« Comparaison n’est pas raison… » écrivait Flaubert. N°12

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Bonjour gentilés… en ce jour radieux… j’ai deux communications :

La première concerne Les éditions Alain Iametti

Afin de pouvoir commander un titre… nous avons installé la procédure.
Charger le lien des éditions Alain Iametti sur votre moteur de recherche :
https://www.editionsalainiametti.com/

Choisir l’opus par exemple:
https://www.editionsalainiametti.com/produit/mademoiselle-zhang/

Deux options se présentent alors : choisir l’option et rajouter au panier.
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Les éditions Alain Iametti reçoivent alors un message et envoient l’opus par la poste.
Les délais d’acheminement sont ceux des services de livraison.

La seconde… est tirée de la correspondance de Flaubert… elle concerne la raison qui a résonné dans mes synapses… en ces jours d’anti-raison…
« Comparaison n’est pas raison »… écrivait Gustave, dans sa correspondance…

La formule est séduisante mais ambiguë parce qu’elliptique… je pense qu’il songeait à l’art de raisonner et non le fait d’avoir raison… autrement dit, on peut raisonner sans avoir raison…
Nous allons suivre cette voie… sans voix… in petto donc: si je compare… suis-je en train de raisonner ?
À l’aube des élections futures d’avril… ne serait-il point raisonnable de raisonner ?

Je vous invite à nous intéresser rétroactivement au livre-programme du « candidat » édité en 2016.
Titre flamboyant « Révolution » lequel candidat fut « résident élyséen » de l’an de grâce 2017… à celui de 2022… cinq ans donc… de révolution…

Page 250/251, chapitre XVI : Rendre le pouvoir à ceux qui font.
Concernant la fonction publique le candidat écrit :  «  Je suis à cet égard favorable à ce que nous maintenions le concours de celui de l’ENA. »
Éphéméride du quinquennat.
Emmanuel Macron a annoncé le 8 avril 2021 qu’il allait « supprimer l’ENA » pour la remplacer par un « Institut du service public »

Page 265, chapitre : conclusion.
Concernant la culture : « Je veux une France qui transmette sa culture, ses valeurs. »
Éphéméride du quinquennat.
Le candidat annonce à Lyon le 6 février 2017 « Il n’y a pas de culture française. Il y a une culture en France. Elle est diverse »

Page 75, chapitre VI : Investir dans notre avenir.
Le candidat ému de tant réalités… écrit :
« La désindustrialisation française est en effet l’une des causes de notre malheur. »
On a vu, en 2020 et jusqu’à présent ce qu’il en était… pendant le désastre médical… c’était la Chine qui livrait des masques et autres médicaments… dont nous avions concédés les fabrications, car nos élites s’élisaient lointains des bleus de chauffe maculés de cambouis, sur leurs mont-ticules du haut de leurs strapontins dans les sphère bobos réflexives… déchus, nous étions incapables de fabriquer pour nous protéger… effectivement pour notre malheur…

… mais en ces jours du solstice d’hiver… à quelques encablures du 10 avril… le « résident » s’agite… tel le sémaphore, il lance des anaphores ampoulées de métaphores… métamorphosé en luminophore… il tente d’éviter le pyrophore du premier tour… ah il est phosphore, lequel substantif signifie « porteur de lumière »…
… n’est-ce point cette chimiluminescence que le corps du « résident » irradie?
… pour notre bien…?
… ça va bien se passer…!
… ô za na !

                                                     Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes

                                                                       Gentilés  
                                                                       Si le voulez bien
                                                                       Lisez suite jour prochain 
en attendant , méditez… phosphorez… ardemment… vous avez encore le temps… ça va bien se passer…
                                                                                                L’Ange Boufaréu
                                                                                        

 

 

Année du Tigre… Nouvel An Chinois… N°11

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Gentilés de la noosphère du cosmos et d’ailleurs… 1er février, je vous souhaite une année du Tigre paisible mais forte… 祝你虎年快乐… je vous remercie pour votre présence et vos lectures sur ce blog qui tente de prendre le pouls de l’évolution de la société… et comme on dit à Lyon dans les traboules :
« il y aura des bousculades, prenez soin de vous, tenez bon tati! »

