Koba ou la sombre rémanence Chapitre N°15 « Rencontre avec Weizhi Xian Sheng  未知先生 »

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Ce matin la « camarilla » randonne dans les Hauts de Larchy, afin de préparer l’entretien que les membres allaient avoir avec un émissaire chinois… un certain Weizhi Xian Sheng : 未知先生.

L’Ange Boufaréu nous avait annoncé sa venue…
… je l’aimais bien soupira Atharexa…
… comment ne pas aimer un Ange…  

Alors les interrogations fusèrent…
Koba raconta ses souvenirs lors de ses entretiens avec Mao. Il n’avait jamais compris comment ce bouseux voulait faire du communisme en Chine avec ses paysans…
… n’est-ce pas que le marxisme est un concept qui s’applique spécialement aux prolétaires de l’industrie…
… plutôt con… que cept… gargarisa Raphaello qui cherchait toujours l’inspiration pour une nouvelle peinture qui sublimerait celle de la Renaissance… 

… pourquoi t’aimes pas Dada et le dadaïsme… rétorquait Iossif… 

Sosthène, jadis en culotte courte avait été un vrai communiste… comme tous les intellos de l’hexagone et les autres les « modes philosophes »… puis il avait troqué la faucille et le marteau contre le bol de riz en acier du P’tit père Mao… il partit dans une analyse dialectique… évidemment.

… je me souviens…

Iossif l’apostropha vertement…

… dis-moi camarade après Marx et Mao tu as voté pour un pingouin mollasson qui se prétendait socialiste, il t’a conduit à un autre qui se voulait ni-ni incapable de vacciner quelques péquins les « ta-mal-ou ? »… ne viens pas me donner des leçons de marxisme-stalinien… à moi Staline…  

La nouvelle ambiance révolutionnaire entre amis était palpable selon la phrase consacrée des émules de Dan-brown… elle se calma soudain… car au détour d’un alignement de pommiers taillés en espalier émergea 未知先生

… Ca alors… ! S’étonna Sosthène.

未知先生 J’ai entendu… je vous laisse méditer les aphorismes du camarade timonier… en réponse à Iossif…
Mao a dit…
… « la bouse de vache est plus utile que les dogmes, on peut en faire de l’engrais »… sauf que dans une autre citation Mao considère le peuple comme de la bouse de vache… vous pouvez conclure que le Grand Timonier ne trouvant pas assez de vaches pour faire des engrais… improvisa la solution… communiste… pour résoudre le manque d’engrais…    

… Oh la ! hurla Koba… montre ton pédigrée mon gars ! C’est quoi le message ?

Weizhi Xian Sheng  未知先生 revenait à Larchy… après vingt ans passés du côté de la Mandchourie… au pays de Cathay… à Shenyang… à la frontière des neiges de la Sibérie.

Ils le pressèrent de questions…
Ils voulaient voir des photos…
… Atharexa le questionna sur les écrits…

Il énonça son prédicat:
… Je suis la bonne nouvelle… je n’ai rien écrit mais d’autres l’on fait, je rapporte un manuscrit pour que les Français 法国人 puissent lire ce qui vient de se passer aux cours des 90 ans écoulés… j’apporte cette nouvelle « Pérégrination vers l’Ouest » 西游记 xi you ji qui deviendra encore plus célèbre que celle de Wu Cheng En.
On tenta de trouver le nom du penseur… Simon Leys, Marco Polo, Matteo Ricci… d’autres célèbres… rien n’y fit… Weizhi Xian Sheng resta muet…
… il faut d’abord que le manuscrit s’intègre dans la météo ambiante… puis qu’il devienne intemporel…

