Où Josef-Jérémie retrouve Barnaby Parker à l’hosto US…

Visits: 40

8… take care Barnaby… I’m coming…
… notez la réactivité…

Josef Schmitt allait tout droit vers une glorification de son génie, le prophète partait, réanimer son « protecteur », c’était écrit, enfin presque… il méritera la médaille ad hoc.
… Parker est alité… depuis…
… je n’ai rien reçu… décréta le surveillant de Josef…
… mais, il ne sait pas ce que les Tortues Blondes… ont annoncé…
… certes mais… tu dois rester… les messages en ton absence Josef ne seront lus.
… j’ai pas besoin de tes bécanes… je suis branché sur les mots clés… ça arrive en flux tendu dans ma tronche…
L’officier surveillant… était déchiré… entre la vie de Barnaby… et la traduction des messages… autrement il ne devait pas lever son cul…
«… pourtant, j’étais opérationnel sur tous les tableaux… j’écrivais mon futur…»
« Tu es le meilleur Josef-Jérémie » se dit-il dans le creux de l’oreille. Il me faudra trois paperolles pour résumer ce moment.
J’étais parvenu au point médian de ma logique… celle que je poursuivais depuis le jour où je frappais trois fois mon front aux pieds de Franziska. Ah ! Il m’en avait fallu du temps pour que la technostructure reconnaisse mes mérites. Mais qu’importe, j’étais dans les pas de Jérémie. Le verset pavlovien du livre saint revint immédiatement à mes synapses en éveil :
« Oui, mon peuple est bête ; écrivait Jérémie.
   Ils ne me connaissent pas.
     Ce sont des enfants bornés ;
       Ils ne peuvent rien comprendre.
         Ils sont habiles à faire le mal ;
               Faire le bien, ils ne le savent pas. »

