De l’encombrement des génitoires pour s’assoir en tailleur…

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26… de l’utilité du moine-pantoufle…

Hi !
La salutation était bien plus suave que celle dédiée au soleil que Josef pratiquait depuis presque quarante jours après le seau d’eau froide de 3 heures du matin. Il tourna la tête. Akio, au loin, n’avait pas ouï la voix et pour cause : cette civilité ne lui était pas adressée.
Josef, Moine-au-râteau sur le chemin de la connaissance était alors en train de ratisser l’allée bordant le mur de clôture du temple, leva la tête. Était-il ému ? Sans doute, mais on ne le sut point…
« Vous faites retraite, matelot ? »
La personne qui cabotait le long du mur d’enceinte venait de le reconnaître. Pourtant, il pensait que ce visage émacié, ce crâne tondu, ce corps flottant dans son kimono aurait effacé l’ancienne enveloppe.
Un indice avait trahi son ancien état – oui, mais lequel ?
« La main, dit-elle, le stigmate de l’ampoule dans la paume ! »
Cette précision révéla à Josef la différence ontologique des chairs.
La peau d’Akio révélait une absence de callosité classique chez l’indigène ratisseur qui contrastait avec les stigmates cutanés de Josef… indices d’évolution de la chair du pèlerin vers la mutation d’un prophète… qui commence par des ampoules…
« J’admire le novice », dit-elle.
Puis elle s’en fut…
C’était un signe !
Pensif, le ratisseur s’émut enfin. Le manche sous le menton, la seconde main couvrant l’extrémité, il s’abîma dans une profonde réflexion qui lui stigmatisa totalement sa seconde paume de main, car le poids de sa pensée reposait sur le dos de l’autre main…
C’est ainsi qu’il gagna ses estampilles d’impétrant dans les deux mains… tel un Prophète de l’antique livre – une épreuve qu’Akio interrompit, car l’heure de remiser les outils avait sonné.
Ils remontèrent la grande allée du hondo. Josef suivait en méditant, Akio ouvrait la voie en portant un râteau dans chaque main.

Un matin…
Dans le dojo…
Josef, les deux mains enrubannées, ne s’éveilla point sous le choc du seau d’eau ni n’enchaîna aucune salutation au soleil. Il méditait sur les stigmates que ses macérations suscitaient. Là vinrent plusieurs moines, qui, autour de lui, s’assirent en tailleur… ils psalmodièrent le réconfort… vers la voie de l’éclosion.
Akio, lui ratissait toujours – sans doute, un exercice dont Josef n’avait pas encore pu percer le sens profond… en réalité, il ratissait le carré que Josef handi-capé avait laissé.
Alors qu’ils étaient dans cette position de recueillement méditatif, on entendit au loin sonner les fers des talons d’un individu qui arrivait d’un pas martial.
La cadence était aussi métronomique qu’athlétique. Les moines relevèrent la tête, ils cherchèrent à identifier la source de ce bruit…
Ah ! Mais ! Josef savait.
Et Barnaby Parker (car c’était lui) s’encadra dans le chambranle de la porte du dojo… Le son des talons armés de fers cloutés cessa ; un vent d’after-shave souffla.
Derrière lui, essoufflé, un moine servant le doubla pour lui barrer la route qui l’aurait conduit dans l’espace interne du dojo… le moine-pantoufle courbait le dos, en tenant un chausson dans chaque main…
Il fallut se rendre à l’évidence : Parker devait accomplir son kotow, qui est la version chinoise de la rituelle prosternation…
Dilemme…
« Comment ? Moi… futur étoilé… je dois… subir l’affront du front sur la terre ! Moi qui viens pacifier ce territoire antique pour en pondre une noosphère Mcdolienne ? Ah ça ! »
… Enlève tes pompes, Parker, tu vas rayer le sol !
C’était donc ça… un sol rayé perd sa lumière… Et le moine-tatane recueillit les quatre kilos des deux rangers en cuir de bison argenté de l’Ouest universel étoilé.
Parker se sentit soudain léger lorsqu’il pénétra dans l’espace saint… une révélation.
… Pose ton cul ! souffla Josef en langage codé US pour que les moines ne pigent rien.
