N°22… où Barnaby confond Bossuet et le “boss hué”… à West-Point

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22… où, Barnaby confond Bossuet et le « boss hué »… à West-Point.

C’est ainsi que Josef fut sur la trajectoire de la voie qui le conduisait à prononcer son premier grand sermon public… Akio, le fidèle aide-de-camp, apôtre en quelque sorte saisit à la volée le texte en revers croisé… le colon en prit pour son grade pour le restant de sa queue de comète… les lecteurs en furent tout esbaubis, mais s’en remirent grâce à une goutte d’alcool… « De riz » précisa Akio… « Mais toute goutte est bonne à prendre ! » ajouta-t-il.
« Dehors ! »
« Oh ! Ça va ! J’ai compris ! »
Un olibrius ridicule venait de franchir la ceinture de sécurité de la room 369… pour vaquer à quelques misérables prétextes lui permettant d’ouïr sans bourse déliée le message prophétique… mais devant la levée de bouclier du samouraï… les gros yeux du colon… le « Casse-toi pauvre c… » de l’éboueur… le vent messianique des messages induits le projetèrent aussi sec autant que manu militari hors du champ… la porte se closant… chutèrent alors les rumeurs.
On laissa s’apaiser les mouvements de l’air afin que la parole puisse s’épanouir dans l’éther… éthéré… du phalanstère… seul un hyménoptère… foutait la merde…
Akio ne lui laissa point le temps de poursuivre son ramdam… aussi vif que l’argent, il sortit son kaiken… d’un seul coup d’un seul, il divisa l’insecte bourdonnant en deux tronçons palpitants, par la magie de la lame vibrante du guerrier… ils churent derechef.
… Tu as la parole grand Tairo… 大老! murmura Akio, Oh grand nouveau !
Mais un prophète ne débite pas son laïus sur commande. D’abord, il se recueille, il entre en lui-même, souvent il ne retrouve plus la sortie…  que nenni : il médite.
Dans cet exercice, certains ronronnent, on dit alors qu’ils ronflent terme très mal adapté pour décrire cette production méditative, car le son émis n’est que le reflet de l’intense activité-cérébrale en cours de réalisation tel l’insecte bourdonnant…
Akio… aide-de-camp avait à présent une grande expérience de l’attente… il patienta donc d’un œil… pendant que l’autre se ferma pour un repos gagné… bien ou pas, ce n’est pas la question. Vous constaterez que cette personne avait deux yeux ayant chacun une fonction différente voire même opposée… cette remarque est utile, car un seul œil fermé ne produit aucune activité ronflante… tout simplement parce Akio ne méditait pas… il veillait : nuance.
Barnaby… puisque c’est son nom paternel… certes intime… mais n’est-on point dans ses petits papiers depuis le début ? Barnaby donc resta sur le qui-vive… tendu en l’attente de la parole prophétique… d’autant qu’il n’avait plus rien à se mettre sous la dent… pas le moindre esquimau, exit les muffins, disparue la cave de coca… il était au pain sec sans pain… l’impatience le taraudait tels ces chirons que les spécialistes appellent « petite vrillette » que l’on rencontre dans les vieux bois canoniques des fermes des bas-empires finissants… parce qu’ils s’ennuient, alors ils vrillent le bois… non, ce son ne s’apparente pas au ronflement, mais une sorte de stridulation qui taraude les tympans. Or, le colon était encore un peu enveloppé pour jouer le rôle d’une « petite vrillette » dans un environnement où le bois canonique était avéré absent.
Rien à bouffer, rien à boire, rien à vriller… le colon marchait… en attendant le sermon… qui ne venait pas…
Car Josef méditait… on l’a déjà dit !
Alors, tel Paul sur le chemin de Damas… le colon franchit des centaines des milliers de miles dans l’espace 369 de la room 5 sur 6 mètres… pendant que Akio veillait d’un œil, que Josef méditait des deux yeux… et comme le jour a une fin, vint le soir, qui vit poindre les lucioles au loin et les lustres au plafond… le colon marchait toujours… l’heure du rata était largement tombé dans les oubliettes de l’histoire des services de la restauration hospitalière… le colon marchait sans cesse… c’était pathétique, quelle ardeur.
Dans ce vaisseau médical arrimé sur l’espace Yokosuka, tous les étages s’endormaient et l’on entendait grossir le ronronnement caractéristique des allongés… dans la 369, un seul veillait… un autre marchait… un prophète méditait.
