le « résident » a promulgué… le texte… le 15 avril 2023…

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     Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes                                                                        Gentilés                                                                          Si le voulez bien                                                                        Lisez suite jour prochain ... vous pouvez aussi charger le lien des éditions Alain Iametti sur votre moteur de recherche : https://www.editionsalainiametti.com/ ... vous trouverez l'opus "Le Fils du Vent"                                                                                      L'Ange Boufaréu

Image de l’arrestation de Robespierre extraite « d’une dès chaînes » authentique d’époque…

Rappel : ce n’est pas parce que le quidam n’écrit point dans son blog qu’il est devenu sénile… cacochyme… ou grabataire… il repousse l’échéance de l’abysse… certes il est encore plus lent… Confession : le quidam lisait les éscrits de Robespierre… notez qu’il a lu entre autres : « Oui-oui à la campagne » « le Capital » un philosophe à lunettes rectangulaires… donc, il sait :

citation :

Séance de la Convention : le 5 février 1794 (17 pluviôse an II de la république française.)
« La démocratie périt par deux excès :
– l’aristocratie de ceux qui gouvernent,
– ou le mépris du peuple pour les autorités qu’il a lui-même établies.
… mépris qui fait que chaque coterie, que chaque individu attire à soi la puissance publique, et ramène le peuple, par l’excès du désordre, à l’anéantissement…
ou… au pouvoir d’un seul. »
Depuis 1794… rien n’a changé… sauf que : 
Robespierre est guillotiné 4 mois plus tard… le 28 juillet 1794 ou 10 thermidor an II. 

… instant de recueil pour un sanguinaire…

… « oh bonne mère… vivement la retraite! »

                                                      Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes

                                                                       Gentilés  
                                                                       Si le voulez bien
                                                                       Lisez suite jour prochain
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vous trouverez l’opus « Le Fils du Vent »
                                                                                     L’Ange Boufaréu

 

 

Prognostications de l’an de Grâce 2023…

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Buenos días compañeros

Comme vous le savez, nous sommes à la fin de l’année, où le bon gentilé d’ici, de là, de la noosphère et du cosmos compte ce qui lui reste, en… pecunia… $… dinar… £… franc… ¥… pesos… et queue téra…
Après comptage et recomptage, il attend les prognostications de l’an à venir, avec comme règle absolu… rester dans la ligne… dite « du politiquement correct » dans sa plus pure notion de stricte obédience élargie au sens ubiquitaire total… transcendant donc.
Conseil : éviter les gognandises trop gognantes… restez plat comme une limande… Demeurez au sens propre et figuré dans « le politiquement correct ». Agir tels les trois petits singes de la sagesse chinoise. Chacun se couvre une partie du visage avec les mains : le premier couvre les yeux, le second la bouche, le troisième les oreilles… qui dans la gestuelle physiologique signifie :
« Ne pas voir, ne pas entendre, ne pas dire »… car celui qui respecte ce précepte ne verra que Le Bien venir.
(Note NDLR : il est nécessaire de s’arrêter pour observer le rôle de la conjonction de coordination « car » selon Bescherelle, car « car » légitime plus du quart de la preuve totale que la thèse qui précède est fondée.)
L’original chinois dit :  不见… 不闻… 不言…  bù jiàn, bù wén, bù yán
(Note NDLR : car le Chinois fait fi… du car… comme de la moitié… ou du tiers… des conjonctions de coordination… mais c’est un autre débat.)
Hic ! Hic ! praedico : du verbe latin praedicere… je prédis tu prédis… telle la voix quinquennale  du Faubourg Saint Honoré.
Conseil général pour l’année : en public, honorez humblement cette voix pour les 364 jours qui suivent le 1er de l’An sauf pour l’année 24… où vous devrez honorer un jour de plus… puisque l’an est  bissextile.