L’art venant… j’étais missionné par la superstructure tout en conservant ma couverture anonyme de vulgum pecus transcendé par la puissance du verbe de Jérémie… je réalisais enfin cette alliance trinitaire que tout lanceur d’alerte rêve d’incarner.
Et j’allais voir celui qui se fracassa devant moi… bien inutilement… à la face du monde, j’allais faire le bien ! Enfin.
« La séance est close ! » conclut l’officier gardien… j’observais… un détail… mais lourd de conséquences…
Le tétrarque émit une aimable invite : « Prenez donc du souci… » selon une antique coutume née aux temps Gallo-Romain… que César lui-même signala dans son génial « Guerre des Gaules. »
Nous nous levâmes, au rythme de nos corps alanguis…
Je sortis de l’enceinte, doublé par une putain de mouche espion rescapée du DDT qui fonça sur le MP… surprit par cette agression mystérieuse, il l’esquiva d’un authentique entrechat… elle disparut… l’agression aussi !
Nous allions au chevet du fracassé… nanti d’une double mission… lui révéler qui était Casque d’Or… et accomplir ma mission que je m’étais assignée en tant que « Somebody-leak » que j’étais devenu… et que personne ne soupçonnait…
La superstructure avait bien fait les choses.
Sur le parvis du bunker attendaient une ambulance, un command-car suivi d’une « Jeep », un char de type M26 Pershing armé… sorti du musée… les autres étaient en manœuvre. Des voltigeurs fantassins encadraient le véhicule sanitaire équipé de chenilles à cause de la pluie… une sublime croix rouge telle l’icône désignait sa fonction salvatrice. On se trouva dans une configuration en colonne, chaque truck avait un conducteur, c’est utile, trois hommes en armes équipés d’US M1 : calibre 9 mm, excellent pour les perdreaux…
Josef-Jérémie, monta dans l’ambulance placée au centre du dispositif.
Cette formation avait l’avantage de masquer la véritable identité du passager, dans une mise en scène hyperbolique hollywoodienne, qui pourrait être utile si d’aventure l’occupant fût pris d’un malaise ou si l’hôpital vers lequel on se rendait se trouvait en manque de solutions médicales…
Un ordre de mission estampillé des services secrets de l’Empire fut remis au conducteur qui ouvrait la marche, car jusque-là le déplacement était secret.
Ainsi, dans une discrétion authentiquement discrète des services secrets, les trois véhicules s’ébranlèrent, sous la houlette vagissante du gyrophare de la croix sanglante… encore dégoulinante de peinture fraiche.
Le convoi rôdé aux multiples exercices fut prudent dans la cour du régiment libre d’indigènes et de snipers débusqués… l’espace était sécurisé. Il ne fallut qu’une courte minute pour traverser l’espace et parvenir au pied de l’hôpital situé en périphérie… des quatre hectares de la place d’arme.
Ce bâtiment fut érigé en deux ans à peine, équipé des dernières techniques médicales. Le tout gracieusement offert par ce peuple japonais avide de dons sous forme de Yen, une monnaie archaïque que ces gens baillaient à l’US-Land échoué bien par hasard sur ce sol instable fracturé d’îles…
C’est dans ces profondes réflexions que Jérémie-Josef ouvrit la porte principale du bloc « Ku » spécialisé dans les affections inconnues au bataillon…
Les GI giclèrent des Jeeps pour sécuriser sa sortie.
Au milieu de cette haie d’honneur armée d’US M1 calibre 9 mm US-made pointé sur l’ennemi invisible… il escalada la volée de marches d’escaliers d’un seul mouvement au pas de gymnastique.
Le seuil franchit, il fit tomber la pression sanguine à l’étiage requis par le manuel du parfait prophète en mission le « Faire du bien en 10 chapitres » condition sine qua non de réussite : soit quarante-deux pulsations-minute.
L’espace était lumineux, d’une blancheur virginale, le personnel était lui-même vêtu de blanc pur, la lumière d’une clarté diaphane irradiait sans obstacle, plusieurs peintures photos gravures angéliquement lactescentes ornaient les murs, les sièges tout autant présents offraient leurs coussins pour une pause autant impulsive qu’immaculée… Bref, l’espace illuminé était à l’image des états d’âme de Jérémie-Josef qui rappelons-le venait « faire le bien » à ce pauvre couillon de colon qui s’était fracassé bien inutilement… Jérémie-Josef s’approcha d’un comptoir où œuvrait une préposée aux accueils…
Il allait poser une question…
Lorsque…
Là…
Josef… eut le souffle coupé… en découvrant la femme…
… Hissa LUNA ! parvint-il à dire devant cette… apparition…
… c’est pas ici ! répondit-elle
Quel mimétisme ! Elle avait la taille de LUNA, elle avait la couleur de LUNA, elle avait les mêmes seins que LUNA, elle avait la même blouse immaculée que LUNA, mais ce n’était pas Hissa…
Il se reprit… il révéla le but de sa mission… à voix basse.
… troisième étage… porte numéro 369… attention à la marche !
Et déjà, elle s’était rebranchée sur un autre secteur du cosmos…
Il ne prit pas immédiatement son élan, cherchant à comprendre le phénomène qui l’avait conduit à confondre Hissa LUNA avec cette technicienne des accueils, elle leva la tête…
… t’as pas capté ? dit-elle en langage codé.
… je supputais… sur ma dernière “madeleine”…
… “et encore du proustien”… soupira-t-elle…
Cette couleur de peau, cette poitrine, cette voix… lui avaient joué ce tour…