Là, nous eûmes droit à un débat qui fit date dans les relations entre l’Orient et l’Occident, si bien qu’il fallut rappeler Akio qui ratissait toujours pour tenir la plume du manu-script.
La lecture en vaut le détour.
Imaginez, si vous le pouvez… un dojo… dans lequel sont assis en position du Lotus huit moines tous parfaitement identiques… crânes rasés… en robes de moine… tous nippons… quasi immobiles… dans ce groupe se camoufle un blond rasé nippon par les frusques soumis aux règles nippon-frustes… cheminant sur la voie…
Dans ce groupe un des membres est vêtu d’une robe de couleur brune… c’est le sensei… le maître, si vous voulez…
En face d’eux, le nouveau venu se différencie par plusieurs traits… il se dandine d’une fesse sur l’autre pour trouver confort sur son coussin… il a les parties, attributs de sa masculinité, parfaitement écrasées dans l’enveloppe de son uniforme tendu comme une armure sous la tension de la position non réglementaire – d’ailleurs, le tailleur n’avait pas prévu cette façon de s’asseoir, il a le dos courbé alors qu’il est droit comme le mat du régiment lorsqu’il pose son séant sur une chaise US dans son bunker… bref, cet homme est bien différent… il se nomme Barnaby Parker… aspire-t-il lui aussi à l’érémitisme tangentiel…
« Non… On peut dire même qu’il est antithétiquement autant qu’esthétiquement différent ! » souligna Akio dans le manu-script.
Akio avait délaissé le manche du râteau pour le manche du pinceau qu’il tira de la manche de son kimono… son geste resta suspendu à la parole de l’hôte qui tournicotait son cul sans cesse sur le coussin… Nul ne comprenait cette technique de méditation… Barnaby se leva, dégrafa ses guipures qui enserraient sa taille de guêpe, recadra ses attributs puis reposa son séant sur le tissu du coussin et tenta de l’amadouer en le creusant successivement une fesse après l’autre. Le sensei, Akio et Josef, immobiles, attendaient que l’hôte ôte un linge encombrant pour s’en libérer. L’attente permit aux assis-lotus de psalmodier le petit manuel complet du parfait impétrant. Le groupe allait se lever lorsque Akio écrivit enfin la phrase entendue :
« Je suis prêt ! »
C’était le « signal » attendu – le lever de rideau, en somme.
Le thème fut posé :
« De l’art de la méditation en tant que thérapie universelle pour les peuples en manque ! »
L’annonce fut faite par un moine excentré qui jouait le rôle attribué par la configuration assise. Ce fut sa seule prestation. Le sensei dit :
« Puis-je, honorable visiteur, saluer votre venue dans mon petit home, vous grand west-pointien devenu, parmi nous assis, si grand sire à s’assoir… ! »
Akio nota la transe qui étreignait Barnaby…
Sans doute une des génitrices coinçaient encore entre le calle-son et le coussin…
Le colon souffrait… en silence…
Puis la palabre pas à pas palabra… Par ici, par là, ils palatalisaient fort dans ce palais… et malgré quelques palinodies bien de chez nous, ils trouvèrent le fil du labyrinthe…
Barnaby récusa manu militari le terme « universelle » qui aurait qualifié la méditation… Les neuf se turent, en l’attente de son explication.
Il balança un demi-séant bâbord vers l’autre demi-séant tribord à trois reprises pour creuser le nid pour caser ses « bōru… amourettes… cojones… suivant les cultures »  puis enchaîna oralement :
« L’universel est un concept vernaculaire ouestien, je dirais même plus, un brevet déposé lorsque le Mayflower et ses Pères posèrent le pied sur les rives du cap Cod… Sauf votre respect, grand sensei, vous barjaquez sur l’idée de méditation comme thérapie universelle… Qu’est-ce donc que ce dégoisement ?… Seule est universelle la compassion de l’universel US-Land… qui vous protège… avec ses dollars et ses GI. La protection serait une thérapie ?… J’en doute… La protection est une intense profonde et désintéressée compassion… elle ne mégote point sur ses milliards de billets verts… car elle en attend l’usufruit.
Enfin, grand sensei, convenez avec moi que la meilleure thérapie contre les maux de notre monde en manque de repères, c’est de suivre les étoiles et les voies de la Bannière… La voilà la vraie thérapie… !