Ver primum tempus
Jadis, cette saison, la première de l’année se nommait « primevere », elle devint printemps par la grâce de Saint Bucolique un soir de vastitude… long-anté-macronien.
Conseil aux gentilés mutants : vérifier que le terme « primevère » n’est pas dans les prochaines réformes « fondamentales » du « résident » du Faubourg Saint Honoré…
Il en faut moins que ça pour subir un redressement fiscal… gardez printemps c’est plus sûr.
Néanmoins, la prognostication pour l’an 23 révèle que le soleil poindra tous les jours un peu plus tôt, puis un jour, las de monter en parfait libertaire… il redescendra. Ne jamais dire « lui au moins, il ne fait pas grève ! » Cette anodine boutade de Dijon peut vous attirer des éclats de voix du style « encore un mec d’extrême droite ».
Conseil bienveillant : restez extrême selon la doxa ambiante ou bien fermez-la… ce qui revient au même, les deux actes étant mimétiques.
Créez votre propre écholalie pour être dans le vent/vert… qui comme chacun sait est la répétition quasi automatique ou psittacisme de préceptes codés en usage dans le mondiscule… de goooooooooooche.
Mais surtout… promenez-vous en ayant soin de montrer aux justes que l’âme est une idée has been… que votre santé réside dans votre compassion sans limite des tribus des fonds africains très lointains… que vous souffrez de voir souffrir les valeurs majeures du tiers du quart et autres mondes… que vous soutenez la sainteté laïque qui devrait progresser… que vous avez une immense attention pour l’émancipation des femmes des pays du Moyen-Orient et que vous ne voyez aucune contradiction avec celles qui s’exposent couvertes du côté des rives du flux Germanopratin… ah la mode ! Rive Gauche.
Bref : affichez être con et sensuel en public… consensuel en alcôve suivant les jours… y compris tous les jours… avec ou sans croissants.
Si vous avez réussi à franchir ce trimestre où l’irrationnel le dispute à la bêtise, vous avez fait un grand pas dans la prudentitude… vous êtes sans doute protégé par la croix rouge.

Secundo tempore : aestatis    
Énoncé cruciverbiste : terreur des ministres de la santé des gouvernements passés et futurs.
Réponse : été.
C’est encore pire en latin : car l’aestas… est lesté… de scrogneugneu… en tout genre.
Notre conseil : le ministre devrait obtenir de la part de son « boss », une ordonnance d’arrêt de travail autour de la mi-mai… pour raison de santé, jusqu’à la fin des vendanges pour éviter l’outil du sieur Guillotin. « En même-temps » la cellule de sécurité du « résident » un modèle de transparence pourra gérer entre autres, les stratifications des occis… en cent vingt-huit colonnes ex-qualités.
Type de codification des disparus : alléluia ! Priez pour eux… non, mais ça va pas !

  • Codification : perdre sa vie sans raison, syndrome strabo-bénin, syndrome anti-bobo, ire de manque de savoir-vivre, syndrome chinois, trop de vert, manque de vert, perclus de parole, sans parole, fièvre nupèstine, bronchite élèfiènne, éructances-mélanchoises, jactances sandrinensis-rousseauhu… bref : 128 occurrences… qui rassurent… car certaines lignes élevées aux cieux ne montrent que 0,0001% de cas… certes avec 128 on fait un certain total… mais enfin regardons ce qui est regardable ! Frères humains qui après nous vivez… soyez humains… dans vos valeurs… nous disons non à l’ostracisme… aux solécismes manipulatoires… aux essentialisations… aux tripotages… aux magouilles… aux sinistres et ministres… soyons purs… soyons sains… autant que saints… hosanna…

Gentilés… take care… en mai, il ne vous restera plus que quatre ans pour faire le « beau »… le « vertueux »… le « sublime »… la voix de son maître… pour… de très loin par mimétisme égaler… de très loin, je répète… l’image… l’icône… l’eau-forte… le chromo du « résident »… le temps passe si vite !