… tu as passé 90 ans là-bas ?
… non… mais l’auteur tient des récits d’une dame qui… elle… a vécu ce temps… imagine qu’au moment où elle commence son récit Koba vient d’avoir 47 ans… Luigi a 58 ans… Raphaello à 405 ans… Sosthène n’est pas né… il naitra 17 ans plus tard… Atharexa n’est pas née… elle naîtra 43 ans plus tard…
… et moi supplia Matriona…
… toi comme tous les moujiks tu es immortelle, car c’est sur toi « au nom du peuple »  que les révolutions se construisent sur le dos des travailleurs paysans coulis…
… mais moi, je t’aime bien répliqua Koba…
… ouais quand ça t’arrange !
… Luigi assura que c’était le trait « dominateur-commun » de tout élu…   

Une chaîne cerclée se construisit, Weizhi tendait une photo… elle passait de mains en mains… l’image était scrutée… puis à la dernière station revenait dans le giron du voyageur… à la fin de l’observation le mystère restait entier derrière les images devenues antiques.
… j’ai rien compris à ces photos, il n’y a aucune fusée, char, artillerie…  dit Koba…
… c’est pour cette raison que je suis revenu… afin de vous expliquer ce qui est arrivé… là-bas depuis la chute des Qing en 1911… la vie du peuple… comment en pratique il a vécu… même Koba qui fut le petit père du peuple n’a rien compris à son propre peuple…
… je me disais pensa Matriona tout haut…
Iossif tira sa pipe la bourra de tabac signe de grosse émotion prélude à une énorme colère…
… Djougachvili tu devrais remettre ta chapka sur la tête… tu vas prendre froid… prévint Luigi.
On se précipita pour lui donner du feu…

Weizhi Xian Sheng 未知先生…replaçait ses photos dans les enveloppes de soie…
… à demain ! dit-il
Et il disparut…

Gentilés
Si le voulez bien
Lisez suite semaine prochain

Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes
Article rédigé selon les préceptes de L’Ange Boufaréu

 

 

 

 

 

Koba ou la sombre rémanence Chapitre N°14 « A Diéu sias »

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Gentilées, gentilés, fenottes, gones… d’ici et d’ailleurs…

paysage d’où naitra une épiphanie… peut-être!

C’était le 6 janvier… la « camarilla » se réunissait sous le toit d’un lavoir antique… Sosthène, Raphael, Luigi, Atharéxa, le groupe que de plus en plus souvent Iossif et Matriona rejoignaient… on causait tôt les matins et après l’heure des boueux on rentrait chacun dans ses pénates…

Ce matin Sosthène était grave…

« J’ai reçu une lettre de L’Ange Boufaréu dit-il… je vous la lis ! »

take care…

Luigi mâchait sa chique,

Raphael décapait ses ongles d’un vernis,

Atharexa poursuivait une broderie,

Iossif fumait sa pipe

Matriona surveillait son petit réchaud à thé… chacun dans son jus intérieur intériorisait l’espace interne des mots…

Sosthène devint théâtral… il lisait inspiré par la prose de L’Ange Boufaréu…

« Ainsi peuple… depuis antant et même plus… j’ai bien traboulé avé vous, j’ai tant vécu de bacheleries-étourderies jadis qui vinrent remplir mes œvrees-d’auteur qu’à plus faim, je cesse.
Depuis y’a peu vers le début de ce temps de dizaine d’ans, j’ai mandé tous azimuts une communication pléigiant Roland qui versifie :

« L’Ange Boufaréu tent ses mains vers l’Espace, baisset sun chef si cumencet à penser » autrement-dit message de retrait de L’Ange dans l’espace de sa modeste Thébaïde… baissant la tête pour penser sereinement. (N.d.t.E.)*

« Oncque sailt sans douste qu’âge venant hardi-nœud croulant devient… sage pose loin son prudent cul lent. » proverbe angeboufaréu-rien…

Souvent… quand encor’ la pensée pense lucide bien que genoux cagnent… l’homme bien mûr inconscient se prend encore, soit pour mâle toujours concupiscent… qué couillon…  soit sage se voulant sostraire à malström tourbillonnant…
J’optationné pour le second devenir, depuis un temps certain déjà… mais j’avais encore quelques liens, j’avais aussi quelques vanités… les gognandises d’ici pas encore taries qui s’esquichaient à vouloir pérorer… j’ai laissé jouir la jeunesse restante… j’en ai souvenirs… je suis repus… salut !