take care mec… s’entendit-il émettre… à voix très basse… « et pourtant elle a en a tout le style… »
Jérémie-Josef profita de ce moment d’inattention pour suivre sa voie… au troisième étage… porte 369.
Le bain de lumière de l’hôpital dans lequel il était immergé rendait ses neurones réceptifs à la moindre nuance, il comprenait à présent pourquoi il avait confondu la réceptionniste avec Hissa LUNA.
Elle avait des lunettes de soleil que ne portait jamais Hissa LUNA, il avait alors émis l’hypothèse que c’était une stratégie pour qu’il ne la reconnaisse pas.
Josef alors se sentit rempli d’allégresse, sa bonté devenait palpable. Le mot était porteur séduisant affectif… il palpait l’impalpable… il se sentait concrètement devenir ontologiquement prophète… un chiasme approximatif se présenta soudain à son encéphale actif, il disait :
« Penser prophète, prophète deviendra. »
À preuve, il était missionné pour soutenir le fracassé.
Il allait « faire le bien ».
À cloche-pied, il doubla en courant, trois infirmiers et une pauvre femme arthritique. Devant ce vent de bonté ils s’empressèrent de se plaquer contre le mur pour laisser passer ce tourbillon de grâces compassionnelles qui inondaient Jérémie.
Là, il parvint en haut de l’escalier devant une nuée de portes en enfilade fermées dont la première affichait 400… il avait seulement retenu le chiffre des dizaines un 69… Il prit son élan dans le couloir en perspective de boulevard et arriva devant la porte immaculée dont les deux derniers chiffres étaient 69… il ouvrit, bondit… et tel le bon Samaritain ouvrant les bras de joie…
… je viens t’aider… lève-toi et marche Barnaby…
… putain… ho ! Mais qu’est-ce qu’il vient foutre ici cet abruti dans mon bloc opératoire au moment de l’ablation de la moitié d’un colon… tu te casses mec !
Et le prophète, éjecté, toute compassion bue, se retrouva dans le couloir…
Hélas…
Souvent la juste voie emprunte des chemins de traverse, qu’il faut avoir l’humilité d’accepter.
Josef moins allègre, mais tout aussi déterminé à exprimer sa généreuse compassion à cette andouille qui s’était bousillée, dut admettre que parfois l’illumination conduit au noir disant… car le couloir du troisième recelait des néons eux aussi bien faiblards.
Le boulevard était sombre, la moquette trouée, le décor prenait la couleur des états grincheux de conscience des gisants, ce qui l’émerveilla, tant son pouvoir de prophète, devenait grand que d’accorder le gris des lieux aux états de service en carafe des occupants…
Il s’imaginait du haut d’un promontoire tel le prophète à Bénarès qui, d’une voix séraphique haranguait les milliers de fidèles rassemblés…
… vous cherchez quoi ?… apostropha un quidam qui passait par là…
… un colonel fracassé ! souffla Josef-Jérémie.
… artère 369 ! le sentier des derniers instants !
… c’est loin ?
… en général proche de la sortie… un étage plus bas… première voie à gauche… si vous avez de la veine… il lui reste un capillaire encore à cœur de vous accueillir… il vous attend… mais grouillez-vous si vous voulez tester votre compassion !
Son sang ne fit qu’un tour… ho ! là… il fut enfin devant la 369…
C’était une porte banale… blanche… non vitrée… elle avait une poignée en forme de bec de canard… fort bien ouvragé qui retint longuement l’attention du messager. Ce détail était atypique… il ne sut pourquoi… il saisit le bec et dans un grand élan ouvrit la porte qui cancana caqueta nasilla… ce qui expliquait ce bec atypique… nullement étonné… il se propulsa en avant, les bras largement ouverts tel le prophète et annonça :
… Barnaby… c’est moi… je viens te requinquer…