Tertio tempore : autumnus
L’automne sera, je le prédis, la troisième saison… grand moment pour la Dive Bouteille que le Grand Rabelais divinisait jadis ainsi :
« Ô Bouteille, plaine toute de miƒtères, d’une aureille Iot’eƒcoute… » (NDRL : Ô bouteille, pleine de tout mystère, d’une oreille je t’éscoute…)
D’ailleurs, ce cher Rabelais m’a ôté de la plume cette vérité vrai des espaces autumnus : car c’est le temps de la rentrée…
Après l’été et les vacances, chacun reprend sa clé anglaise, son verbiage, son siège au cénacle… les cagots, caffars et porteurs de rogatons reviennent de leurs tesnières, (tanières) après affutations des jactances et autres triquedondaines, en propos vernaculaires ciselés au soleil des Indes Galantes… là ils vont nous les servir.
Conseil : gardez-vous des arestes quand mangez poisson…
Conseil : si vous avez des insomnies… lisez donc le journal officiel, l’effet est radical… vous sombrez sans poutringues (pilules pour le sommeil)
Conseil : fuyez les assis du cénacle qui dit-on provoquent « effroy et trépidation » sauf si voulez métamorphose en leurs états éponymes… vous préparant pour 27…
Révélation : le « résident » sur son mont-ticule de la rue du Faubourg Saint Honoré… saluer… merci… répéta nunc et nunc… autrement dit à présent :
« Je ne me représenterai pas en 27 » ce que certains traduiront par : « quelle humilité ! » quand d’autres: « putain encore 4 ans ! » alors ceux-là tel l’insecte et ses métamorphoses successives établirent un chemin de calvaire fractionné dans l’espace et le temps toutes antennes dehors pour sentir le vent de la chanson…

V’là l’bon vent, v’là l’joli vent
V’là l’bon vent, ma mie m’appelle
V’là l’bon vent, v’là l’joli vent
V’là l’bon vent, ma mie m’attend…

… en l’attente de l’éclosion métamorphique…

Quarto tempore hiemis
En hyver, selon mon entendement, ne seront saiges (sages) que ceulx qui firent comme l’an passé… en copie collé du « résident » investir le col roulé… mais take care… prenez informations avant de porter le licou ou licol… vous ne pouvez le montrer qu’après avoir vu la photo de l’ado dans la feuille de chou… arborer le col avant lui… et vous êtes mort… jusqu’à la fin des temps électifs… ainsi le fit cet icelui :

Le cagot là-dessus saute sur le col roulé.
La sentence tombe ; adieu élu, sénat, ministre, préfet des yeux couvés…
Et voilà sa fortune ainsi répandue…
Sous l’œil du résident, le récit farce en fut rendu…

(NDRL : adaptation très très libre de la fable : Perette et le Pot au Lait)
Après nous avoir roulés dans la farine, voilà le col qu’il faut rouler, après quelques vols à la roulotte… qui débaroulent.
Que nenni Gentilés… le « résident » réside… donc régit… tel le Rex… Ô que non, il ne git point encore… il cause… il agite ses petits poings musclés.
Gentilés…
Si vous voulez accéder… à un strapontin…
« Copiez, copiez… il en restera toujours quelques choses ! »
Non monsieur… cette citation est fausse… vous faites l’important…
C’est Voltaire qui a dit « Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose ! » et c’était en 1736… ah ça mais !
Eh crotte !… pour qui se prend-il cet icelui ? C’est Francis Bacon en 1665 qui a dit :
« Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose. »
Errat pauperem, c’est Pierre-Auguste Caron de Beaumarchais qui créa cette stylistique : « Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose. »
Ainsi, de considérations inactuelles en Considérations à contre-temps… selon le principe sus nommé quant à la non éligibilité du « résident »… en l’attente donc de 27…
« Copiez-copiez… etc »
« Mentez-mentez… etc »
« Calomniez-calomniez… etc »
… vous êtes dans le vent… dans l’Encyclopédia Britannica… il en restera toujours quelque chose…

 Ita prognostica mea finio.

                                                   Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes

                                                                       Gentilés  
                                                                       Si le voulez bien
                                                                       Lisez suite jour prochain
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vous trouverez l’opus « Le Fils du Vent »
                                                                                     L’Ange Boufaréu

 

USA News… via Paris…

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Gentilés… d’ici et d’ailleurs…

Nous avons lu avec intérêt le titre d’un article d’un Journal français:

Les trois succès d’Emmanuel Macron aux États-Unis… Bravo !  Mais qui est derrière Emmanuel Macron? L’article ne le dit pas.

                                                         Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes

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… il faut dissoudre le peuple!

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Monsieur Jean de La Bruyère fut l’auteur d’un seul livre « Les Caractères  » qu’il présenta comme une simple continuation du philosophe grec Théophraste en 1687.
Théophraste est né vers – 371 à Lesbos et mort vers – 288
Il m’a semblé que le style des Caractères pouvait être poursuivi… certes sans le génie de mes prédécesseurs… Gentilés il faudra attendre quatre à cinq cents ans pour le vérifier…

Le premier caractère sur lequel j’ai focalisé mon observation est le Peuple  

Peuple 

Puisque le peuple vote contre le Gouvernement, il faut dissoudre le peuple, selon Brecht.
Les promesses n’engagent que ceux qui y croient, confirme un « résident ».  

