Koba ou la sombre rémanence chapitre N°17 Weizhi Xiansheng : récit lapidaire

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Weizhi Xiansheng… dans son camp retranché… fut soudain coupé dans son élan par Iossif…

… hé mon coco… bon ! Tu viens de loin… moi aussi… mais ne nous fait pas perdre de temps… avec ton histoire…
… laisse-le trouver son inspiration… tu es pressé… demanda Sosthène
… tu sais, je les connais les petits imitateurs… qui érigent des statues pour me copier… c’est toi qui a fait la photo de Mao ?
… bien sûr…
… où ?
… à Shenyang, ancienne capitale du Liaoning…
… je ne connais que Moukden…
… c’est le nom de l’époque Qing avant Mao…
… ça se passe là-bas ton récit ?… là-bas… mais ce n’est pas le mien… c’est celui du narrateur qui l’a recueilli… il est sur la photo à Tianjin…

Devant la cathédrale Saint-Joseph de Tianjin : Xikai  西开天主教堂

Raphaello était venu avec ses outils pour réaliser des esquisses à l’encre de Chine…
… comment va L’Ange Boufaréu ? Questionna Atharexa.
… bien, il médite…
… je t’en foutrais moi des méditations grogna Koba qui bourrait sa pipe…
Matriona vint avec le samovar et servit le thé… qui venait du Tibet…
Luigi s’était préparé pour une question liminaire…
… dit moi 未知 先生… c’est de cette façon qu’il faut t’appeler… tu sais avec la Chine, on ne sait jamais comment faire…
… à qui tu le dis éructa Djougachvili…
… on ne sait distinguer le prénom du nom… c’est un peu complexe…
… tu t’y feras…
… bon… dis-moi… est-ce que tu penses qu’il est possible de réaliser une synthèse de ce livre… tu comprends la Chine… le maoïsme… le communisme… c’est tellement loin…

… c’est ça dis-moi que le communisme est compliqué proféra… Staline…
… on sait avec le tien… il s’est escagassé dans la glasnost et la pérestroïka… mais l’autre là-bas… il a l’air vigoureux… susurra Raphaello…
… toi un jour… je te verrais bien dans une mine de sel… en Sibérie…

… bon on la ferme jugea Matriona et on t’écoute…

… tu veux une réduction lapidaire de ces 564 pages…
… si tu peux… ensuite on te posera des questions… sur des points de détails en connaissance de cause…
未知 先生 médita quelques secondes… il but une tasse de thé tibétain…
… imaginez… vous rencontrez une dame qui vous raconte sa vie depuis la fin de la dynastie Qing jusqu’à présent… vous auriez presque un siècle d’histoire… mais pas celle que vous connaissez… avec les batailles, les dates, les personnalités… sur papier glacé, non elle vous raconterait sa vie quotidienne…
… elle est la fille d’un chiffonnier… elle est née en 25… la dynastie Qing s’arrête en 11… Pu Yi est relégué à Tianjin… puis arrive la république de Sun Yat-sen… le surgissement de Jiang Jieshi… les seigneurs de guerre… en 37 les Japonais qui occupent la Mandchourie jusqu’en 45… là, c’est la guérilla entre les seigneurs de guerre et Mao… en 49 le Timonier prend le pouvoir… puis ce sont les trois antis… les cinq antis… les cents fleurs… le Grand bond en avant… la révolution culturelle… la mort de Shu Enlai puis de Mao et le retour de Deng Xiaoping…

… et elle s’appelle comment cette antique mandchoue… ronchonne Koba…
… on l’appelle Mademoiselle Zhang…
… donc ce n’est pas son nom… questionna Matriona…
… en fait elle est née fille du chiffonnier Du son prénom est Lu Shui… à 15 ans elle est vendue à la famille Zhang comme servante… puis on la marie à un militaire du nom de Lin qui meurt en Corée… sur le tard, le fils Zhang l’épouse pour des raisons politiques, car le fils Zhang est un moine taoïste…
… en quoi cette vie si pleine peut-elle tenir en 564 pages… ironisa Koba.
… son témoignage… comment a-t-elle survécu 90 ans dans les multiples étapes de la vie chinoises qui n’ont pas été un long fleuve tranquille… comment elle s’est adaptée… comment elle a subi dans sa chair tous les chaos de cette métamorphose de la Chine…
Car vous le savez… les livres d’histoires ne racontent que les moments glorieux… et oublient que le peuple a été laminé…