monceaux d’épiphanies de gognandises… que révèlent la gafa-sphère…

Roland le Roncevaux toujours me soufflait:

«  Entret en sa viei-voie si s’est acheminez »… tel le randonneur… sur la voie… tu t’chemines… tout soulet…»

Mais les liens, les habitudes, les façades, les comédies… s’interposaient…
« me reténién d’y faïre maï »…
me retenaient d’aller plus loin… (c’est du provençal du bas Comtat Venaissin…)

J’insiste… il faut sentir, laisser le flux s’écouler pour s’effacer… pas avant sinon les regrettations affluxent…

« Me veici eici siéu »eh bien, nous y voici, nous y sommes… (Provençal… quelle belle langue!)

Rompre les duels… les jeux de rôles… les époques où la faconde escagassée d’être, générait angoisses et ires laissant ses apories transies… amères… en tronçons palpitants avortés…

Et comme dit l’autre :

« si t’en veut conchier à grand saoul sur gens et compagnies des quatre points cardinaux, rompt les tous, sinon tevras absoudre celles que conserve… et passer pour guignol… » Second proverbe angeboufaréu-rien…

Donc : déserte… retrait conscient… mais plein de vie et créations… comme ligne de mire… loin des bruits…
« Car me donés armes et si m’en adoubés ! » les armes du retrait m’ont été adoubées… par moi-même… tant qu’à faire !
Jadis, fis de même il y a vingt ans, en partant vers Cathay… j’y voulais expérimenter vie chinoise… au grand dam d’oncques ceux ratiocinant qui gardaient cul sur leur siège… grand bien m’en fut, c’est possible… j’y puis certifier tel un grand capital en moi acquis… que je dorlote…

J’en voudrais faire de même à présent… mais dans Thébaïde… profonde…

 … confirmant absences de liens avec l’espace public… je cesse toutes communications… épistolaires, sociales, phoniques, théâtrales, représentatives, vanitétiques, amphigouriques, boustrantouphique… en signe de retraire… le petit reste « ontologique » mon mien strictement de moi en somme, espluché de toutes inutiles peaux, se plonge dans un sujet d’escrits qui nécessite cet état d’esprit… il ne veut point être réduit en ondes perturbatoires…

oh!

J’avoue mon autolatrie prétentieuse de me soustraire… elle ne regarde que moi… je rejoins les stades larvaires des scarabées sacrés… je m’enfonce dans l’espace taoïste de la glèbe minérale profonde… protégé par la dernière exuvie rétractée, un puparium chitinisé dur, formant tégument où enclose est la nymphe créatrice que j’ose être-et-devenir… pendant ces temps derniers…

… un jour de la chrysalide…
… surgira une métamorphose vive « lebhaft » aurait dit Goethe… ou restera inerte-enclose « untätig » toujours le Rhénan…  c’est-à-dire inanimée ad vitam aeternam.
… nul ne sait quand… sauf l’éternité.
… loin du bruit…
… mais quelle jouissance…
… le quidam du tao 道 est sans idée… d’ailleurs on ne l’entend plus…
… allons…
… à-Diéu-sias.
L’Ange Boufaréu. »

Un silence silencieux… si lent… cieux… six l’an six eux se comptèrent… derechef ne trouvèrent que six assis… et pour cause car L’Ange Boufaréu n’était point-là… son absence fracassait le chiffre « magique, le chiffre sacré » le 7 racine qui se retrouve dans toutes les langues indo-européennes…

« la lumière est composé des sept couleurs… n’est-ce point ? » ajouta Rapaël.