C’est ainsi, que, pendant trois jours et trois nuits… se construisit l’annonce faite aux peuples des monts des vallées des mers… et des plaines hyperboréennes…
Un matin du quatrième jour… la porte s’ouvrit… le colon crapahutait toujours… mais nul ne le reconnu… tant son chemin vers l’illumination était accompli…
Ce fut le deuxième miracle de Josef…
… troisième ! Rectifia Akio ! Qui veillait, un chrono et un carnet de marches à la main…
On remarqua alors qu’Akio, l’aide-de-camp, n’avait fermé l’œil droit au travail depuis trois jours pour n’ouvrir l’autre fermé pendant le même temps… un nouveau cycle…
Le colon vadrouillait…
Josef corrigeait son sermon…
… ben, mon colon… vous n’aurez pas à changer de bloc… vous les avez perdu… vos kilos…
Le clone d’Hippocrate ameuta ses coreligionnaires qui rappliquèrent.
Ce fut un grand chambard sauf que la surface devenait trop exiguë, le colon privé d’oxygène chut dans les bras d’une splendide femelle en blouse immaculée qui le reçut cinq sur cinq… on en profita pour le monter sur le peson qui avait été amené afin de constater l’incroyable mystère de la diminution des corps…
« Vingt-trois kilos secs ! » annonça le juge de ligne…
Une salve d’applaudissements entérina ce record. On allait lui remettre la médaille “Flat belly” lorsque Akio suggéra que Josef méditait toujours… et donc… peut-être… faudrait-il… si ces gens voulaient bien… foutre la paix… à Jérémie… qui manquait d’éther.
Le groupe alors vérifia l’état des rotules du marcheur… deux servants firent des piqures à des points connus d’eux seuls… la dame en blanc administra des pilules qui réactivèrent les muqueuses… et l’équipe de quart sortit se félicitant d’avoir permis à la médecine de triompher recta des rondeurs adipeuses.
Le colon… se sentait plus léger… il continuait à mettre un pied devant l’autre, par habitude… mais moins gaillard… il flânait en somme… la phase de récupération…
Le moment semblait venu où Josef allait parler…
Et c’est là que se produisit le neuvième miracle…
… quatrième ! purifia Akio.
Le marcheur et l’aide-de-camp… assistèrent médusés, il faut le dire à un phénomène unique… car nuls ne savaient ce qu’il allait advenir après ces trois jours intenses d’attente prophétique… alors, ils virent… Josef sur sa paillasse se mit en mouvement sur le plan horizontal, il s’élevait au-dessus du cadre métallique de son grabat, c’était hallucinant, à tel point qu’Akio et le colon en furent hallucinés. On savait depuis longtemps que la méditation rendait le corps impalpable telle la consistance et le poids d’une plume… elle se soulevait… le corps aussi… par la grâce du mysticisme  de l’apesanteur…
C’était donc ça la force de lévitation… elle était à son meilleur niveau de fonctionnement… point de ronronnement, aucune chaleur dégagée, la force spirituelle seule soulevait ce corps habité par cette âme prophétique empreinte de compassion…
Le gisant poursuivait sa croissance dans l’altitude… les deux témoins se jurèrent de témoigner à la ville et au peuple… qu’ils étaient là… présents… qu’ils avaient vu… entendu…
C’est à ce moment que l’explosion survint… les vitres volèrent en éclats… le colon fut projeté dans l’angle où gisait trois jours plus tôt son armoire à glace. Akio léger comme un Nippon samouraï à jeun flotta quelques milli-secondes puis s’esbarranca au sol… c’est un vieux terme du sud pour illustrer une chute…
… non, ce n’est pas du japonais ! Affirma Akio.
La porte s’ouvrit en trombe… l’entrant hurla.
… putain quel est le con qui a coupé la sécurité… du matelas gonflable pour les trauma-incendies ?
Une cavalcade suivit…
L’équipe de soins des sols doubla l’équipe de quart des os… il fallut trier les débris afin identifier l’inanimé de la chair esbarranca… lorsqu’ils eurent terminé haletants épuisés de compassion extrême il fallut bien se réduire à l’évidence… le prophète Josef-Jérémie avait été pulvérisé par le souffle… il ne restait que les morceaux de caoutchouc du matelas gonflable… un tas informe… des ruines inertes, elles ne fumaient point…
Alors, le peuple observa une minute de silence…
Au bout de laquelle on entendit une voix d’outre-tombe…
… vous priez pour qui ?