Il régnait, dans la chambre, une atmosphère chargée de miasmes nauséeux morbides négligés… Josef-Jérémie s’approcha du gisant… un fossile émergea des plumes…
… encore toi… enfoiré… tu viens finir ce que tu as commencé ?… éructa la forme informe.
Josef fut liquéfié de miséricorde… son être se fondait littéralement dans le corps du gisant afin de le rétablir à l’état sain.
Il chercha une chaise, il n’en trouva pas, avisant un coffre il le tira jusqu’au lit pour s’asseoir confortablement dans ce campement précaire, il prit la main du patient. Elle était hérissée de multiples branchements qui reliaient la carcasse à une batterie d’écrans…
… tu n’as pas la chaîne Super-Déo-Gratias ?
Le colon était effondré d’émotion par l’effort qu’il avait généré pour recevoir le prophète Josef-Jérémie…
Le GI scruta longuement les programmes sur les écrans… les images n’étaient pas bien gaillardes, des histogrammes, des électrons qui défilaient, des courbes qui tortillaient comme des vers… le son cliquetant renforçait ce climat méphitique tel un décor de Frankenstein…
… comment voulez-vous que ce pauvre homme puisse se régénérer dans cet espace clos ?
Fut la pensée dominante de Josef…
Il fallait agir.
Il se leva pour ouvrir grand les fenêtres… aussitôt résonnèrent des sirènes hurlantes qui annonçaient la bonne nouvelle…
et factum est ! Jubilait le prophète, qui éperdu devant les ventaux déployés guidait le souffle du soir vers le moribond afin de le régénérer…
Et l’air fut…
… putain, c’est encore lui…
Une équipe de combat surgit… six paires de bras éjectent le prédicateur dans le couloir gris… les démineurs foncent pour boucler les fenêtres de l’espace aseptisé spécial Barnaby…
D’autres s’agitaient autour du lit…
Ignoré, Josef fut seul… relégué dans la coursive sombre… il ruminait sur l’incompétence humaine qui s’acharnait à priver les corps en état de faiblesse des souffles cosmiques… enfin n’était-ce point lui qui venait réconforter cet homme ?
… ça fait plusieurs semaines qu’il est là… sa femme, sa maitresse, ses amants, ses fils ses filles sa concierge son percepteur viennent tous les jours… souffla une assistante médicale que l’on nomme ici : infirmière qui venait d’arriver derrière lui sans être annoncée.
… plusieurs semaines ! murmura Josef.
… vous attendez quoi ?
… je suis venu le réanimer…
Elle le regarda… suspicieuse… puis ouvrit légèrement la porte…
… vous pouvez entrer… les ouvriers ont terminé…
À pas d’ombre, il franchit le seuil… les hommes de l’art posaient des scellés de cire rouge sur les joints des huis… le colon semblé regonflé, les joues rosies par le souffle du vent d’Est, les yeux brillants en verve…
Josef observa la métamorphose survenue grâce aux fenêtres déployées pour que le grand air de l’au-delà spatial soit là.
… bon… la fenêtre est condamné à présent !
Les experts entravaient l’ouverture avec un solide madrier…
… si tu veux être charitable… laisse-la fermée !
… mais c’est mon vœu le plus cher…
… reste en low-cost… laisse le respirer avec les machines, c’est fait pour ça… fout lui la paix avec ta bondieuserie !
Gens de peu de foi…
Jérémie disait déjà :
« Comment pouvez-vous dire :
« Nous avons la sagesse.
            Car la loi du Seigneur est à notre disposition
               Oui, mais elle est devenue une loi fausse sous le burin menteur des juristes.
                      Les sages sont confondus, ils s’effondrent, ils sont capturés ;
                                Ils méprisent la parole du Seigneur : en quoi, donc
                                        Peuvent-ils se dire experts ? »