Un instant… trop bref sans doute… j’ai failli analyser votre pensée oh ! sensei… mais l’universel n’est pas ici… l’universel est ailleurs… à l’Ouest… chez nous… une marque déposée ! »
Akio nota l’émotion qui mut le sensei pour chasser une mouche qui venait s’interposer entre l’orateur et son encéphale, en prenant son crâne pour une aire de repos…
« J’ai compris, dit Parker Barnaby, avec cette brève expérience qui consiste à m’asseoir au sein de votre confrérie, les rapports entre l’esprit et la posture… J’ai senti le sens du mouvement… qui souffle lorsque l’on pose son arrière-train… Eh bien, cela fit naître un regain de sentiments nouveaux… L’élévation transcendantale me fut révélée par ce simple acte qui agit sur les génitoires, lesquelles expulsèrent le prana vers le cerveau d’une bénéfique irrigation des sens… sensationnels… c’est sublime… »
Les neuf n’en croyaient point leurs oreilles, à l’exception de Josef, qui était plus réservé.
Le sensei était toujours aux prises avec sa mouche, qui préférait son crâne à tous les autres. Mais lorsque le diptère sentit la température s’élever dans le fondement de la boîte crânienne, il comprit qu’il valait mieux se barrer… ce qu’il fit.
Le sensei, libéré, l’esprit clair, sourit à Barnaby et, dans une envolée sublime, griffonna :
« N’est-ce point merveilleux que vous fûtes parvenu par ce déchaussement à vous élever à ce point dans les méandres de notre misérable réflexion… nous qui sommes ainsi assis depuis plus de vingt siècles à méditer l’universa… je veux dire… L’US-Land uni… enfin la grande chose qui nous anime… et continuera sans doute à nous élever… nous tous ! »
Puis ce fut tout.
Barnaby inclina la tête selon la componction de circonstance…
Le silence revint…
On ne sut plus quel thème de l’ordre du jour allait succéder à ce moment historique… alors le sensei libéra les corps…
Akio titra son chapitre :
« Rencontre d’un sage chaussé de santiag avec un groupe de moines équipé de tatanes ! »
C’était juste, clair, lapidaire… sauf que le sage ne parvenait plus à déplier ses jambes, un nœud semblait avoir réussi un cadenas d’une solidité à toute épreuve. Les moines debout entourèrent l’assis sagement noué. Un groupe tirait à bâbord, l’autre à tribord. Deux autres moines, derrière lui, le hissaient dans l’espace pour libérer les cannes qui avaient pris le pli sous le buste soutenant l’encéphale lourd. Lui seul avait bénéficié de l’énergie utile aux réflexions concernant l’universalité de la Bannière et de l’US protection, forcément, l’afflux sanguin avait été concentré dans le haut, laissant le bas de marbre, qui refusait à présent de se déplier, faute de carburant.
Enfin, au bout de quelques quarts d’heure de temps forts de soixante minutes à la montre, soutenu, aidé, étayé, cornaqué, le sage grâce à deux pieds-de-biche en quinconce recouvrit sa verticalité. Toujours soutenu, il fit un pas, deux pas, trois pas… et, pas à pas, se rendit sur l’aire passante où il retrouva le moine-babouche qui ne guettait qu’une chose : récupérer les savates qui avaient chaussé le grand sage… depuis, elles sont exposées au musée du temple.
Mais ce n’était pas terminé.
Quatre  moines –  tenaient fermement les épaules du colon pour qu’il puisse glisser le pied dans les santiag qu’il fallut enfiler… deux moines à bâbord et à tribord officiaient à cette tâche, il lui présentaient l’objet.
Enfin, le sage – oxygéné redevint Barnaby d’occident – il tint debout grâce à ses quarante-huit… westpointiens made.
Tel un vol de moineaux, les moines s’esbignèrent… Ne resta que Josef.
« Tiens, tu es là, toi ? » S’étonna Barnaby.
J’oubliais… Akio assistait aussi à cette anthologique scène qu’il suivit avec le plus de précision possible pour que les générations futures puissent être éduquées.
« Suis-moi ! »
Le temple résonna alors du clair martèlement des talons ferrés des chaussures de l’US Army de Barnaby – tel le tempo de l’ordre qui se penchait sur le monde.