Le peuple leva les yeux aux cieux…
Et là-haut encastré dans le lustre… Josef, éthéré projeté dans l’azur de l’espace 369 attendait que l’on vint l’en déloger…
… un miracle ! Proféra ému un membre des soins des surfaces…
… le cinquième ! Précisa Akio… Quoi que ! Mais basta !
Un vent frais soufflait dans l’espace… et pour cause, les vitres installées au rabais n’avaient pas tenu le choc…
… ferme la porte à cause des courants d’air !
On s’affaira et en moins de temps qu’il faut pour l’écrire, l’air fut contenu. Les équipes se relayaient et soudain l’espace devint net…
… j’ai dû méditer quelques minutes ! Confessa Josef…
… je m’élevai très haut dans l’espace cosmique… au-delà de la stratosphère… je rencontrai une divine atmosphère… ce fut bref mais violent.
Akio, l’aide-de-camp, le marcheur revenu de Damas étaient suspendus aux révélations qui feront plus tard l’objet d’un livre saint… sinon sain…
… je parie qu’il a encore rencontré sa muse !
Akio… le gourmanda…
… Loin, très haut je vis… la confirmation de mon étoile…
… tu parles… c’est certainement la mienne… Maugréa le colon amaigri.
… chut ! Souffla Akio…
… je voyais à l’horizon poindre la preuve de ma prophétie… là-bas Casque d’Or, pointait sa houppe blonde platinée… il sera le futur Président de l’US-Land… me dit une voix.
Cette voix était chargée d’une coloration outre espace, elle avait des accents slaves, sibériens, moscovite, je les décelais surtout dans les voyelles au service des consonnes…
Franziska… elle… mais lointaine… soufflait ses messages d’une voix de none, ce qui ne lui ressemblait guère… elle savait elle voyait elle vivait les élans de Casque d’Or… en Russe.
Je m’enquis de sa santé… elle me renvoya dans mes cordes… et je perdis le lien… pour ne plus le retrouver.
C’est à ce moment que l’illumination se fit et que je me retrouvais aux cimaises de l’espace 369.
… et maintenant… comment vas-tu ?
Josef, dans une inspiration après avoir longuement regardé le colon le pria :
… Barnaby… lève-toi et marche !
Ce qu’il fit…
Après trente-cinq minutes intenses de ce rituel…
… tu peux te poser… il te restait encore cent vingt grammes à perdre… tu es resplendissant avec ta taille de guêpe… tu vas pouvoir reprendre tes fonctions… attendre ta bonne étoile… retrouver ton idole Nô.
… j’attendais ton sermon !
… homme de peu de foi… n’as-tu pas perdu tes adiposités… as-tu pu croire que par ta seule misérable engeance tu eusses pu y parvenir… mécréant… c’était ça mon sermon… il te dopait… et tu n’en savais rien…
Je te l’ai dit aussi… car j’ai vu Casque d’Or qui se levait à l’Ouest… ce qui prouve symétriquement que mon action a aussi agi sur ton volume pondéral… c’est une évidence !
Le colonel redevenu fringant… fringale entendait … souvent les actes sont comme les miracles ils suscitent des incohérences… alors que les mots sont des vecteurs tangibles… que la voix module… colporte… replâtre les enluminures… de perspectives… d’élans suaves… et même d’oublis inutiles pour ne garder que le sublime…
Akio avait affuté ses mines de graphite que l’on nomme vulgairement crayons, mais pas n’importe quel crayon ah ça non : un 2H en bois de cèdre. Le kaiken à la lame bien trempée et tout autant affutée attendait de tailler l’outil que la parole du prophète se déverse en flux tendus usant rapidement tout suiveur tentant de suivre… un prophète qui cause laisse agir la vague… telle celle qui permit aux peuples élus de franchir la mer…
Josef… se dressa sur son cul… surpris des jambes devant lui… étonné, il formula ce constat :
… Elles m’encombrent !
… Croise-les ! Suggéra Akio.
… Que je suis bien aise de t’avoir : aide-de-camp !
