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Avec Weizhi Xiansheng 未知 先生 nous découvrions la Chine ancienne… mais…
Luigi réfléchissait… il tentait de faire un parallèle entre les époques, au grand dam de Djougachvili qui considérait qu’aucune période de l’histoire ne devait être comparée car nous allions vers le grand tout socialiste…
« Tout se résume à ça! » éructa-t-il dans un nuage de fumée…
Matriona secouait la tête « Koba tu nous emmerdes avec ton communisme… il a échoué… tu le sais… observe tous ces anciens qui écrivent… je me repends… je ne savais pas… j’ai été aveuglé… etc… etc. »
« Ouais des culs foireux… tous les uns après les autres, ils sont venus… pour récolter… la manne… mais ils savaient qu’ils ne venaient que pour ça… quand leur nom fut bien connu… ils retournèrent leur veste… ils écrivaient des cognandises sordides sur le communisme qui faisaient vendre du papier : disant qu’ils avaient été trompés… ils voulaient se racheter… à bon compte, sauf que leur nom était sur tous les carnets de ces petits journalistes inconnus qui courraient après eux pour se faire un nom… tout ça c’est connu… et maintenant ces petits trous du cul sont tous planqués dans des cabinets vernis de droite du centre comme de gauche…
Et dans un sanglot long de quelques violons russes… Djougachvili Koba Sosso Iossif Staline ajoutait « Je hais ces communistes d’opérettes… attends que je revienne pour les envoyer dans les mines de sel… en Sibérie… mes cocos! »
Atharexa qui n’était pas communiste interpella Sosso…
« Dis-moi dictateur… tu peux laisser parler un peu Weizhi Xiansheng… il est venu pour nous parler de Mademoiselle Zhang et son histoire… Que vas-tu nous raconter? »
« Une histoire sur le pouvoir…! »
Raphaël était venu avec sa palette… il calligraphiait… absent… perdu dans ses pinceaux…
Sosthène écrivait…
Voici ce que Weizhi nous confia… un extrait qui se situe au 16 ème siècle du côté de Moukden… en Mandchourie…
Mon père racontait une histoire qui illustre la science mandchou pour les chevaux
« Un jour, un grand prestigieux qui avançait en âge, souhaitait trouver un cheval dont la fougue puisse être en accord avec l’énergie déclinante du cavalier qu’il était.
Les conseillers du souverain se tournèrent vers les caciques experts chevronnés de la cour, mais nul ne parvint à dénicher le parfait destrier.
La cour était inquiète, pour sa sécurité, il suffit d’un mot du monarque pour qu’il ordonne l’exécution par le fil de l’épée des conseillers incapables.
Un garçon d’écurie avait entendu.
Il suggéra qu’il pourrait trouver cette monture, si l’ordre lui en était donné. Les nobles de la hiérarchie tout à leurs dédains le laissa faire, en se préparant à récupérer la solution si ce garçon réussissait ou à l’occire s’il échouait.
Un jour, il vint avec un cheval en tout point adapté à la physiologie du monarque.
Foin fit alors l’assemblée de courtisans qui brocarda, le valet des litières, car il avait qualifié la couleur de l’animal « alezan » alors que la robe était « bai »… voilà tous les flatteurs-ironiques de se gausser.
L’empereur qui entendit cette bronca courtisane jugea que le garçon d’écurie avait mille fois raison, car il distinguait l’essentiel de l’accessoire, la couleur n’avait aucune importance. Il avait découvert le cheval idéal. Sa morphologie et son calme permirent au souverain malgré son âge de poursuivre ses longues randonnées équestres.
« Qu’importe la couleur, si la monture sert le monarque ! » conclut le cavalier.