« Casque d’or… c’est ça ? souffla Josef.
… C’est c’la même ! » répondit le sage clouté.
Akio suivait…
Ils se retirèrent sous un chêne propice aux échanges, le même à l’identique qui vit Abraham, Héraclès, la Toison d’or, Jeanne la bonne Lorraine et, encore plus proche de nous, les Pères du Mayflower qui délivrèrent à la ville et au monde la parole libre et universelle des protections US.
Parker eut un soupir qui en disait long sur le mot qu’il allait prononcer – car plus de trente siècles les contemplaient…
Mais il fit face.
« Fiat lux… prononça Parker.
Et lux fuit… ! » conclut le novice.
Le dialogue codé secret des services du nom éponyme de l’US Bunker…
Deux factotums, qui attendaient non loin, les rejoignirent et posèrent deux gros attachés-cases plombés de documents secrets que Barnaby ouvrit.
Des masses de notes classées secret-défense en innu-aimun…
« Les Tortues blondes sont actives… »
Une remarque qu’Akio inscrivit dans le manu-script.
« Il faut faire vite ! » chuchota Barnaby.
Les deux MP au service de la future étoile sur le tableau du prochain avancement, sortirent un dictaphone. Tandis que l’un tenait l’appareil et actionnait la touche « power » pour donner le signal du « start », l’autre tendait une note sous les yeux de Josef qui la traduisait à la vitesse de l’éclair…
Ainsi, de page en page, de note en note, de feuille en feuilles, les six mille trois cent vingt-deux messages furent traduits en l’espace lumineux de la moitié d’un vingt-quatrième espace-temps de la trois cent soixante-cinquième portion d’une année de Bannière étoilée.
« Colossal ! » triompha Barnaby en claquant les fermetures des mallettes…
Les deux factotums se retirèrent loin du tronc noueux du chêne.
« Maintenant, je sais tout ! »
Effectivement, si l’on peut l’énoncer ainsi… Casque d’or allait foutre le bordel (c’est ce qui ressortait des traductions) dans l’Orient moyen tout comme au nord, le Pays du soleil, qui, malgré les injonctions de la Bannière étoilée, continuait de se lever chaque matin… Mais surtout Casque d’or faisait litière – c’est le mot juste :
« Je m’en cague ! »
… aurait-il prononcé lors d’une réunion dans l’ovale bureau, utilisant la célèbre formule occitane des troubadours des Alpilles. Heureusement, Josef savait, sauf que Casque d’or refusait de signer les divers accords mondiaux que son prédécesseur avait négociés avec pour seule base son « America first ! » qui reposait sur le principe simple du libre-échange – mode qui avait d’ailleurs conquis la planète depuis le Mayflower – mais la sauce Casque d’or… avait d’autres idées.
Tout simplement, Casque d’or disait ce qu’il faisait… et faisait ce qu’il annonçait – ce qui changeait de ses prédécesseurs qui faisaient ce qu’ils voulaient, mais annonçaient le contraire…
Ce fut la levée des boucliers bien connue du monde et de son synonyme, autant que celle des colonnes papier des journalistes…
« Le monde a un synonyme ? demanda Akio, qui suivait le débat afin de le consigner dans le manu-script.
« Hypocrite ! » souffla Barnaby sans tourner la tête.
« Ce fut la fameuse levée de boucliers… des hypocrites ! » que nous retrouvâmes dans la paperolle ajoutée aux pages souvent lues…
Ce point semblait torturer Barnaby…
« Quel point ? » interrompit Akio.
Ce qui agaça le colon d’un certain agacement…
« Enfin, dit-il, c’est bien trop primaire. Si c’est une mise en scène, elle est trop simple, il y a forcément un sens – oui, mais lequel ? Casque d’or est trop subtil pour jouer à ce jeu primaire ! On pourrait inverser. Casque d’or est trop primaire pour jouer à ce jeu subtil, je n’ose pas… le révéler.
… tu attends ta première étoile qu’il t’avait promise à Moscou… en échange de…
… tais-toi Josef…
Akio le regard lointain resta pétrifié devant cette situation complexe qui montrait un Casque d’or jurant qu’il ne signerait pas… et…
« Ne signait pas ! »
Les cadres galonnés semblaient avoir perdu les règles du jeu – car comment s’insérer dans cette stratégie s’il n’y avait pas de mode d’emploi pour s’insérer ?