Les éditions Alain Iametti et son auteur alain harmas… célèbre sans sa rue… 

Rappelons que alain harmas récemment a édité « Mademoiselle Zhang »… née en 1925… elle retrace sa vie depuis la chute de la dernière dynastie impériale les Qing… jusqu’à son retour dans le cosmos en 2016… elle était née sous le signe du Buffle »

Vendredi 4 février… Les éditions Alain Iametti éditeront le n°12 qui apportera les éléments technique permettant d’acheter cet opus… sur la noosphère, le cosmos et ailleurs…

                                                       Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes

                                                                       Gentilés  
                                                                       Si le voulez bien
                                                                       Lisez suite jour prochain 
les éditions Alain Iametti… alain harmas… L’Ange Boufaréu s’associent pour vous souhaiter tous les possibles dans cette nouvelle année… 新年快乐… à +… 再见   
                                                                                        

 

 

 

 

 

 

 

Étude comparative entre un livre un yaourt et un candidat élyséen. N°10

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Gentilés en pleine réflexion sur leur vote du premier tour dans 85 jours… être ou ne pas être!

En ce vendredi… 85ème jour avant le Premier tour des élections… la camarilla touilla la question
( du verbe touiller)… quant à une étude comparative… entre un livre un yaourt et un candidat élyséen…

État…
Ce sont trois produit de consommation… cyclique…

Action…
Je lis : je consomme le contenu du livre…

Je mange : je consomme le contenu du yaourt…

J’élis : je consomme 5 ans 60 mois 260 semaines 1824 jours… ad libitum… de présence…

Mais… pour quelle immanence…
Le livre fini…  une fois lu si je ne l’aime pas, je peux l’offrir, le revendre, le stocker sur un rayon de bibliothèque… faire un beau décors… 
Le yaourt… une fois consommé si tu le trouves détestable tu en achètes un autre… mais en attendant selon Paul Ricard tu le pisses et tu jettes le pot…
Le candidat… une fois élu tu fais comme Charles… tu attends… car contenu et contenant se stockent tout seuls sur le plus haut strapontin du Mont-Ticule… une fois là-haut va donc jeter le « résident »… lorsque le vin est tiré… il faut le boire… tu pisseras dans cinq ans quand tu auras tout consommé… certains en redemandent…

Nota bene : L’Ange Boufaréu reviendra exceptionnellement mardi 1 février… car c’est une date importante dans la vie de celui qui gère ce blog… rendez-vous dans quatre jours…

                                                     Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes

                                                                       Gentilés  
                                                                       Si le voulez bien
                                                                       Lisez suite jour prochain 
nous avions sollicité un ancien « résident » qui n’a pas voulu s’exprimer… c’est donc le typographe de service non syndiqué qui a réalisé ce billet d’humeur… 
                                                                                         … L’Ange Boufaréu.

 

 

 

« Je suis là depuis quand? » N°9… suite du chapitre N°8…

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Je suis là depuis…
… combien de temps… gargouille-je…
… le temps n’a aucune importance… hulula le premier hibou
… tu as chuinté vouloir trouver un mot en ique ou en méta qui serait mon sésame…
… c’est à voir… voyons… chuinta le second hibou…
… le temps serait donc symbolique ?
ouhouhou-ou-ouhouhouhouhou… Bubo-Bubo… manifestation du Grand-Duc perché sur son mont-ticule…
… tu peux traduire ?
… il fallait composer un mot en ique et méta… tu arrives avec un seul ique… là est le hic… tu restes donc là !

J’étais enchaîné devant l’écran triphasé tridimensionnel autant que tricéphalé en cosmos-vision… sans cesse… la colonne-de-melon-trois-pièces-oignon-escarpins poursuivait sa lente pénétration dans le couloir métamorphique… elle ressortait… attifée « news normes » (sic) c’est du volapük (sic)… le trois pièces gris à fine rayure blanche… mutait en boubou… sandale de cordes… caftan bleu… djellaba ocre… chèche des sables…
Le melon entrait imberbe sortait décoiffé barbu en quittant la chrysalide… la peau mutait bistrement… certains pour la plupart presque tous totalement… se babélisaient doctement en jargonnant des langues que Ur en Chaldée n’aurait point reniées.