le petit livre rouge…

On compte 60 millions de morts en Chine… peut-être est-ce sous-estimé… sur cette histoire les langues se taisent… les morts ne parlent pas… les archives sont sous scellés… ceux qui savent ne disent rien…
Mais avec elle nous savons comment on vivait dans les hutong l’hiver par – 30° comment les filles étaient vendues en tant que bête de somme pour belle-mère ou bête de sexe des patriarches… comment vivre avec des autocritiques permanentes… comment éradiquer les oiseaux les mouches les rats… subir la faim… vivre dans une commune populaire… découvrir le cannibalisme à sa porte… comment le parti spoliait les maisons au nom du communisme… la vie des triades… l’autorité des cadres du parti… elle dit ce qu’elle a vécu…

… au fond c’est un gros article de journaux… souffla Koba en haussant les épaules…
… avec deux nuances rectifia Weizhi
La première nuance… c’est un vécu qui ne s’arrête pas à cette description…
La seconde qui découle du premier point… c’est un drame qui révèle toutes les contradictions du communisme qui en réalité n’est pas celui de la philosophie de Marx… ce drame est aussi celui de la fille adoptive de Mademoiselle Zhang…
Cette fille est née d’une mère anglaise… mais elle ne veut être ni chinoise ni anglaise… elle veut choisir sa vie… comme Atharexa qui est venue ici… libre de le faire… et de repartir…
Le pouvoir communiste… ne l’entend pas de cette oreille…
… je commence à l’aimer ton récit confessa Matriona…
… c’est ça marmonna Sosso…
… moi aussi ajouta Atharexa… on ne raconte jamais ce que les femmes peuvent endurer…
… bof bof bof… ajouta Koba…
… on préfère glorifier le verbe, le prédicat du Timonier… regimba Atharexa
… les communistes-catho le validèrent, c’est le fameux « In principio erat Verbum » au commencement était le verbe… sous-entendant que Mao était un Dieu qui allait transcender les réalités… grâce à son verbe… tu parles! poursuivit Matriona… et tous les intellos qui applaudissent… les fameux nouveaux philosophes… les gentils messieurs… les « germanopratins »

… 60 millions de morts…

Sosthène prenait des notes… Luigi consultait une carte de la Chine sur ordinateur… Raphaello repliait ses esquisses à l’encre de Chine… Koba nettoyait sa pipe…

Atharexa et Matriona… étaient survoltées…

… la camarilla se levait pensive… 

Gentilés
Si le voulez bien
Lisez suite semaine prochain

Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes
Article rédigé par Raphael selon les préceptes de L’Ange Boufaréu

 

 

 

 

 

Koba ou la sombre rémanence chapitre N°16 Weizhi Xiansheng raconte…

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(Nuages des Hauts de Larchy… en vision panoramique…) 

Le village de Larchy… nous l’avons dit déjà dans nos textes, présente un Haut-de-Larchy et par opposition un Bas-de-Larchy. Entre le Haut et le Bas plusieurs strates de couches géologiques… plusieurs degrés de température entre le Haut sibérien et le Bas sub-saharien… autrement dit des conditions de vie particulièrement curieuses. Des armées de sociologues vinrent étudier cette étrangeté… « que le monde nous envie »
Mais dans les écoles qui formèrent ces élites, dominait la pensée binaire… les universités sous diktat marxiste… autant que les écoles où régnait la sainte croix… ne découvrirent jamais l’existence du Pied-Mont-de-Larchy… qui par définition est la ligne médiane entre le Haut et le Bas… ainsi se perdit : la Raison… depuis on la cherche!
Or, c’est dans ce Pied-Mont-de-Larchy que nous nous retrouvâmes ce jour… chez Weizhi Xiansheng… personne n’avait connaissance de cet habitat troglodyte parfaitement indécelable…
Moi-même Luigi Pirandello qui rédige cet article ne suis point capable d’en retrouver l’orientation… à un moment de la progression vers ce point… la conscience disparaît seul une force vous guide… soudain vous voilà assis devant Weizhi 未知… le retour au logis est aussi mystérieux que l’arrivée…
Il y avait autour de la table Vissarionovitch Djougachvili… dit Sosso… Koba… Iossif… Matriona sa servante préparait le samovar… Atharexa Fineligne…  prenait des notes… Raphaëllo avait un pinceau pour tracer quelques calligraphies au vol… Sosthène Grumeucheux venait de capturer un grillon, il avait sorti un compte-fil, célèbre outil des soyeux et étudiait l’abdomen de l’insecte… j’arrivais le dernier… je ne sais pas pourquoi moi Luigi… je pris place j’ouvris mon cahier…