Sosthène plia la lettre…

« Imaginez dit-il recevoir une lettre-missive protégée par une enveloppe qu’un timbre affranchit… la factrice qui l’a apportée était en grand émoi… c’était la seule lettre qu’elle voyait depuis douze mois… écrite à la plume sergent major… à l’encre Pélikan… noire comme le fond du monde… »

On se pâma… tant l’émotion… était grande…

style de macroncosme aigue labellisé…

« Alors reprit Iossif… j’ai compris pourquoi L’Ange Boufaréu se retire de ce macroncosme…

haume vectoriel du pouvoir macroncosme

« Macrocosme reprit Atharexa…
« Microcosme surenchérit Luigi…
« Macronnerie proposa Raphael…

… je me répète, répéta Koba « macroncosme »… nul ne connaissait le sens de ce néologisme kabbalistique… seuls ceux qui vécurent au sommet des foules pouvaient décoder… je comprends… à écouter les séductions d’un petit jeune homme qui osa intituler son projet politique « Révolution » pauvre fat… là, je reconnais la mise en scène de la vraie bourgeoisie qui s’enveloppe de drap rouge et fait se pâmer les pauvres andouilles bobos en galoches… au Saint nom de révolution… alors qu’un panier de crabes attend les nominations pour les postes déjà préemptées… ça m’écœure… à la tête de ce pays… et ici jusqu’à ici à Larchy… le notable reproduit le mimétisme élyséen, sur son mont-ticule il rend des édiles qu’il affiche aux murs… et que lui-même ne respecte pas… « Séduction j’écris ton nom… » aurait dit un autre aligneur de mots ! »

« Tu as raison Koba »
«  Oui mais ! dit Luigi… qui avait étudié son Giscard en son temps… il se retire pour écrire… »
« … l’Epiphanie du jour… alléluia! » conclut Sosthène.
« Moi je l’aimais bien dit Matriona… qui servit le thé chaud… »
Alors on décida que tour à tour…
Chacun signerait le chapitre du feuilleton…
« A la manière de L’Ange Boufaréu… »
… tous se séparèrent… Koba ronchonnait… il venait de trouver un os… ourdissant une réponse.

Gentilés
Si le voulez bien
Lisez suite semaine prochain

Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes
A la manière de L’Ange Boufaréu

 

 

 

 

Koba ou la sombre rémanence n°13 « Prognostications »

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Gentilés… en ce lieu mes « prognostications » pour l’an que vèn…

… si doncques, comme fûtes promptz à demander divinations futures… me suis-je penché sur les astres… en ai fait lecture à la camarilla… qui donna quitus… 

Fenotte découvrant la prognostication

L’an de graisse 2021… sera hors norme… il commencera exceptionnellement par le premier jour… un vendredi : jour maigre… que vomiront comme toujours les sectes en O bobo, intello, socialo, métallo, travelo, afro, écolo, rococo… c’est à dire la gente gaucho-bobo… quelques cathos… marginos jeûneront puis disparaîtront l’an suivant…
L’an de graisse 2021 se terminera, du jamais vu… par un dernier jour, un vendredi 31… que vomiront bis-repetita les ceux sus-nommés… quelques cathos résistèront… rendons grâce ! Oremus!

L’an de graisse 2021 se poursuivra sous le rèigne d’une maladie contraire à la veüe de raisons des sens qui commença aux calendes antiques des nouvelles lunes précédentes, une maladie bien horrible espoventable… elle poursuivra votre imprègnation… jusqu’au trognon… par une colonisation encéphalique numérique aiguë… dites du panurgisme… ou suivisme… après dégagisme…   

suivez la flèche

Le Nombre d’Or connu depuis la nuit des temps, sera baptisé ɸ… histrionné par les pédagos-bobos-cosmoticos-gauchos… ce sera la confirmation du gafa-mophoteur… Les pilons « vos enfants en lyonnais » ne gratouilleront plus la feuille blanche avec plume… ce sera l’avènement de Saint-Gratsoúnisma… le gratsounisme est une affectation profonde qui infecte essentiellement l’effort d’acquérir le savoir… il suffit d’appuyer sur le gafa-mophoteur à touches et le pilon sans effort devient consom’acteur… le gafa-mophoteur livre instantanément la doxa-pré-digérée dans les synapses atones… des mômes… des gones… des fenottes…  jusqu’à devenir benêt… il suffit de tipper top… tope-là mon pot !