Car le peuple est utile pour celui qui veut la gloire et le pouvoir… il suffit que le cacique le caresse d’un généreux prédicat pour que le peuple le porte dans son cœur.
Un autre démontrera le contraire et le peuple versatile abattra l’élu pour un nouveau totem.
Le peuple est une meute qui traque l’opposant sur ordre de juges autoproclamés.
Le peuple est poltron. Récemment dans une ville du nord, des bâtiments vétustes se sont écroulés, la cacique lider massimo a pris la parole pour noyer le poisson… personne n’a contesté. Dans une ville du sud, des bâtiments vétustes se sont aussi écroulés, le cacique lider massimo a été perquisitionné, il est soupçonné d’incurie… nul n’a dit mot.
Pourquoi cette différence ?
Car la lider du nord appartient à la « caste des biens pensants » quand celui du sud est de l’autre bord… coupable de naissance selon la doxa… alors, le peuple se tait…
Le peuple se drape de silence sous les ironies cyniques des déconstructeurs de tous bords en reniant silencieusement sa culture. La crainte lui fait regarder ailleurs pendant qu’un monstre lentement phagocyte son espace.
Le peuple est un paradoxe pris entre le réel de son être personnel intime et la réécriture des manipulateurs qui lui imposent le suivisme…
Le peuple accepte de se tromper… si un cacique le lui assigne  : « Plutôt avoir tort avec Sartre que raison avec Aron. »
Le peuple rejette la raison lorsque les Grandes-Gueules-Tribuns introduisent le doute… alors le « cacique » en échange, consent à bailler quelques petites sucreries…
Le peuple répond à deux définitions :
Une définition Esprits des Lois : Ensemble des personnes soumises aux mêmes lois et qui forment une nation.
Une définition Esprits des progressistes : Ensemble d’êtres humains vivant en société, formant une communauté culturelle, et ayant en partie une origine commune.
Les déconstructeurs-progressistes se sont emparés de l’axe second… avec jouissance.
Dès lors le peuple se soumet sous des verbes pseudo-universalistes, il sacrifie son origine commune majeure pour un flux permanent mineur qui lentement le submerge.
Selon le diktat des caciques : « Du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes »
Gustave Le Bon en 1895 rationalise :
« Ce n’est plus dans les conseils des princes, mais dans l’âme des foules que se préparent les destinées des nations. »
« C’est la déraison qui règne sur l’ère de la foule. »

… ici, il faut observer que « la foule » a submergé « le peuple »… après la Nation.
                                                                                                … gentilés : nous y sommes!

                                                          Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes

                                                                       Gentilés  
                                                                       Si le voulez bien
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Le Fils du Vent

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Les Éditions Alain Iametti comme vous le savez, éditent l’auteur alain harmas… qui, dit-on est fort célèbre dans sa rue qui mesure 287 mètres et quelques centimètres… les gens disent n’importe quoi ! (Sur la photo, il est en Chine)
Néanmoins, nous venons d’éditer le dernier opus de notre auteur… et nous avons déjà reçu un courrier l’analyse de ce texte, par un lecteur qui connaît bien la région autant que l’auteur…
Il s’appelle Ounourat-Blasi Cacalauso, il habite le Vallon des Auffes… à Marseille.
Si on traduit son nom, on pourra lire : Honoré-Blaise Escargot… et oui c’est son nom… faut pas rire… suivons sa prose lumineuse…

Iéu vous salude bèn

Un matin, vaqui que je reçois ton livre « Le Fils du Vent »… pamens y’a trois jours… Oh ! l’auteur, je l’ai bien connu quand il était encore cagaïre… à l’époque, il ramassait les scarabées les bousiers les araignées les sauterelles au bord des champs que je cultivais du côté d’Arausio
Je lui dis :
dé que vas faire amé ti bèsti ? 
deveni coume le Fabre… l’Oumèro di insèiti… entoumougisto, me respoundeguè.