… mais enfin… me plains-je…
… hou hou là là… hulula… le loulou à la tête montée sur une rotule héliocentrique qui fit trois rotations à 360° dans le même sens… puis elle s’arrêta…
… que me reproche-t-on ?

Amis Gentilés… avez-vous déjà entendu un concert de houhou…
C’est transtratosphériquement désopilant…
Longtemps après que les homériques harmoniques et autres arpèges houhoutiennes… se turent…  régna un grand silence… suivi d’un ubuesque dialogue…

… tu vois dit le Grand-Duc…
… au fond tu n’es qu’un innocent… mais ton crime n’est pas pardonnable… tu ne seras pas pardonné… tu as voulu masquer ton ontologique nature derrière un melon-trois-pièces-oignon-escarpins… mais voilà… tout œil hibou décèle le caillou derrière le marlou…
… c’est bête comme chou… pensé-je en murmurant…
… tu marques un point en enfonçant ce clou…
… au bout de ton laïus… dis-moi… ne ferais-tu pas un peu joujou avec un pauvre pesquadou ?
… hou hou … tu veux faire le malin… je te mettrai à genou… avec ou sans X

… « Gentilés qui me lisaient qui m’écoutaient qui m’oyez… entendez… le dit du Grand-Duc! »

… tu n’es qu’un petit pou… masqué derrière ton melon tu voulais conserver ta vindicte envers le Grand-Duc… tu voulais dénoncer le Progressisme lumineux… le fameux ni-ni en même temps… mais comment peux-tu reconstruire ce que déconstruire veut dire… tout résident-virus… ronge, vrille, râpe, perce, creuse, sape, détraque, ravage, dissout, fêle… efface définitivement l’antique laque vermoulue de ta vieille peau… mais « tu as trop écrit contre moi… il faut que je me venge… et là-dessus le loup l’emporte et puis le mange sans autre forme de procès »…
… je l’avais appris en CP1…
… et pourtant tu continues… tu es un danger pour la culture… tu n’es qu’un chat-pardeur…
… j’avais entendu… que… il… y
… détourne pas le sujet !
… bon dis-moi… pourrais-tu… me donner une clé… suppose que je veuille recouvrer l’espace grâce à ta bonté… en trouvant le talisman en méta et ique… je suis prêt à écouter tes conseils pour écrire mon prochain opus… qui ne te révulses point.
… il faudrait pour cela que tu amandes ta structure infrastructure superstructure… en es-tu capable… tu appartiens à cette mauvaise classe qui génère des houhou chez les Grand-Duc… regarde comme je me charge des déviations… zieute cette colonne de melon… comme je la transforme… au son des rigaudons…
… mais que je te laissasse écrire… faudrait-il alors que tu déconstruises le péquin…
… quel axe serait le bon… selon toi ?
« Let me see ! » (sic) c’est encore du volapük « new look » (sic)… tiens… imagine un texte bien germanopratin… où une fille si possible issue d’une cuisse gauche de Jupiter… connue… célèbre même… la quarantaine obtenue… jolie… soudain d’une commode que l’on vient de vendre à un chiffonnier pour quatre sous… lequel magot que l’on va publiquement remettre devant les caméras du Grand-Duc urbi et orbi… à des associations de bénévoles… car ce monde « juste » devant le grand cosmos… n’est juste qu’un monde qui fait sa pub… donc, « mignonne tandis que votre âge fleuronne… » (sic)  en transportant le meuble bancal… tombe un cahier vermoulu…

foule allant voir le fameux cahier perdu…

Ô ! surprise… doit-on considérer que le cahier a été vendu… avec le meuble… cas de conscience grave pour l’acheteur qui n’y connaît goutte…
À propos, malgré sa goutte, son rhumatisme et ses douleurs lombaires arthritiques… l’humble acheteur se baisse ramasse les feuillets antiques et les tend à l’héritière…