L’an de graisse 2021 placera son hiver d’avant fin des cinq ans de régence… sous le signe triplement triphasé triomphant de l’aiguille élyséenne jupitérienne creuse qui signera l’évangile du futur… en colonnes piquées saines en rang par quatre… vous irez. Et, par la grâce d’une pique… une sorte d’épinglette injectera la substance noble… du corps devenu sain émergera un gogo saint… Les Pythies affirment que le sérum est composé de 98% de suc-polarisant-euphorisant-électeur-bidonnant… de 1% de rombières-molécules anti-virus… une ruse russe… le 1% restant serait un extrait de la dive bouteille bien de chez nous… que le monde nous… s’en fout… Le tout est un tranquillisant… en vue de tranquilliser le peuple… parce qu’il le vaut bien… son Jupiter pour cinq ans de plus…

L’épidémie se poursuivra maligne perverse malplaisante… dantesque… que d’aucuns peuples ne sçauront comment résoudre la quadrature… tous gentilés touchés par ce chancre mollasson… curmatrovesque… glopp… car le glopp ne pense plus… il tippe top.

créateur de gafa-mophoteur… à la recherche de nouveaux algorythmes…

L’an de graisse 2021 se poursuivra après l’hiver par une saison nommée printemps où se profileront les désignations après une valse à deux tours des Comtes des Provinces… ce sera en juin… on observera que l’étoile polaire se placera proche jupitérienne, elle polarisera… il restera quelques aiguilles pour attardés… dans les rangs on assistera à des escadres de tartufferies qui rivaliseront de chausse-trappes à gogos… dans les lanternes-électrons… les gazettes gazetteront… les journaux journaleront… émergeront les titres de « jeux de masses’âcres » là les affreux révèleront leurs disettes, on bavera, on karcherisera dur et même conchiera… dans ces jeux les plus cons ne sont pas les moins disant…

dernière œuvre du gentilé avant son raccourcissement révolutionnaire…

L’an de graisse 2021 verra le peuple inaugurer le dicton « L’été fait ce qu’il te plait… ! » grâce au gafa-mophoteur… les urbains après immunité prophylactique  s’écoloriseront dans  les verdures… on pourra rejoindre les « hostelleries en plein air » nouvelle golichinante désignant camping… folâtrer dans une « activité duelle médiée par un volant » que les anciens dictionnaires poussiéreux désignaient par badminton… ou encore « se déplacer dans un milieu aquatique standardisé et traverser l’eau en équilibre horizontal par immersion prolongée de la tête »… pour ne pas dire nager en piscine…

Pendant cette période où le peuple aura retrouvé une vie sans masques apparent… l’esprit jupitérien sur son rocher profitera de cette aliénation pour pondre des missives en loucedé, selon la formule inscrite dans le Nombre d’Or sous forme de proverbe idiosyncratique… « en juillet-août l’esprit mouche les nez… pour préparer mois de mai d’après »

La pandémie gafa-mophoteuse couvrira le territoire car l’été est propice à composer ravasseries et baiseries octueuses d’onguents susurrés sur les sables chaud… qui dit : « aussi loin tu seras aussi profond contaminé seras… aussi obtus reviendras… aussi couillon votera… »

L’an de graisse 2021 aura un automne quasi eschatologique… mais placé sous la protection de titans qui titaneront… ce sera l’installation des Comtes des Provinces… les boites de Pandore révèleront les alliances… nature, contre-nature, mature, immature, vergeture, pourriture, forfaiture où toi pauvre andouille qui a voté pour l’un te voit hériter de l’autre… Tu pensais « car de luy vient, en luy est et pour luy se parfaict et tout est bien… » Hélas t’auras la trompette évangélicque masquée qui te viendra dire rationnellement que t’as faux… le mec sur le strapontin n’est autre que celui décidé dans les alcôves… t’y comprends rien… c’est maintenant que t’en aperçois ?