Akio sentit qu’on entrait dans la stratégie de haut vol qui se décline ensuite en éléments de tactique pratique.
Il avait déjà étudié Sun Zi, le stratège chinois, puis le grand samouraï Miyamoto Musashi, il allait enfin découvrir la célèbre sagesse west-pointienne…
Que disait le manu-script ?
« … J’écoute… je tente… je ne peux formuler une calligraphie tant ce que j’entends est complexe… Je dirais même hermétique… Je n’ose donc… il faut laisser décanter… ! »
Plus tard, après décantation, Josef résuma à Akio la situation sous forme de parabole ou plus exactement traduisit ce qu’Akio avait entendu sans piger le quart de la moitié du premier concept… Akio s’empressa de transcrire.
« Le jeu des chaises musicales ! énonça Josef.
– Connais pas !
– Bon, suppose un groupe…
– Comme dans le dojo ?
– Non, un groupe qui marche, pendant que joue une musique… Disons qu’il y a neuf personnes…
– Qui marchent…
– Oui, autour de huit chaises…
– …
– Lorsque la musique s’arrête, les neuf se précipitent sur les chaises…
– …
– Huit s’assoient et un reste debout…
– Le couillon…
– C’est ça ! Huit ont trouvé un siège, celui qui est debout est éliminé…
– C’est un piège ?
– C’est ça !
– Et Casque d’or là-dedans ?
– Ben, Casque d’or… lui… il enlève les chaises… il coupe la musique… il fait asseoir tout le monde au sol… Lui, il reste debout… il chante sa propre musique…
– C’est un vrai piège ?
– Le piège… c’est qu’il n’y a pas de piège.
– Et Barnaby n’en comprend pas le sens !
– C’est ça… mais surtout il cherche son étoile… la première pour être général ! »
Voilà donc pour quelle raison Malcom George Barnaby Parker était venu chercher les lumières du dojo. Il voulait connaître les éléments qui favorisaient le jaillissement de la vérité ils permettraient la maturation et libéreraient la graine qui poussait sa croissance vers la solution de son devenir…
« En clair, Barnaby ne veut pas rater la chaise ! émit Akio.
– C’est ça !
– Ni son étoile de général !
– La première… ! »
Akio, pensif, pensait à Sun Zi…
Il avait écrit :
« Celui qui excelle à résoudre les difficultés le fait avant qu’elles ne surviennent ! »
Et Parker repartit, régénéré par le souffle des traductions de Josef…
Alors le temple entra dans le silence. Il ne fut plus pollué par le rythme des souliers cloutés qui avaient résonné tantôt sur les dalles polies conduisant au dojo et dont une armée de moines à genoux s’escrimèrent pendant une semaine à effacer toute trace.
Josef entra dans une profonde méditation…
Il avait conservé par-devers lui un message : le numéro six mille trois cent vingt, autrement dit l’antépénultième feuillet.
Ce message lui était adressé à lui personnellement, Josef-Jérémie.
Il disait en langage innu-aimun :
« Josef ! c’est quand que t’as fini ton noviciat ? »
C’était signé : « Les Tortues blondes ».
Le message diffusait les fragrances de Franziska…
Et ce fut le grand retournement.
Si vous voulez connaître la suite avec tous ses détails, sachez que Josef n’avait pas tout dit des six mille trois cent vingt feuillets… Josef-Jérémie lui aussi entrait dans une maturation que recherchait Barnaby… Josef approchait de l’éclosion… Le message révélait la très forte présence de Franziska…
Rendez-vous donc au chapitre deux fois dix plus sept… qui suit…

                                                  Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes

                                                                       Gentilés  
                                                                       Si le voulez bien
                                                                       Lisez suite jour prochain
… vous pouvez aussi charger le lien des éditions Alain Iametti sur votre moteur de recherche : https://www.editionsalainiametti.com/
vous trouverez les opus édités…
                                                                                      L’Ange Boufaréu

Une réflexion sur « De l’encombrement des génitoires pour s’assoir en tailleur… »

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