Ô ! joie (bis)+(bises)
Puis…
Ô ! retour de joie… ah ! rabat-joie… Hem ! aigreurs d’estomac…

Le plumitif relate les courses secrètes d’alcôves d’un ancêtre… antique… époque où les diligences étaient mues par la force musculaire des percherons… hélas non syndiqués… note-le !
Là… dans le carré soyeux… eut lieu loin des yeux… de joyeux ébats giboyeux…
Le Pépé, on l’avait vénéré tant héros… le voilà dépiédestalisé… fracassé au sol mineur par la nouvelle moraline… car le cahier révélait l’irrévélable
Et oui… l’ancêtre demi-dieu… n’était qu’un démiurge jean-foutre… lutinant toute donzelle… y compris les madamizelles… entre 7 et 77 ans… selon la formule… con et sacrée… là sur les coussins de velours, l’arrière-arrière-arrière-demi-sœur de la grand-tante par alliance avait été déflorée dans le carrosse doré… alors qu’elle n’avait que l’étiage de l’âge susnommé… 7 ans…
Elle racontait la chose… elle en rajoutait… gourmande… on glosa… l’événement était cosmique… cosmogonique… qu’il fallait masquer de cosmétique…
Le scandale couva… après avoir couvé… se découvra… vri… vraihhhhhh !
Les antennes des points cardinaux retentirent… inceste… œdipe… narcisse…
Bref, le roman familial… porté aux esgourdes de tous… fit flonflon… car l’ancêtre était fertile… il ensemençait gaillardement… l’onde de choc fut un tsunami… qui, resté enfoui dans les plis du palimpseste… tant rempli d’incestes… s’épanouit dans les gazettes…

« ô rage ô désespoir ô vieillesse ennemie…
Que n’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie… » se plaignait le plaignant…

… voilà mon ami… les textes que tu pourrais sortir… pendant ce temps… le Grand-Duc aurait la paix… tu auras les antennes, la célébrité et tous les prix que tu veux!
… c’est pas ma ligne éditoriale…
… bof! mais tu pourrais aussi comme Cyrano versifier en variant le ton…

« L’ancêtre avait du lard au fond de son placard
Il butinait Mimi ah le lascif lascar…
Tonton donneur de ton, c’est pas au mirliton
Qu’en son carré roulant il troussait Jeanneton »

… Attends… j’ai pas fait fini… j’aurai dû devenir écrivailleur

« Le Pépé était vert tant que Mathusalem
Ou bien tel Priape il lustrait son Totem »

Pas mal celle-là…
Rires… gras…
Autour du Grand-Duc… un troupeau de hiboux se pavanait se gondolait à l’écoute du chef… qui variait le ton… à tâtons… délirant sur un téton…
Il me resta le loisir de regarder la colonne de melon… se métamorphosant… pendant que le Grand-Duc versifiait sous les houra houhou lala de ses troupes… depuis… je suis bloqué au mot saint-bolique

Parfois les Grand-Duc… dit-on… produisent des métastases… métacentriques qui offrent des failles hyperboliques… pour pouvoir s’enfuir…
Hélas…
Je suis toujours là…
J’écoute les peopolisations du Grand-Duc…
Mes brailles sont orphelines…
Elles risquent de le demeurer encore longtemps…

Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes

                                                                       Gentilés  
                                                                       Si le voulez bien
                                                                       Lisez suite jour prochain 
pour découvrir les dernières nouvelles de deux mains… hosanna delirium.   
                                                                                         … L’Ange Boufaréu.

 

 

Soupçon… N°8… j’ai hâte de retrouver mes brailles…

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Je reçus une convocation… mais…
Le nom n’était pas le mien…
C’était impératif… on devait y être… elle… lui… ou l’autre…
Je tentais de lire, mais le texte se modifiait au fur et à mesure que je déchiffrais…
On me sommait de m’habiller… d’un costume trois-pièces gris, à rayures blanches… que je ne possédais pas… car j’avais privilégié les brailles et les chemises col ras du cou…
De me coiffer d’un chapeau melon… qui n’était pas dans ma garde-robe et pour cause je ne portais pas de chapeau…
D’arborer un oignon en tant que montre en sautoir… que j’avais écarté pour une Swatch suisse…
De chausser des escarpins italiens… que j’avais remplacés par des chaussures de sport…
Je me plongeais dans mon dresseroome… car j’étais étranger…
Je ne trouvais aucun vêtement décrit dans le texte qui venait à nouveau de se modifier… sauf au sujet des trois-pièces melon oignon chaussures…
Je décidais de ne faire aucun choix…
Et sans regarder la veste la braille et le couvre-chef… je m’attifais…
Prestement car la lettre se mit à sonner… je prenais du retard…
Je recommençais la lecture… je poursuivais… j’étais dans une sorte de stress… stressant…

C’est normal dit le texte qui suivait mes gestes…
Là, je compris que j’étais observé… mais par qui ?
J’avais lu, que sur la Muraille de Chine, aux confins des terres… un voyageur avait ressenti la même impression… intense…
« On nous observe »… m’avait-il dit…
Je me retrouvais hors de chez lui… de chez moi… d’elle… eux… je… l’autre…
Je rencontrais un homme que je ne connaissais pas… il me dit :
« Tiens, toi aussi tu y vas ? »


Je le regardais quêtant une réponse… il me questionnait…
« Ben toi aussi tu es convoqué ! »
Je le regardais avec plus d’intensité… cherchant à savoir qui il était…
« Ne cherche pas… tu ne trouveras pas… nous sommes tous semblables… costume trois-pièces… melon… oignon en sautoir… toi comme moi… toi aussi tu as réussi à revêtir l’uniforme ? »
Nous cheminions dans une galerie de glaces…
J’eus un haut-le-melon… autant qu’un haut-le-corps… en me découvrant mimétique à mon voisin… melon-trois-pièces-montre-escarpin…
Nous cheminâmes de concert sur sol mineur… il racontait ses vies passées présentes…
« Les futures… on ne peut que supputer… tu ne sais pas ce que le conseil va décider… »
Tout en marchant… à l’insu du passant qui m’accompagnait… je me tâtais, je me palpais, je me cherchais… je ne me trouvais pas…
« Moi aussi dit-il… je ne sais plus qui je suis ! »

Dans les poches de mes vêtements… je trouvais des notes de conduite de vie… des factures de leçons… des carnets de sagesses… des tickets de nettoyage de boutiques que je n’avais jamais vues…
« Il faut tout lire… » dit-il…

Tout en marchant, je tentais de lire… mais le pas devint de plus en plus rapide… d’autres personnes nous rejoignaient… nous formions une colonne qui me fit penser à celle des insectes venues chercher le viatique collectif qu’ils transportaient ensuite pincé dans les mandibules très haut au-dessus de la tête…
Et…

Ce peuple était coiffé d’un melon… vêtu d’un costume trois-pièces… il portait un oignon en sautoir… chaussé d’escarpins italiens… identique… à moi… à eux…
Je n’avais plus d’énergie… ontologique… mais une force me forçait fortement de former un lien fermement… une chaîne formidable… nous formatait…
Progressivement la large colonne fut canalisée par des panneaux qui ne laissèrent passer qu’un marcheur à la fois… sur les murs… des lettres répétaient des mots de sagesse… « Tais-toi! »… « Écoute! »… « Suivre! »
Soudain on ne marcha plus… c’est le sol qui marchait pour nous…
Une musique sublime vint cueillir les synapses des impétrants… pénétrants dans l’espace prévu…
Parfois une porte à droite ou à gauche de la draille s’ouvrait et un marcheur était aspiré par un souffle puissant…
Sans doute, l’aspiré n’était pas parfaitement orthodoxe conforme zygote avec son double précédent et suivant… mais nul ne savait pourquoi il était aspiré…
Peut-être même que l’éliminé présentait un encéphale grotesquéfuge
C’est ce que l’on pouvait apprendre en lisant les affiches… un néologisme formé de grotesque et fuge…  pour le premier on savait quant au second… on connaissait la luge… le juge… le vermifuge… le subterfuge…  le grabuge… mais après transhumance sémiologique, le mot était devenu ce qu’il était… transfuge…

