Once upon a time…

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                                                    Once upon a time…

« Le Révérend John Smith et son aide-de-camp »

Quelques quarts d’heures avant l’an de Grâce 1492… loin à l’Ouest, il y a à peine 500 ans existait un territoire… heureux… où vivaient depuis 20 000 ans, des millions de bisons, des millions de dindes, des millions de coyotes qui cohabitaient en harmonie avec des millions d’Indiens.
5 siècles plus tard, il reste quelques bisons, dindes, coyotes, Indiens parqués dans des zoos dénommés réserves. Hi !
Que s’est-il passé pour que disparaissent ces indigènes ? Un tsunami ? Une météorite ? Un gigantesque hurricane ? Une nouvelle peste ?
                          Que nenni !

En 1492, un Génois navigateur à la solde du Roy d’Espagne débarqua sur les côtes des Caraïbes, qu’il déclara siennes. Revenu quelques mois plus tard dans le giron du Castillan couple royal, il affirma que les terres étaient vides et donc qu’elles appartenaient à celui qui les coloniserait.
Rome qui ne savait ni d’Eve ni d’Adam que ces terres existaient, décréta que cet espace était territoire des enfants de Dieu et qu’il fallait les évangéliser. (Sic)
Aussitôt s’organisa le partage de ces ouestiens arpents qui opposèrent une forte résistance, car les bisons les dindes les coyotes et les Indiens ne l’entendaient pas de cette oreille… mais de l’autre.
Alors les évangélistes coalisèrent les messages : bibliques bellicistes légalistes luthériens calvinistes christiques, ils ajoutèrent épidémies et thèses philosophiques du vieux continent à tel point que les natifs n’y comprirent goutte… c’était l’objectif.
150 ans plus tard, en 1620 arriva sur la côte Est du côté de Plymouth un bateau chargé des Pilgrim fathers qui avaient décidé de mettre au carré ce territoire qui n’avait ni borne ni ville ni route ni téléphone ni Hollywood ni dollar ni TV ni McDo ni Nasa ni peaux noires et encore moins de Gafam.
Ce fut alors le règne de deux arguments subtils et complémentaires : la Holly Bible et la Winchester. A ce jour la Winchester a évolué, mais le principe reste le même.
La rencontre avec ces peuples là depuis 20 000 ans se déroula de la façon suivante :
« Tu adoptes la révélation de la Holly Bible… ou tu crois en la sainte Winchester ? »
Les natifs hélas ne savaient pas lire, ils avaient le nombre pour eux, ils guerroyèrent fort. Nous savons depuis que les migrations perpétuelles déséquilibrent les rapports de force, sauf pour les non-voyants volontaires. La Sainte Winchester et quelques maladies firent pencher la balance : les visages pâles devinrent majoritaires : ce fut la Pax America. Hi !
La toute-puissance de la Holly Bible relégua la Winchester dans les musées puisque bisons dindes coyotes Indiens n’encombraient plus les rues de Wall Street.
Le Révérend Josef Schmitt est l’arrière-petit-fils d’un pèlerin qui débarqua du Mayflower. Il est Germain par le sang de son père… Algonquin par celui de sa mère. Un matin faisant fi des vécus de son géniteur paternel, il décida de s’opposer au diktat étasunien afin de restaurer et restituer les cultures ataviques aux survivants indigènes…
Ce fut l’époque dite de l’Aufklärung-hollywoodien-USune sorte d’éveil… Hi !

                                                         Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes

                                                                       Gentilés  
                                                                       Si le voulez bien
                                                                       Lisez suite jour prochain
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L’Ange Boufaréu, alias alain harmas

 

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