Ceci fait et dit ! Josef – Jérémie prit son envol… nous reproduisons, grâce à la bienveillante obligeance des Éditions qui recueillirent le manu-script de Akio, le texte ainsi formulé… il prit sa respiration juste après son inspiration et…
« Songe à l’évolution de la nuit des temps… des prédicats furent lancés sur la tête des peuples qui ne virent rien, ne sentirent rien, n’entendirent pas davantage… il y eut tant de tribuns que nuls ne fait la différence entre le faux et le vrai prophète…
Sache-le Barnaby, ce sont deux tchatcheurs, mais l’un créé l’extase pendant que l’autre bavasse de la mélasse… et ce n’est pas seulement une nuance en fleur de rhétorique… Ce sont les instants de l’histoire… celle que les scribes recueillent…
… moi ! Confirma Akio… qui modeste s’inséra in extrémis dans une pause…
… toi… grâce à qui ce sermon sera connu.
Il y eut celui sur le Mont Chauve… écrit par Bonmarché, un Figaro de service…
Beauarchais… suggéra Akio…
Beau si tu veux… reprit Josef vibrant de compassion…
Il y eut le fameux sermon de Bénarès… qui fit connaître au monde la notion de la douleur…
Le peuple avait perdu de vue cette notion fondamentale, il baguenaudait ici et là, il snobait les bienfaits de la douleur… oh peuples indignes immergés dans la grande jouissance liquide… sachez que celui qui souffre a mal… mais ce mal est salutaire… car il permet de retrouver le sens de l’affliction… la fluxion aussi… souvent la friction… aussi je vous le dis… en vérité… il faut souffrir… comme toi Barnaby… afin de perdre tes kilos qui encombrent ta clairvoyance… souffrons donc !
Je t’en félicite…
Et puis, il y eut le sermon des prophètes… qui prophétisaient… des prophéties… par tout le vaste monde… certains furent tristes…
La tristesse envahit la noosphère, car… suivez bien le raisonnement… la prophétie des uns était plus prophétique que celles des autres…
Heureusement, certaines procurèrent l’Enjoy vers le billet vert avec allégresse rock and folk… devenue depuis l’une des quadruples nobles vérités…
C’est là où l’on voit que les mots ont un sens… à preuves… ici à Yokosuka, la voix nippone s’est tue, car elle n’avait rien à dire… à présent, résonne la voix nouvelle séraphique Mcdonaldsienne… universelle qui jette son « coca-rico » à la terre et au peuple… ce qui prouve bien que certains sermons sont plus fondés que d’autres…
Car, ils scandent les nobles vérités…
C’est cela l’art du sermon… extraire la pépite de la gangue, celle qui sera entendue comprise et retenue par le peuple en mal de sapience… tu dois retenir pour ta gouverne deux grandes nobles vérités émises par deux grands sapiens que tu reconnaîtras illico… celui qui inventa le « New deal ! » et l’autre celui du : « We can ! »
Tu observeras Barnaby à quel point la noble vérité est noble… car elle est concise… c’est tout l’art du sermon authentique que certains nommèrent injustement d’une saxonne déclinaison en ting tel marketing casting footing… bravo pour ce lifting…
Revenons au sublime concept, pour expliciter ma pensée… prenons un exemple… Bossuet…
Ah non… s’insurgea Barnaby… pas Bossuet…
Pourquoi diable… mon fils répliqua Josef
A West-Point ce fut un boss hué… pendant quatre ans… c’est marre !
Ce n’est pas le même !
Encore un François ?
C’est c’la même !

Bon !
Prenons le sermon dit : Sermon sur la mort et la brièveté de la vie… il dit :
Entre toutes les passions de l’esprit humain, l’une des plus violentes, c’est le désir de savoir…
Ma première étoile… j’aimerais bien savoir où elle est… soupira Barnaby Parker.
… C’est la première grande noble vérité… le désir de savoir.
Vous serez peut-être étonnés que je vous adresse à la mort pour être instruits de ce que vous êtes…
Avec les miracles de la médecine… je l’aurai ma première étoile…
… C’est la seconde grande noble vérité… la crainte que la mort vous prive de médailles.
C’est une entreprise hardie que d’aller dire aux hommes qu’ils sont peu de chose.
Putain, j’étais major de promo… moi peu de choses ! Ça va pas la tête ?
… C’est la troisième grande noble vérité… l’oubli des grâces.
Ah les salauds !
Maintenant, qu’est-ce que notre être ? Pensons-y bien, chrétiens : qu’est-ce que notre être ?
… Je suis shintoïste dit Akio…
Ça existe encore ça ? Questionna Parker.