La cour fit silence, elle attendait son heure… ça n’a pas changé. Nous sommes sans cesse confrontés à ces misérables petits marquis qui pour se distinguer détournent le sujet pour imposer leur pouvoir… »
Sosthème tournait les pages de son carnet…
» Oui, revivons notre année 2020… et comparons les deux moments historiques… selon la ministre de la santé le virus est chinois c’est loin, on a le temps de gérer… parce que nous n’avons pas de masques le pouvoir politique bloque chaque personne chez lui… parce que nous n’avons pas de tests les élites interdisent tout déplacements… parce qu’un professeur à Marseille a été déclaré non orthodoxe à la pensée dominante on lui interdit de soigner selon ses méthodes… parce que le jeune homme qui nous dirige veut « son » vaccin français, il intervient à Bruxelles… nous sommes comme sœur Anne nous ne voyons que l’herbe qui verdoie et la route qui poudroit… il commande un vaccin qui n’existe pas… quand les Anglais viennent de vacciner 17 millions de personnes… »
Luigi enchaîna…
» C’est chaque fois la même chose… comme pour le cheval… du roi Qing
1 l’élite censé savoir… ne sait pas… elle craint l’oukase du chef…
2 il faut botter en touche selon l’expression « cavalière » autrement dit détourner l’attention… en créant des interdits…
3 et des comités Théodule… dans le cas du cheval on se reporte sur un garçon d’écurie… ça tombe bien, il n’est pas du sérail… il est inculte…
4 pendant que le garçon cherche l’oiseau rare… l’élite va organiser sa protection… à ce moment l’élite se groupe… dans un conseil de défense à huis clos…
5 le répit de la recherche permet à l’élite de dresser des tableaux dans lesquels elle se positionnera si le garçon réussi ou s’il échoue…
6 elle théorise… mais dans tous les cas elle veut garder la main… sachant que…
7 observez autour de vous… lorsqu’un couillon-péquin accède à un pouvoir politique style élection municipale… il change aussitôt d’attitude… il entre dans le registre, il agit selon le « au nom du peuple… »… autrement-dit il se place derrière les normes administratives… et règlements… ce n’est plus lui qui décide mais les lois votées par les représentants du peuple… plus d’initiative… la place acquise ne doit pas être tachée par une fausse manœuvre qui sanctionnerait une réélection… souvenez-vous : responsable mais pas coupable! »
Oh Raphaël tu entends… ce qu’on dit…
Oui oui… mais vous savez, depuis le Renaissance je recherche toujours un nouveau style de trait… que pensez-vous de celui-là? C’est 未知 qui m’a inspiré…
Non dit 未知 cela ne peut être que mademoiselle Zhang… 张…
Si tu veux… regardez!
l’admiration fut totale…
« ça me ressemble pas soupira Koba… tu t’es laissé emberlificoté par les chinois mon pauvre vieux… quand je pense… »
« toi aussi tu sais détourner l’attention… admonesta tranquillement Matriona…
« moi? jamais crachota Sosso.
Sosthène conclut la séance de la camarilla du jour… en faisant référence à Shenyang Moukden et Mademoiselle Zhang…
« Avec ce cheval, il était aisé de mettre en doute les connaissances du garçon d’écurie avec une mise en scène sur son dos : l’ignorance des couleurs de robes… qui n’a rien à voir avec les qualités requises d’un cheval pour un vieux cavalier…
Il fallait surtout que le garçon ne devienne pas une sommité auprès du Roi… l’élite n’aime pas les parvenus qui font de l’ombre et obligent au partage…
Sauf que le garçon d’écurie avait une science qu’aucune élite ne maitrisait…
Ca l’élite n’aime pas… »
« Et avec le virus oùil est ton parallèle martela Iossif en rut et soufflant ses fumées de Crimée…
« Eh bien remplace le cheval par le virus… et tu verras l’évidence…
« C’est vrai conclut Matriona pensive…
Personne ne sut si elle pensait aux élites… au jeune homme préparant sa campagne… à l’enfumage… ou au garçon d’écurie…
Gentilés
Si le voulez bien
Lisez suite semaine prochain
Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes
Article rédigé par Atharexa selon les préceptes de L’Ange Boufaréu