Les experts sortirent… Josef put s’asseoir sur la malle…
Il reprit la main du patient… l’autre refusa ce lien tendu au-dessus des aigreurs qui occupaient son cœur.
Josef croisa alors les mains, il attendit que le corps meurtri s’exprime… mais le discours qui vint ne fut qu’un tissu d’incohérences…
… pauvre homme… ! murmura Josef observant les articulations blanches, privées de sang à force de subir la tension de sa compassion…
Car Josef souffrait.
… Attends… je prends mon élan… souffla le dégradé…
Il soufflait telle une mère en phase d’expulsion…
… c’est ça recueille-toi !
… Putain… avec ta connerie… ma première étoile… filante mon ami… elle a filé… une comète… même pas une poussière d’étoile… non, mais on n’a pas idée de faire le guignol devant le général qui est venu causer d’une traite de Washington en vingt-cinq escales… pour consulter ses geishas… alors que c’est moi qui commande le régiment… putain tu aurais pu attendre un mois de plus…
… tu savais ce qu’il venait faire le guy « Trois-Étoiles »…
… sans doute…
… il venait m’annoncer la bonne nouvelle… le shériff à Washington allait m’accorder ma première étoile… tu aurais pu attendre avant de claironner tes « Prédicats »…
Quand je pense que je t’ai connu morpion à la recherche de ta Franziska… au fait, tu l’as retrouvée ?
Josef-Jérémie, silencieux, recueilli, était en recherche de lien… Barnaby pleurait comme… comme quoi au fait… ben il pleurait…
… et comment je vais faire à présent… hein pour payer mes cours à l’opéra-ballet de Kyôto… tu le sais que j’étais un fan du Nô… que ma maîtresse geisha ne communique qu’en Nô.
… tu avais encore changé de genre ?
… bon d’accord mon amant ne susurre qu’en Nô ! Je suis déclassé, Josef… par ta faute… moi qui t’aie vu jadis, à Pittsburgh dans ton école pourrie… au fond de la classe… tu ne faisais que des pitreries… je t’ai pris sous mon aile… voilà comment tu me remercies…
… en même temps tu baisais Hissa LUNA ?
je me sacrifiais pour toi…
… tu savais que je parlais toutes les langues…
… je t’ai hissé au firmament…
… hélas tu me Hissa au firmament… pour ta poire et le cul de LUNA… comme un montreur d’ours… j’étais ton hochet… je traduisais… tu prétendais en être le créateur… tu empochais les dollars… tu gagnais des galons… des entrechats… des pouvoirs… des sièges pontificaux…
… je vais mourir… je ne me verrai jamais dans le rôle de Shiite que j’ai toujours voulu incarner dans ces quadrilles Nô… oui, le personnage principal d’une pièce Nô… j’aurais pu jouer des tas de rôles y compris féminin, ce qui est ma nature profonde…
Alors…
On dirait que Josef-Jérémie sanglote… l’auteur a bien écrit « sanglote », mais c’est une erreur en réalité (Note du N.D.L.R, qui ne modifia pas l’œuvre… il voulait dire : sans glotte… autrement dit, Josef se tait… mais allez savoir… )
… et en plus tu es assis sur mon coffre à Miko…
… Allez matelot… reprends-toi… du nerf… non je n’ai pas de mouchoirs… prends ta liquette…
Pour Josef le coup des souvenirs est rude et mimétique défile le film de sa vie…
… Hissa Luna, Barnaby, Rosalie, Franziska, Gottfried, Yépa sa mère…
Soudain…
… Mutter… ! murmura Josef qui s’effondra sur le sol.
… putain… il me joue encore un de ses tours, éructa le colon… Barnaby se lève, débranche les tuyaux et en pyjama part en courant dans le couloir à la recherche d’un expert…
Il lui suffit de deux minutes… il connaissait bien les lieux pour trouver ce qu’il cherchait… le techno diagnostiqua…
… un authentique mutatis Jérémius ancéphalisium infarct facti sum…
… et en langage codé : demanda le colon.
… bèèè ! un infarctus !… mais une forme très rare l’Infarct-prophéticumen fait c’est le syndrome de la compassion du système Guanyin… il a fait un transfert qu’on nomme : l’inégalité de Clausius… son énergie s’est barrée pour se rencarder dans votre buffet… une sorte d’entropie déséquilibrée…
C’est ainsi que Josef… s’éveilla huit jours plus tard, chambre 369… dans le lit jumeau de celui du colon… harnaché tout comme lui devant de multiples écrans…
Diagnostic : infarctus mimétique compassionnel prophétique… nouveau venu dans les registres médicaux…
Lorsqu’il ouvrit les yeux… le colon l’entendit dire :
… et depuis… sanglotent les Tortues Blondes !
… sans doute une révélation ! pensa Barnaby
… tu ne sais pas Barnaby… mais Casque d’Or sera le nouveau Shériff !
… c’est qui ce mec…
… c’est lui qui te donnera ta médaille… en forme d’étoile… tu l’as connu jadis à Moscou… oracle de Jérémie !
… j’m’en souviens pas de ce mec… t’as ben fait de venir… je me sens redevenu tout gaillard… c’est qui tes Tortues Blondes ?
… mes sources… pures… on dit : “die Quelle” dans la langue de Gottfried…
water source… en somme !
… mais non… c’est une métaphore…
… putain Josef que tu es compliqué…
« Si l’on voulait conclure… temporairement… on pourrait dire bien des choses en somme… contentons-nous de ce que nous savons… la fin de ce chapitre a révélé que : le colonel Barnaby est un spécialiste de l’opéra Nô… qu’il a rencontré Casque d’Or à Moscou… il semble l’avoir oublié … sauf que Parker sait jouer la comédie celle du Nô… là on a bien raison de penser ce qu’on pense… et depuis murmurent les Tortues Blondes. »

                                             Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes

                                                                       Gentilés  
                                                                       Si le voulez bien
                                                                       Lisez suite jour prochain
… vous pouvez aussi charger le lien des éditions Alain Iametti sur votre moteur de recherche : https://www.editionsalainiametti.com/
vous trouverez les opus édités…
                                                                                  
L’Ange Boufaréu, alain harmas 

Une réflexion sur « Où Josef-Jérémie retrouve Barnaby Parker à l’hosto US… »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *