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17… maître…
… ainsi, il nous fut révélé ce total pouvoir totalement totalisant aux totales compétences illimitées… quasi bibliques de Josef… il parle quinze langues plus une douzaine en développement… il était décodeur autant que déconneur… la Russie nous l’enviait… c’était le but des quatre Russes… ils avaient élu une table mitoyenne… ils l’espionnait… les pleurs de la femme et les diamants… n’étaient qu’une ruse de Russe… mais chut !
« Do not dévoiler » cette information aux grands vents de l’histoire des relations entre l’Ouest merveilleux et l’Est grenouilleux…
« Entrez ! »
L’huis s’effaça après les deux minutes des cinq notes en arpèges du chant bouddhique que Josef avait élu comme sésame.
Les deux MP sécuritaires entrèrent, ils encadraient un maître de rang d’un hôtel étoilé, il poussait, en gants blancs, un chariot, le repas du codeur consigné.
Pendant que les services servaient, Josef observait à distance pour conserver son ontologique nature… elle ne restera guère dans cet antre clos… pensait-il.
Ils sortirent…
Le glouglou les musiques les clochettes tintèrent puis se turent, laissant le sâdhu à sa méditation… devant son clavier. Il pouvait se passer du keyboard, en surfant sur son aura pour atteindre les hauteurs stratosphériques de l’espace et du temps… il n’en fit rien et ouvrit son manu-script-bio.
« Ils affirmaient que nous étions entre nous, sans enregistreurs ? Ah ! Elle est bien bonne ! Un maître-espion sait, se prémunit, se prépare sans cesse… tel Sun Zi qui préconise « Faire du bruit au Sud si tu veux attaquer à l’Est ! » Or, le bruit à l’Est est celui de l’ours-soviétique, il doit d’abord être stocké afin de pouvoir être utilisé… second précepte de Sun Zi « Lorsque l’ennemi est uni, divisez-le ! » Enfin, l’arme la plus redoutable entre toutes… « Introduisez le doute dans son esprit ! »
Puis…
Sachant que l’attaque est le moyen le plus efficace de vaincre pendant que l’adversaire imagine son ennemi vaincu, Josef tapota son clavier…
Il adressa aux sept gradés supérieurs de l’aréopage qui l’avait accueilli ce matin un texte court, mais fort bien conçu.
Chaque message était un modèle codé de composition personnelle, l’architecture des sept textes était identique…
En un, il révélait des faits très banals, sur la vie très intime des alcôves… le traducteur-décodeur savait sur chacun, ce que le public ignorait, technique de Sun Zi « Introduisez le doute dans son esprit ! »…
En deux, il suggérait que le décodeur puisse quitter sa chambre pour enquêter en costume d’ombre vers ces Russes et la femme en pleurs… toujours selon Sun Zi « faire du bruit au Sud si tu veux attaquer à l’Est ! »
En trois, il donnait le mode d’emploi : Josef quittait sa cellule, passait devant les plantons, les gardiens, les services de sécurité… telle une ombre, invisible.
Il suffisait donc de prévenir ces gens afin qu’ils ne se trompent pas de cible sur les ombres…
À la réception du message… les sept se regardèrent… chacun serait démasqué si l’US-Land savait tout ce que Josef conservait de connaissances en réserve… l’horreur…
Que ces secrets soient dévoilés à la face du monde et la carrière s’effiloche, l’étoile se nanifie, la promotion se fait la belle… mais surtout l’honneur, le salaire… les fins de mois difficiles, rétrogradé… oh ! Mannes des ancêtres… etc.
Alors, comme un seul homme, les sept réponses œcuméniques surgirent par la force de l’électron libre…
« Mais bien sûr… ! »
« L’ombre est libre ! »
« Allez… Lou Ya !
Dès lors Josef put se substanter…
Or vous vous souvenez sans doute de cet espion dit « L’homme invisible » d’un auteur britannique… ne pouvait point manger avant de sortir, car s’il était invisible, le repas ingéré ne l’était point… il aurait été immédiatement repéré… pour un espion, la faute était rédhibitoire.
Josef avait de la ressource, il connaissait une poudre miracle qui rendait invisible tout ce qu’elle touchait, à tel point qu’il ne savait plus où elle était, ayant renversé quelques grains sur le couvercle de la fiole, elle avait disparu.
Il chercha longtemps… puis s’en détacha… pour aller choisir une chemise opaque qui masquerait ses agapes…
Il saisit sa biasse… émit le mot de passe secret, sésame de l’ouverture de l’huis… elle s’ouvrit après les deux minutes réglementaires d’un son indicatif qui glougloutait et tintinnabulait… il perçut des présences vivantes dans le couloir froid.
Le bunker était légèrement assoupi, il aiguisa ses sens à son affûtoir… Décacheta la sécurité de son sixième sens… ce fameux don d’ubiquité que le samouraï porte dans son dos… son google-earth-map en somme…
Sur le seuil, il fit un très léger pas en avant et l’huis se referma sur son monde qu’il laissa à la garde de ses artéfacts observateurs.
Il fit un second pas… les deux MP de garde ne réagirent point. L’un lisait un comic book dans lequel le shérif contre toute attente venait à bout d’une armée de bad boys avec un seul six coups… il occupait tout l’espace du couloir sur une chaise qu’il avait adossé contre le mur, elle n’était posée que sur les deux pieds arrière… l’autre MP était de l’autre côté de la porte debout contre le mur à asticoter son handy dans un jeu où un GI-US assailli par un escadron de bad russes en chaleur hurlant pétaradant montaient à l’assaut… à la fin le boy était décoré par le président of US-Land en personne et en tenue militaire… avec les cadavres fumants en arrière-plan panoramique.
Josef constata effectivement que les pouvoirs coalisés l’avaient transformé en ombre invisible, il enjamba les bottes de campagne du MP adopta le pas chaloupé propre à tout matelot sur le pont d’un navire, il gagna la sortie.
Point d’obstacles, il croisa des huiles, des factotums, des aspirants qui aspiraient à un devenir et parvint à la porte principale qui s’ouvrit, elle, sans passion.
Dehors, il faisait beau… le Prince Shotoku avait bien raison à l’époque, il y a quinze siècles de qualifier le Japon de « Pays du soleil levant » à son homologue Chinois… sauf qu’au moment où sa pensée s’illuminait à cette image, le soleil se couchait…
Josef traversa le stade où s’époumonaient des joggeurs, des joueurs de rugby… généralement, lorsqu’il apparaissait… tous les US sportifs le saluaient :
« Grüss Gott Révérend ! »
« OK Révérend ! »
« Ciao Révérend ! »
« Buenos Dias Révérend ! »
« 你好 Révérend ! »
Il suivait sa voie au milieu de ce monde tous l’ignorèrent… ce qui prouvait son parfait camouflage en silhouette d’ombre.
Il poursuivit guilleret en direction du poste de police, un trajet en diagonale sur la place d’armes… il se posa la question quant à savoir s’il devait faire une volte autour du drapeau qu’un salut devait honorer… n’ayant pas de réponse… il parvint à la grille principale qui était close… il se dirigea vers la porte pour personnes seules handicapés mal entendants individus en quête d’espace, passa au nez et à la barbe du planton…
Il était dehors…
Il se dirigea vers la station de taxis… il savait où il devait aller… il arriva devant un véhicule dans lequel dormait un chauffeur Japonais… il ne réagissait pas… bon sang mais c’est bien sûr se dit Josef, je suis une ombre, il ne me voit pas… je dois faire quelque chose de peu ordinaire… alors, il saisit un billet de cinquante dollars dans sa poche qu’il montra à l’endormi… lequel brusquement retrouva le sens des réalités… devant ce soleil de minuit…
Le taxi driver se précipite dehors en effectuant mille courbettes… ouvre la porte à l’US boy devenu visible grâce au billet vert…
Josef lance le nom d’un l’établissement, mais le chauffeur veut faire acte de contrition … il tente de réciter un mémorandum d’excuses que tout Japonais apprend dès l’âge de quatre ans… le cadre est identique il suffit de changer la circonstance… il parlait le dialecte US du bas Bronx new-yorkais où il vécut pendant vingt ans avant de venir se retirer au Japon…
… j’ai roulé toute la nuit… j’étais mort de fatigue… je me fracasse de douleur devant votre Honneur… lorsque je m’éveille, il me faut sept minutes pour percevoir ce qui m’entoure…
… 私はあなたを許します : Watashi wa anata o yurushimasu.
Ce qui en langage codé signifie « Je vous pardonne ! » susurra Josef.
Dès cet instant… le chauffeur ne cessa de l’observer à la dérobée tel le mouchard qui tente de dénicher l’ombre d’un espion… Josef n’en avait cure… le Taxi Driver n’était pas Russe… fortuitement, ils arrivèrent au temple.
« La nuit était tombée, tant pis pour elle, j’avais mieux à faire que de la ramasser… ! Force de la pensée inconsciente qui émerge ! Oracle de Josef. »
Écrivit-il à la lueur des étoiles, tant cette pensée l’avait illuminé. La porte du lieu était close, mais la force du concept verbal emportait tout obstacle… silencieusement, il avançait à pas d’ombre, il savait qu’Akio ne dormait pas… il était beaucoup trop tôt.
Il longea le mur d’enceinte… soudain ses sens en alertes perçurent un grattement, tel un objet griffu griffant griffeusement le gravier concassé de l’allée qui serpentait parallèlement à la grille de clôture… il était repéré. Alors le GI Josef appliqua à la lettre la règle dite : de l’ombre immobile… le griffeur eut une hésitation prouvant la preuve qu’il était observé…
L’US boy ne bougeait plus, il attendait rompu à des années d’exercices préparatoires pour devenir l’espion invisible inaudible aseptique afin que nul ne puisse l’intercepter… il était fort le matelot.
Soudain le grattouilleur cessa…
… c’est toi Josef ? Dit une voix basse… la tension était à son comble… une forme de basse tension, il restait peu de marge… avant la chute de tension…
… c’est une taupe ! pensa Josef…
… ou un sycophante !
… il en a tout le style, avec râteau de métal pour égaliser les graviers et me faire croire qu’il est cantonnier, quelle médiocre mise en scène, de plus, il contrefait la voix d’Akio !
Silence, l’esprit-gratteur s’éloignait, las sans doute, déjoué qu’il fut par les techniques de l’US boy expert ès arts de camouflage, enseigné à West Point.
Josef était tétanisé dans son attitude dite « du grand tronc d’arbre »… lorsqu’il vit Akio ouvrir la personal-porte flanquée à droite du grand torii, il s’avançait un râteau à la main vers Josef… posément, devant cette statue telle l’immobile de sel biblique il dit :
… tu t’es fait mal ?
Là, Josef sut qu’il avait déjoué un complot contre lui…
… parle plus bas… il y a des espions qui grattent le sol pour être incognito! Prudence !
Il se détendit à demi… tourna la tête vers le lieu où les gratouillis prospéraient… alors, rassuré, il détendit l’autre demi moitié.
… tu vois, Akio… c’est ça la force de la pensée… il m’a suffi de projeter ton nom sur la ionosphère espace de ce temple pour que tu apparaisses !
… ben je fais mon job ! confessa le Japonais.
… grâce à mon camouflage, ces fureteurs n’en eurent point pour leurs efforts… enfuis les cafards ! Pfffuit !
Le danger était hors de combat…
Les acolytes traversèrent le grand parc au moment où la cloche du temple indiquait le couvre-feu pour les moines.
Face à eux arrivait un être en costume vernaculaire authentiquement autochtone… Josef eut un haut-le-corps :
… attention ! Le camouflé !
… c’est le portier ! répondit Akio, tous les soirs, il fait à la même heure, le tour des ouvertures avec ses clés pour clore le temple !
Josef était habitué à ce type de règlement… tous les soirs, le clairon commandait aux hommes de se mettre au lit… le poste de police installait ses sentinelles… au centre, le bunker veillait… l’empire démocratique concédait au reste du monde une part de sa puissance… que le monde nous envie !
… c’est ça ! ajouta Akio.
À Yokosuka, les natifs avaient tenté de reproduire le génie de l’US-Land dans le camouflage tels des Béotiens, un essai à tâtons, d’autant qu’à sa connaissance il n’y avait aucun camp retranché Nippon du côté de Pittsburgh ou même dans un port vers Long Beach ou Los Angeles… privé d’expériences, forcément la copie était inexistante… ici, des barbouzes grattaient les graviers… il rajouta à ce tableau embryonnaire, l’absence de shops de pizza, boissons, kebab, hamburger, McSchmurz… tout était fermé.
Dans le camp retranché du GI, il était normal d’aller déguster de 6 heures du matin à 23 heures du soir tout ce que l’empire aime à consommer… Josef allait fréquemment déguster un curry-wurst… mais là, nada !
Peut-être que la direction voulait éviter que ne s’installent des espions, sous couvert de business… c’était une hypothèse… cette pratique avait été cernée par les autorités de Pennsylvanie où prospéraient une cours des miracles afghans, ritals, latinos, caucasiens, russes, turcs, Lumpenarbeiter migrants bouffeurs de kébab…
Akio… ouvrit une porte posa son outil, puis la referma… Josef nota un détail :
« la porte ne ferme pas à clé… voilà pourquoi le sycophante avait pu subtiliser un râteau… une diabolique technique… facile ! »
… allons chez moi ! proposa Akio.
Le concierge revenait…
« おやすみなさい »
Josef n’eut aucune peine à déchiffrer le code, il disait :
« Bonne nuit ! »
Ils répondirent dans le même registre crypté…
« C’est par là ! »
Le natif et son ombre US contournèrent le cellier à outils, ils arrivèrent devant un très joli coin de bâtiment que nuls ne put voir à cause de la nuit noire venue… mais cet espace respirait la beauté ontologique propre à une cellule de moine… un quatre par quatre… carré.
« Je ne suis pas moine… seulement cantonnier ! »
Ce sacerdoce cette humilité ce don de soi ravirent Josef, il retrouvait cette mimétique humilité zygote qui l’avait vu venir ici à Yokosuka, où il devait démocratiser ces peuples primaires…
Akio entra et invita son hôte à le suivre…
L’espace était peu spacieux… un seuil… à droite, un futon, à gauche un foutoir… au centre une table… derrière la table un coussin… à gauche un réchaud pour cuisiner… posé aux trois coins des Mizuko… les fameuses lampes éthérées japonaises en papier… que l’hôte Akio alluma…
« Assieds-toi mon frère ! Je vais te servir un bol de riz pour fêter ta venue ! »
« Quelle béatitude ! Je profite de ce moment pendant lequel Akio se consacre à la préparation du riz pour noter ma révélation… ici… Jérémie eût été dans un palace… lui qui a dit :
Qui me fournira au désert un gîte d’étape
Que je puisse quitter ce peuple et loin d’eux m’en aller ? »
« Mange mon frère ! »
« Je t’attends ! » répondit Jérémie.
Akio déroulait un second futon… l’espace était complet… assis en tailleur devant la table basse… Josef, le bol en main gauche, les baguettes en main droite… Akio, le bol en main droite, les baguettes en main gauche…
« Ce fut ma faute originelle dit Akio… je suis un hidarikiki ! … c’est-à-dire gaucher… la plus grande plaisanterie pour un Japonais qui mange son riz… est de lui demander :
« où fais-tu fabriquer tes baguettes pour gaucher ? »
« Le peuple est primaire et quelles furent les conséquences ? »
« Je ne sais toujours pas quoi répondre… d’original »
Énigmatique réponse qui provoqua à nouveau chez Josef une illumination soudaine… il lui semblait revivre des moments déjà vécus… mais oubliés… sans doute que le lieu saint était propice à ces émergences stratifiées de ces souvenirs antédiluviens… plutôt babylonien… selon Jérémie.
« Moi, dit Josef… fut le jour… où j’étais à l’école primaire de Pittsburgh… à l’âge de trois ans et six mois… parfois sept à douze peut-être plus ou moins, mais peu importe… un homme vint dans la classe… j’étais selon mon habitude dans mon espace personnel entouré de mes dictionnaires de russe, je lisais Dostoïevski… Hissa LUNA s’approcha avec l’inconnu… elle murmurait en tordant la bouche afin que ses propos soient dirigés ou plutôt canalisés vers son voisin pour ne point m’atteindre.
« … oui, un peu spécial ! » fut les derniers mots que je consentis à entendre…
Il regarda longuement mon campement puis sortit la platitude la plus plate qu’un adulte émet platement quand il est imbécile :
« Et que veux-tu faire plus tard mon petit ? »
Il fallait que je formule une réponse, là, en quelques secondes, sans réflexion… est-on préparé à cette situation alors que l’on vient juste de percevoir le premier rayon de l’espace-temps…
« Je serai prophète… russo-cyrilliquo-slave… »
Hissa LUNA, baissa la tête, laissa tomber un bras pendant que l’autre portait une main qui pointa un doigt sur sa tempe gauche, j’interprétai cette attitude comme un acte de soumission à l’inconnu…
Il resta muet…
D’admiration sans doute.
Il resta longtemps pensif…
« Mais pourquoi le russe ? »
« Facile ! Je vous l’accorde ! »
« Je ne pouvais laisser passer ce moment révélateur, il fallait que je le consigne dans mon grimoire… pourquoi le Russe ? Mais mon cher monsieur, parce que depuis des lustres ce peuple tente de nous dépraver, nous « réduire » en erreur, nous soustraire à l’évolution universelle, nous sommes les élus depuis le Mayflower. À preuve… là je regardais avec des yeux accusateurs Hissa LUNA… Franziska a disparu. Peut-on l’admettre ?
Qui est Franziska demanda négligemment l’homme de peu… une élève répondit Hissa LUNA…
Une élève… quelle honte ! Franziska Abracamovna est une muse, une fleur des steppes sibériennes, un elfe, une mouette de scribe… elle a été soustraite par des barbouzes bolcheviques…
Oui, mais, mon petit, ça ne correspond pas à ta réponse « Je serai prophète ! » qui est une affirmation bien curieuse pour un enfant de ton âge encore loin de l’horizon des ados…
La vérité n’a pas d’âge… fus-je obligé de lui rétorquer… d’autant que le prophète prophétise…
« Ah bon… et qu’aurais-tu anticipé… l’évolution des caramels mous ou la conquête planétaire de la console de jeu vidéo Culbuto-Scratch ? »
Cet homme était inculte, je me retirai de son jeu avec un dernier mot :
« En 87… monsieur, je vis la Chute du Mur de Berlin ! »
Silence… il était bouche bée… il se tourna vers Hissa LUNA…
« Ça lui faisait quel âge ? »
Elle compta sur ses doigts fardés, les petites poupées calligraphiée de chaque ongle s’agitèrent frénétiquement en s’y reprenant à plusieurs fois… ridicule…
« Plus ou moins dix ans ! »
« Effectivement, c’est un garçon précoce ! »
C’est tout ce qu’il put dire… un minable !
Ils repartirent, j’eus néanmoins le temps d’entendre la question que l’homme posa à Hissa LUNA… car je l’appris quelques heures plus tard… cet homme était un inspecteur militaire… en tournée d’inspection… il allait donc noter les agissements de Hissa LUNA… enfin… il se pencha vers elle et d’un regard suspicieux il demanda :
« C’est quoi le mur de Berlin ? »
Et là je découvris le niveau d’incompétences de Hissa LUNA, elle branla la tête :
«… je ne suis pas un Berliner ! »
L’apothéose de la nullité… c’est elle qui avait laissé les barbouzes entrer dans le sérail pour phagocyter ma merveille des nuits d’Orient.
J’étais privé de sa voix… tu comprends Akio ?
Akio comprenait parfaitement, à tel point qu’il avait laissé les Mizuko allumées pour illuminer sa pensée…
Akio sur son futon mémorisait les paroles forts peu futiles de Josef-Jérémie, lequel émetteur ronflait légèrement…
Alors… il se mit en veille… jusqu’au moment où le flot de rêves éveilla Akio…
« Que le lecteur veuille bien nous pardonner… ce texte semble un peu hermétique… forcément avec tous ces termes japonais… heureusement les Mizuko nous apportent la lumière… car vous avez compris, le Mizuko est une lampe. »
Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes
Gentilés
Si le voulez bien
Lisez suite jour prochain
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… vous trouverez les opus édités…
L’Ange Boufaréu