L’an de graisse 2021 s’offrira un second I vert… nommé part de l’an futur selon les règles du « en même-temps » il est à cheval sur deux ans… prenez garde aux anathèmes qui glicqueront en cascades sans distinction d’odeur couleur moiteur horodateur, ils déverseront chiures… selon quelques dits d’Alcofribas « les couilles couilleront, les puces puceront, le lard larmoiera, le ventre se pointera bedon en premier pendant que le cul sera encore en retard… pour s’asseoir… » Le prince élyséen sera présent rassemblé assis sur sa copule : le Mont Ticule bien nommé… méditant l’épigramme de Michel le Montaigne « Sur le plus haut trône du monde, on n’est jamais assis que sur son cul… »

trône offert… au saint sain…

Lointain… le cul au chaud…  préparant l’hallali de mai 22…

Il tient dans ses mains trois dés nommés « machine à même-temps » à remonter le temps… emberlificotant tant et tant… « J’avais parié trois as pour garder ma copule… ma prognostication… la voici !» Le geste sera auguste… l’œil fasciné du peuple capté par les lunettes cosmiques… gobera le résultat des trois dés roulant sur le  tapis vert… s’immobilisant en soupirs palpitants derechef sur trois as… Oh la belle bleue !

Gentilé moyen découvrant l’univers des cinq ans futurs….

future pandémie renouvelable tous les cinq ans… avec bonifications…

Là on découvrira le nom de la pandémie nouvelle pour 5 ans… je tremble de peur gentilés quand j’y pense, car je vous le dis en vérité… elle sera épidimiale aucun vaccin n’endiguera… cette future jordonne quinquennade coquecigrue…

En l’attente, bonne année 2021 Gentilés… mouchez bien nez, gognandisez tout saoul, rongez consciencieux… y’aura des bousculades… mais tenez bon tati…

E dins mon païs disen : « A l’an que ven ! » e l’autro respound « E se sian pas mai, que siguen pas mens ! »
(Et dans mon pays on dit : « A l’an prochain »… et l’autre répond « Et si on n’est pas plus… que l’on ne soit pas moins ! »)
L’Ange Boufaréu.
Adessias.

Gentilés
Si le voulez bien
Lisez suite semaine prochain

Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes
L’Ange Boufaréu

 

 

Koba ou la sombre rémanence… chapitre n°12… « L’an de grasse 2021 »

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La « camarilla » où rayonnent Sosthène Grumeucheux ferblantier de son état reconverti dans l’art de la dentelle de mots… Luigi Pirandello venu de sa Sicile, célébrissime auteur de théâtre ouvert… Gian Battisto Raphaëllo dit Raphael peintre de la Renaissance qui cherche un second souffle… Atharexa Fineligne née Castillane venue à Larchy pour soigner son coryza tenace… Sosso Iossif Koba Djougachvili dit Staline et sa fidèle servante Matriona Pétrovna… moi-même enfin à plein poumons… clamons… urbi et orbi… 

Gentilés… d’ici et d’ailleurs… tenez-bon tati…
« Allez graisse ! »… vers l’an de grasse 2021…
alain iametti… alain harmas… Ange Boufaréu

Gentilés
Si le voulez bien
Lisez suite semaine l’an prochain

Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes
L’Ange Boufaréu

Koba ou la sombre rémanence chapitre n°11 « Joyeux Noël »

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Nos amis Sosthène Grumeucheux, Luigi Pirandello, Gian Baptista Raphaello, notre castillane Atharexa Fineligne… que rejoignent Sosso Iossif Koba Djougachvili dit Staline, sa fidèle servante Matriona Pétrovna… et moi-même s’associent pour vous souhaiter un Joyeux Noël… 2020.

Merci à tous les lecteurs du blog « le Grand Canal » avec mention spéciale  pour
les Arts Cafés associatif « Au grés des envies » à Millery.
Depuis le 1er août 2020, vous êtes 2100 visiteurs, vous avez lu 5900 articles…

Gentilés
Si le voulez bien
Lisez suite semaine prochain

Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes
L’Ange Boufaréu