnut…
Me jeta sur la charrette…
Et en tête d’un cortège hurlant de fougue…
Depuis la forêt de Sénart…
Loqueteux nous partîmes sur Paris…
« C’était un temps orageux plein d’illusions et de troubles »
Dira plus tard Michelet…
Qu’est-ce qu’il en savait… il n’y était pas !
La troupe s’arrêta le soir dans le bois de Vincennes
Ce grouillement campa
Les hommes fourbissaient les armes
Et réunis en cercle ils décalottaient les bouteilles de vin…
Les femelles… femmes refusèrent l’exil de la popote
Elles voulaient être supérieures à l’égal de l’homme (sic)
Ce fut le premier choc auquel j’assistais
Il fut terrible… à tel point que les mâles obtempérèrent
Ils refluèrent pour construire les âtres
Et, armés du tablier des cuistots, ils préparèrent le pot-au-feu du soir…

Ce fut la première mutation…
Depuis les hommes, après avoir fracassé la forêt en charbons de bois…
Sous les yeux des donzelles ne quittèrent plus les fourneaux…
Je l’ai vu de mes yeux…
En cercles cons et sans triques… elles rédigèrent leurs diatribes…
Ma jument de mère obtint celui du pouvoir absolu, elle se hissa sur un chariot dont on avait calé les roues avec de gros rochers verts de mousses antiques… là-haut, elle s’époumona sans frein devant la troupe à mamelles…
… putain si j’en vois une qui recule, je l’encule avec mon bourdon… sans graisse… hurla-t-elle !
… les hommes des deuxièmes cercles baissèrent la tête… matés…
Silence…
… à présent on se pieute… on a défini les tours de gardes… à quatre heures on lève l’ancre…

Les feux brûlèrent toute la nuit… les gardes gardèrent… les femmes pouponnèrent… les gones pilonnèrent comme aux traboules… puis, tous ronflèrent l’esprit saint… en pensant à l’histoire en marche…

Au réveil le sol était couvert de rosée… c’était l’été, il faisait froid… un groupe de sept marmitons avaient cuit la soupe de gruau de millet du matin et les pommes de terre en robes de champ dans les vastes caquerolles bien calottées… chacun le bol à la main but puis enfouit sa patate dans sa poche pour la grignoter en route…
Une demi-heure plus tard, la troupe encore ensommeillée leva le siège, elle fut prête sous l’injonction de la femelle matriarche dominante… ( je sais, c’est pléonasme… mais c’est voulu… hu ! hu !)… nous quittâmes la forêt de Vincennes…
… viens ici ! Me dit ma jument…
Elle avait confectionné une sorte de fourre-tout où je pus m’installer sur son dos, mes gambettes restaient libres et folâtraient sous ses bras musclés, je pouvais à l’aise, en penchant la tête à droite ou à gauche de son cou au-dessus de son épaule, voir loin devant moi… l’objet vers lequel elle allait porter l’estocade… je humais à pleins poumons ses puanteurs… acides…
… tu vas tout savoir mon poulet me dit-elle… tu t’en souviendras je peux te l’assurer !  tu raconteras ce que tu auras vu… à tes enfants et tes autres cagaïres…
Elle était en tête… parfois, elle se tournait et regarder les gueux qui suivaient… allergiques traînards hésitants…

l’art de persuader… style « je vais emmerder les ceusses qui ne suivent pas… refrain élyséen… »

… dis donc mon salaud tu vas le bouger ton cul…
L’autre se redressait… elle se retournait piaffait écumante et derrière elle le peuple se musclait pour la suite… elle allongeait le pas et tout en avançant elle me débitait son laïus…
… écoute-moi mon pilon… tu vas voir ce que c’est qu’un type qui fait dans ses brailles lorsque tu lui montres le chemin… il y a trois types de bonhommes… celui qui a la colonne vertébrale montée sur les fonctions trigonométriques du pouvoir… l’autre en face bave son calcul pour lui piquer son strapontin et y imprimer de nouvelles règles… enfin le troisième, le pire, l’enfoiré, il n’est ni d’un côté ni de l’autre… c’est le plus tordu… le plus faux cul… tu sais, je t’ai déjà raconté l’histoire de La Fontaine… eh, tu dors ou tu m’écoutes… quoi, tu as encore envie de chier… bon va chier tu m’écouteras plus tard…
La jument dans un seul mouvement s’arrête, se retourne, elle fait face à la colonne…
… halte la troupe !… le petit veut chier !
… le peuple dont certains avaient déjà posé brailles plusieurs fois, surpris piétine sur place… d’autres se croupetonnent… dans les fossés…

« Avant d’entrer dans Paris… vous allez tous chier pisser caguer vous alléger… dans la bataille y faut y aller les tripes vides pour ne pas se laisser distraire… tu t’imagines embrocher une andouille, toi incontinent tu vides ta merdre, ouais c’est du père Ubu… ça fait moche sur la photo »

Je quittais ma nacelle toute chaude, dans un fourré je pus laisser ma bouse qui fertilisa le sol de la forêt de Vincennes… puis aussi vite que possible, je me réinstallais dans mes pénates sur le dos de ma jument… dix minutes après, nous étions dans les rues de Vincennes… mais avant la femelle me rappela ce qu’elle avait promis de me raconter… une histoire de Jean de La Fontaine…

« Un jour une petite crotte comme toi… rappelle-toi la souris avec laquelle tu t’amusais… on l’a libérée avant de partir… elle avait rencontré deux étrangers…  un grand con plein de plumes de la crête aux cul… hurle rouge tant coco que rico à faire fuir les mulots… à côté il y avait un être aux poils de soie et aux bons yeux inondés de velours… sa douce mine invita la petite souris à s’approcher du minet… quand l’oiseau de malheur fit un tel barouf qu’elle prit la poudre d’escampette… c’est ainsi qu’elle a eu la vie sauve… car le doux minet si semblable à elle n’en aurait fait qu’une bouchée… la conclusion ma crotte… »

« garde toi tant que tu vivras de juger les gens sur la mine »

Elle éructa encore quelques calembredaines…
« … Attendez ! mes salauds garez-les vos couilles… tu verras ma crotte, tu vas en rencontrer des jolis minets qui voudront te la bailler belle… eh bien comme le dit si bien Rabelais méfiez-toi de ces jaloux, barboteux croupionneux rataconneur de bobelins malpensants escroqueurs de panse… »
Sur cette douce litanie, je m’endormis dans le cou de ma jument… je faisais corps avec sa chair chaude qui me berçait de sécurité…
Je me réveillais juste au moment où nous fîmes la jonction avec d’autres gueux qui arrivaient de l’ouest… c’étaient des Bretons, plusieurs jouaient du biniou… nous aussi on avait des instruments de musique… c’étaient des vielles des cornemuses… chacun soufflait dans sa bombarde… mais c’était les tambours que j’aimais le plus… ça me faisait des frissons dans le dos ces jeunes gars qui marchaient en tricotant des baguettes…
Ma mère aussi en fut toute ragaillardie… je la sentais vibrer comme une jument gravide…
Là, nous arrivâmes à La Bastille…

enfin du sang…

Oh ! maugrebougre… le châtelain étonné nous ouvrit civilement les portes devant le nombre qui hurlait…
Tu aurais vu comment mon percheron maternel entra… pour délivrer les pauvres opprimés…
Le taulier… un certain Marquis de Launay était un bon vivant qui se prenait pour un hôtelier… tant il était civilisé… bons repas… lits confortables… maîtresses visiteuses… bref les vacances pour les 7 occupants… du château.
Quatre faussaires… écroués préventivement pendant l’instruction du dossier…
Deux fous… l’un se prenait pour César…
Enfin le dernier le Comte de Solages enfermé là, à la demande de sa famille… qui payait une pension pour qu’on ne le relâche pas… un violeur…
Enfin, on était loin des injustices contre lesquelles ma jument de mère avait monté cette expédition… hurlante… massacrante… pour faire pisser le sang… la guillotine avait des démangeaisons « au fil de l’âme »
Nous rencontrâmes ces 7 gentilés… les chambres… pardon, les cellules étaient ouvertes… deux détenus étaient allés faire des courses… à la gargote proche… on était loin des ergastules de jadis au fond des arènes de Lutèce…
Mais ma « révolutionnaire de mère » en décida autrement… elle fit un barouf d’enfer en prétendant que c’était une mise en scène pour ridiculiser la révolution… car les révolutionnaires se sentaient trahis… ils voulaient du sang… alors ma mère inventa un prisonnier le comte de Lorges… qui aurait été oublié depuis 32 ans au fond d’un cachot… il était nu… dans une pièce sans lumière… enchaîné… les cheveux traînaient par terre… elle seule prétendit l’avoir vu de ses yeux… c’était un faux…
Devant cette infamie… devant ce totalitarisme royal… prétentieux…
Ma jument de mère décréta la destruction de La Bastille… là… à la place de l’hémoglobine chaude et poisseuse… nous jetâmes à bas les cailloux… comme de vrais forçats de Cayenne… tout ça me semblait inutile…
Des forts en gueule vinrent voir ma mère… ils voulaient faire grève… ils prétendaient que la prophétie de la Bastille avait été écrite à l’époque de Clovis et que la lame devait trancher… le sang devait couler… parfaitement inonder le sol…  Comme il n’y’avait rien à trancher… alors, on cassa le symbole…
Là… ma mère magnanime décréta une pause électorale…
Toutes les femelles se rangèrent derrière la matrone… depuis le temps qu’elles voulaient casser du mâle… c’était pas le moment de flancher…
Majorité… des voix… les gueulards refluèrent…
Depuis, toutes les révolutions inventent des zhistoires que des zécrivains zécrivent et zéditent… au nom de la vérité zhistorique… bien sûr… même le Michelet en fut tout couillon… alors il inventa sa Bastille sanglante… avé des grandes phrases…

guillotine primitive…

C’est ainsi qu’une révolution peut en cacher une autre… comme pour les trains en CM2… Exemple : un TGV parti à nxheures-δ arrive après un TER parti à n+-heuresΩ+α… calculez l’âge du contrôleur… de chaque train… sachant que l’un est syndiqué… l’autre est gaucher… vous avez une vie entière… avé augmentation de salaire chaque année…

guillotine moderne adaptée aux normes sociales… scientifiques… ah ça mais…

Ah ! j’oubliais… mon nom est « Révolution »… même le « résident sur son mont-ticule élyséen » en use et en abuse dans ses écrits et ses prédicats… pour sûr, c’est du bon « business »… ça a eut payé… mais ça paye encor… y sont forts ces banquiers…
Depuis ce 14 juillet ma jument de mère… en est la génitrice…
Elle poursuit… sa carrière…
Mais baste… les ceusses actuels qui éructent… c’est du recuit… y zont pas la classe !

Signé : révolution et ron et ron petit pa ta pon…

Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes

                                                                       Gentilés  
                                                                       Si le voulez bien
                                                                       Lisez suite jour prochain   

l’article a été rédigé par madame Le fil-de-la-lame… selon son alme… ah hémoglobine quand tu nous tiens… soupira-t-elle à son acmé…   
                                                                                                  … L’Ange Boufaréu.