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En cette rentrée nous avons retrouvé notre Cénacle réuni… l’un de nous, je ne sais plus qui, posa une question étrange à Sosthène qui comme chacun sait est un auteur célèbre… mais seulement connu des riverains de sa rue… laquelle ne compte que 263 mètres et quelques centimètres… par temps sec.
Sosthène prit du souci, selon le dit lyonnais… en tant qu’homme de lettre, il construisit sa réponse en se référant à son ami Rostand qu’il avait côtoyé dans ses jeunes années, le père d’abord, le fils ensuite… sa passion pour Cyrano lui permit d’exprimer ses états d’âmes de septembre… préludes aux froids grands… aux régimes durs… selon le prédicat que notre « résident » évoqua lors du dernier conseil des ministres… nous remarquâmes alors que la gazette d’où est tirée cette photo en copie d’écran… diffusa très souvent ce profil conquérant… car le peuple a besoin de précisions… il fallait le souligner… c’est fait.
Si tu laissais un peu ton âme illusoire
Tu pourrais conquérir la fortune et la gloire.
Sosthène Grumeucheux
Voyons que pourrais-je imaginer de faire ?
Prendre les options… ah ! mais surtout me taire.
Chercher un protecteur puissant… prendre un Macron
Comme un arapède, s’accrocher le dos rond
Attendre son prédicat qui te donne l’amorce
Tel caméléon proclamer avec force ?
Non, merci ! Dédier comme le font les « fon-fon »
Guignol marionnettes, ils se changent en bouffon
Dans l’espoir de voir, sourire le « résident »…
Présent sur la photo, bien sûr, c’est évident !
Non, merci ! Avaler chaque jour son chapeau…
Avoir le dos bossu de courbettes. La peau…
Elle se doit devenir de moins en moins pâle.
Cancel cancel tu dois paraître moins mâle !
Non, merci ! Surtout, ne pas quitter l’ancien clan
Garder les relations comme un bon courtisan
Jouer Sainte-Nitouche… singer avec art
À bouffer des couleuvres, tel un vrai papelard.
Non, merci ! Rejeter ce que l’on a aimé
Renier le cadre qui vous a bien formé.
Harro! sur le conservatisme… vomitif
Gloire au nouveau progressisme transgressif !
Non, merci ! Chez les étrangers, prétendre que
La France… selon la voix démagogique
Du résident du haut de son fier strapontin
N’aurait point créé de culture… quel crétin !
Non, merci ! Mais bien caresser les gazettes
Pour devenir un authentique mazette
Non, merci ! Et sans cesse donner des gages
Aux billettistes qui noircissent des pages
Parler politiquement correct… le vrai faux
Pour être dans l’harmonie sans aucun défaut.
Non, merci ! Se caler derrière le tribun quadragénaire
Applaudir à grand cris comme un actionnaire
Mimétique, le temps est court il faut durer !
Au risque de finir par le presse-purée.
Non, merci ! Hélas, voilà venu le gros temps :
L’ontologique prédicat « L’en même temps ! »
Il permet tout… On a vu la démocratie
Où le peuple a voté… le contraire fut choisi.
Gilets jaunes, bonnets rouges, peuple profond
Le pouvoir te dit que tu as tort sur le fond
Tout ce qui arrive serait une chance
Ne pas croire au réel… demain est immense !
Peuple, tu es déclassé… l’hypocrisie fait
Son miel de fake news un théâtre parfait !
L’objectif des tribuns vise le pouvoir
Peu importe le ton, gagner sans s’émouvoir.
Toi, pauvre péquin où en est ta famille.
C’était le dernier camp… l’intime charmille.
À présent on fracasse… on détruit le lien.
Faut-il te persuader que c’est pour ton bien ?
Exit l’espoir… vient le ressentiment têtu.
Reste à chacun de conduire sa vertu.
Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes
Gentilés
Si le voulez bien
Lisez suite jour prochain
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L’Ange Boufaréu