Et même si cela n’existait plus, les prophètes de l’US-Land ont une grande compassion pour tous les êtres faibles en perte de repères métaphysiques, à preuves ils vinrent dans ce territoire archaïque dépenser des sommes colossales pour les aider… ici maintenant et pour plus tard…
… C’est la quatrième grande noble vérité… l’être est celui qui conquiert l’espace…
Qu’est-ce donc que ma substance, ô grand Dieu ?
Moi, c’est mon étoile !
Moi, c’est mon bol de riz !
Josef se tint coi silencieux… silencieusement.
Et toi dit Parker…
Josef inspiré répondit…
Moi, je suis prêchant… grâce à Hissa LUNA et Franziska… je mute…
Ça a voir avec les quadriples nobles versets… interrogea Barnaby…
Quadruple… corrigea Akio… qui était scrupuleux.
À quelle date auras-tu fini de muter…
L’instant est proche… où la réalité dépassera la fiction… où le peuple verra qu’elle est ma substance !
J’ai tant donné de preuves… que l’évidence suivra… il faudra tenir compte des conseils pour faire face… Casque d’Or arrive…
Est-ce un vrai ou un faux prophète ?
Tu verras à l’usage… médite la conclusion du François…
Que si cette maison de terre et de boue, dans laquelle nous habitons, est détruite, nous avons une autre maison qui nous est préparée au ciel.
Avec mon armement, il peut venir le caporal d’opérette, il verra à qui parler… ah ça mais !
Akio… resta… la mine en l’air comme suspendue au temps qui s’écoulait…
Écris !
… C’est ainsi ! Alors gens… ! Écoutez les sanglots des Tortues Blondes !
Jamais depuis le sermon de Bénarès, la foule des deux premiers témoins, n’avait été bouleversée par la puissance du message que dégageait ce texte…
L’aide-de-camp fit mine de ranger ses mines, mais le colon voulait mine de rien déminer le débat qui termine un ordre du jour… qu’un éclat de soleil illuminait… encore.
On comprit que l’obsession de Josef – Jérémie quant aux grandes nobles vérités… était d’une nature différente et même opposée à celle de Barnaby… l’un lévitait éthéré l’autre inerte atterré… l’étoile manquait toujours à l’appel.
À cet instant précis, la porte s’ouvrit et la moitié d’une équipe de quart, soit six hommes… entra.
Chacun portait un élément vestimentaire du réintégré dans la fonction de colon… qui est la marche juste avant celle de celui qui reçoit l’étoile de général…
… Colonel Parker… vêtez-vous ! C’est un ordre.
Un assistant le dénuda… on le frictionna avec de l’Eau de Colon… Sabre au clair…
… Eau de Cologne 4711. Redressa Akio…
… c’est kifkif. Répliqua négligemment l’assistant.
Puis vint le caleçon… mode in US-style made in China… tout comme la chemise qui venait de Hong Kong… le costar authentiquement Singa-pou-rien autant que pour lui.
Il fut nippé en un tour de main.
On lui tendit ses richelieus… il les affectionnait depuis qu’il avait découvert le vieux François… aux couleurs US sans étiquette… bien sûr.
Il était paré.
Barnaby était redevenu Parker… prêt à en découdre pour acquérir sa première étoile.
Le chef de la délégation mit cette troupe en ordre de marche… au pas cadencé… elle franchit le seuil dans un grand silence… selon une attitude martiale qui faisait plaisir à voir… on entendit seulement les grincements des chaussures neuves du colon.
Et la porte se referma.
Akio… referma sa trousse à crayons…
Josef… méditait son prochain prédicat…
Au loin… Susurraient…
Les Tortues Blondes…
Si vous voulez savoir ce que des Tortues Blondes susurrent, il suffit de vous pencher sur la suite… surtout ne perdez pas l’équilibre… take care… car Josef – Jérémie était mûr pour l’accomplissement de sa métamorphose vers l’incarnation de prophète que Akio suivait attentivement les deux yeux ouverts… il faut une sortie à Barnaby

                                                        Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes

                                                                       Gentilés  
                                                                       Si le voulez bien
                                                                       Lisez suite jour prochain
… vous pouvez aussi charger le lien des éditions Alain Iametti sur votre moteur de recherche : https://www.editionsalainiametti.com/
vous trouverez les opus édités…
                                                                                      L’Ange Boufaréu

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