J’en suis pas revenu, il est pas devenu entomologiste, mais il a pris le nom de l’oustau de Fabre comme nom de plume… alain harmas… il a de la suite dans les idées… harmas veut dire friche.
Pour une friche, il est encore bien vert… mais basta c’est pas de ça que je vais barjaca… vas veire !

Ça se passe à l’époque des années 50/70…

Orange était entré depuis longtemps dans le giron de Louis XIV à coups d’épées… par le gendre de la Sévigné. Les huguenots avaient calté… y’en avaient qui z’avaient élu domicile de l’autre côté du Rhône à Roquemaure… là, ils avaient construit un Mas de quatre cents hectares, il dominait la région… Le Mas des Boufants.
Eh ben, ce mas il périclitait parce que les terres étaient morcelées et la main-d’œuvre coûtait cher.
Soudain, une fille… belle mais belle, vé… de parents hidalgo… mais pauvre comme Job… imagine, elle avait à l’époque 150 francs sur son livret Écureuil… une misère… mais elle voulait épouser le fils… alors elle fait du gringue au Vieux qui tombe amoureux de ses énergies… le fils il en voulait pas… mais le Vieux décide.
Ils se marient… or, à l’époque on partait pour 28 mois de l’autre côté… lui, il va à Tlemcen… et il revient détruit par on ne sait quoi… enfin… on le sait sans le dire tout en… bon, il disait que c’étaient les filles de là-bas qui l’avait ruiné.
Il a encore le temps de faire un dernier cagaïre à sa femme et il passe l’arme à gauche… Lou vaqui à Saint Clément mounte soun touti… c’est là qu’habitent définitivement tous les ancêtres…
Le mari mort… il s’appelait Eloi… sa femme Gloria devient la patronne, à la tête du domaine avec une fratrie de trois cagaïres : un drole, uno chato et lou caguénis… donc un fils une fille et dernier que chez nous on dit « caguénis » le petit chieur. Il s’appelle « Gus » c’est le seul mot qu’il a prononcé pendant les six premières années de sa vie…
Là on se rend compte que le caguénis, il est pas normal… et pour cause, il est autiste… mais personne ne sait d’où ça vient et comment ça se soigne… il devient tellement ensuqué qu’on le traite de « fada » et le pauvre en réaction il fait que des cagades…
Or, aquéu drole… il n’est pas normal, mais il est un authentique génie de la musique… Il possède l’oreille absolue… il veut faire de la musique, mais sa mère décide qu’il gardera les chèvres… c’est la guerre entre la mère et le fils.
Un jour, un capelan que chez vous on appelle un abbé… découvre le génie et l’assiste pour que le caguénis devienne organiste…
Devenu grandet « Gus » offre à l’église une partie de l’héritage de son père pour restaurer l’orgue…
Là… alors… pécaïre… montent les pétofis les cancans comme quoi le prêtre est un profiteur pas catholique… qui copule avé les chèvres et avec Gus… bref une cabale une maniganço… totale cosmique…
La mère est morte depuis longtemps… la sœur que chez nous on dit la chato… vint un soir chez Gus pour causer… la pauvre elle est cardiaque… lui il joue… il est dans son monde… et elle meurt dans son dos…
Alors c’est la révolution… il est accusé de meurtre en ayant utilisé la musique comme arme fatale… non mais est-ce possible… on le traite de socier… forcément il était déjà « fada » ça tombe bien.
Eh ben oui, on enferme le fada à Montdevergues au milieu des fous en attendant le procès.
À mes amis… tout ça pour ça… disait le film, mais là aussi c’est pour ça !

L’héritage… une bande d’arcandiers vont tenter de le déshériter… pour capter l’héritage… le gendre de la sœur morte s’emploie à cette fin… vous comprenez 400 hectares de terrain à bétonner c’est bien plus rentable que la culture des primeurs… faut labourer semer sarcler arroser soigner récolter… m’as coumprè ? Tu m’as compris ?

Je vous raconte pas la fin… elle est grande hollywoodienne… parce que maintenant je vais préparer la bouillabaisse… que j’ai pêchée ce matin… et ça… c’est un autre art. Vé !
Adessias.
Ounourat-Blasi Cacalauso.

                                                            Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes

                                                                       Gentilés  
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