Nul ne pouvait contester…
« Je ne contestais point ! » dis-je… « même si j’en eus envie », soufflais-je in petto … je préparais mes arguments quand l’un des panneaux animés m’interpella… sous une musique de Bizet…
« Prends garde à toi ! »
Je me tins coi… quoique…
« Deuxième injonction… à la troisième… tu seras compressé… »
La colonne filait droit devant elle…
Elle pénétra sous un immense dôme… là… il fallut s’asseoir sur un banc… public… tellement public que des milliers de melons étaient assis aussi…
Interdiction d’enlever le galure…
Imaginez un peuple galuré si peu déluré… les vagues de melons ondoyaient sous le moindre souffle…
Il fallut un instant pour comprendre l’ondulation… car elles étaient mues sous injonctions…
Au bout du banc… il n’y avait qu’un banc… c’était un banc continu… au bout du banc continu donc… se terminait la colonne d’assis… devant elle… en bout… debout… en silence tabou… quatre têtes mobiles telles celles des hiboux… privées de melon… des gardiens… droits comme des bambous…

L’un après l’autre… ils faisaient un signe…  le melon du bout se levait… franchissait les quatre mètres soixante-sept centimètres et neuf millimètres pour poser le pied sur un seuil jaune… récemment la frontière avait changé de couleur… mais nul ne sut quelle était de l’antépénultième… coloration.
Pourtant, tous les assis se posaient cette ultime question avant de franchir la porte de bakélite ouvragée de damasquineries… de faubourg… surannées…
Là, le melon franchissait une porte à rideaux…

Disparaissait…
Il s’engageait dans un long couloir… de macération… d’incubation… de mutation… telle une chrysalide qui, au bout, éjectera un numéro affecté… en d’autres lieux…
Ce fut mon tour… à entrer dans l’espace métamorphique…
Mais en cours de route… un hibou m’agrippa d’Aubigné… c’était un jeu… de mots…
Me vint à l’esprit Agrippine… je ne sus pourquoi… assassinée sous les ordres de Néron son fils… lu mot à mot dans un livre d’histoires…
Là, j’ai craint le « Pire à nèse »… celui du retour à l’antique… un second jeu… plus difficile…
… aha, tu as triché…
… moi ? jamais.
… et ça !
Là je vis la colonne des melons-trois-pièces-escarpins-italiens… arriver… chaque type était pelé comme une banane… sous le costume il était nu comme un vers…
… alors, je me vis sur un immense écran à trois dimensions… il donnait à voir… tout le réel… de mon réel masqué…
… sous mon costume… j’avais conservé mes effets antiques ma belle braille… ma chemise sans col… mes grolles de sports… ma Swatch…  j’étais fait… défait…

… la révélation… de mon moi étant… niant le melon le trois pièces l’oignon l’escarpin…

… la méta-architectonique… sait tout… dit le hibou… chef.

Sentence « habits sales »… depuis ces temps antiques, je suis en rééducation… entre quatre hiboux… je répète des mantras en volapük… que je ne comprends pas…
Hier… un hibou m’a interpellé…
… tu peux me dire à quoi ça sert d’écrire des textes aussi… méta…
Il ne parvenait pas à trouver le qualificatif… je l’aidais…
… tu veux un mot en ique ou en méta
… les deux mon adjudant…
… métallurgiques… métamorphiques… métastasiques… métaboliques… métalloïdique…Il hésite…
Il cherche encore…
… on dit que je serai libéré le jour où il aura tranché… j’aimerais tant réintégrer mes brailles.

                                                         Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes

                                                                       Gentilés  
                                                                       Si le voulez bien
                                                                       Lisez suite jour prochain 
j’ai largement eu le temps depuis d’écrire ce commentaire… mais avouez que ce cas est aussi sot que grenu… depuis, je m’entraîne dans l’art cruciverbiste… mais je rêve de mes brailles… pour composer des vers de mirliton… quelle bête vie!     
                                                                                         … L’Ange Boufaréu.