( Ecran numérique Place Tian An Men 天安门 à Beijing 北京)

Lorsque tous se furent concentrés sur l’orateur… Weizhi 未知 prit la parole…

… j’ai déjà un premier message à vous faire part… L’Ange Boufaréu va bien… il est plongé dans la Dhyāna d’Avalokiteshvara que les chinois ont traduit par chan, que les japonais nomment Zen…
… tu veux parler de « méditation » précisa Matriona…
… exactement…
… tu ne m’en as jamais parlé, encore un de tes secrets ! Bougonna Djougachvili… dont la pipe exportait des fumées de tabac de Crimée…
… si tu m’avais un peu écoutée…
… bon reprit Weizhi
… pourquoi tu me regardes interrogea Koba à Raphaëllo ?
… je tente de saisir calligraphiquement, l’espace d’un instant, ton attitude cosmique lorsque tu as prononcé « tu ne m’en as jamais parlé ! » ce fut une révélation…
… putain, j’ai rien à révéler… toi tu vas te retrouver dans une mine de sel en Sibérie…
… mais je suis peintre… revendiqua Raphaëllo… c’est ma nature de créer à partir d’indices… mineurs…
… je t’en foutrais des indices… marmonna Sosso…
… laisse tomber Raphaëllo… Iossif est comme ça depuis qu’il a quitté le séminaire de Tiflis…
… je crois Weizhi 未知, reprit Atharexa, qu’on est venu pour que tu nous racontes ta rencontre en Chine… avec qui au fait ?
… mineurs… mineurs… ruminait Sosso… moi, je serais mineurs… non mais…
… écoute un peu Vissarionovitch… oublie ton égocentrisme un moment conseilla Sosthène…
… la moustache de Sosso… « sausauta »…

… c’est au cours des années 90, que je fis la connaissance de nôtre homme… à l’Université des langues de Lyon, il étudiait le chinois. En juin 1999 il obtint son « Brevet de langue et Civilisation Chinoise » à la première session avec la mention « Bien ».
Je le voyais de loin en loin… puis un jour… je le retrouvais dans un restaurant du côté de la rue Pasteur… il préparait un départ en Chine…
… tu vas faire du tourisme ?
…你们想吃什么…问服务员 qu’est-ce que vous voulez manger ? demanda le serveur…
… 等一下我阅读菜单… attends, je lis le menu…
… non… le tourisme ne m’intéresse pas…

Il voulait s’immerger dans le peuple chinois…
Il voulait s’adresser directement à la personne… ne plus passer par le filtre du journal ou du livre… comprendre l’attitude en analysant le geste, la réponse, les questions, les contraintes… comment ce peuple a traversé les âges…
… la Chine est le seul pays au monde qui n’a pas été pollué par la religion… chrétienne… considère l’Amérique du nord et du sud… pays de protestants et de chrétiens… l’Afrique a été colonisée à la fois par l’islam le christianisme le protestantisme… la Russie est orthodoxe… en Asie les colonisateurs ont introduit toutes les religions…

Reste la Chine… Etiemble écrit «  Il existe en Chine, depuis deux mille ans, une tradition de pensée matérialiste, profondément et décidément hostile à toute religion universelle de salut, surtout si cette religion est d’origine étrangère »
… c’est le seul pays qui est encore vierge…
… pourtant il y a des religions ?
… non, le taoïsme, le confucianisme et le bouddhisme… sont des philosophies !
… mais…
… la religion est structurée à partir d’un Dieu révélé qui offre un salut… la Chine vit sans salut universel !
… c’est ta recherche ?

(Cour de son appartement à Shenyang où il a séjourné… en Mandchourie)

… 对 ! Exact !
… comment vas-tu faire… car je suppose qu’un voyage de deux ou trois semaines ne sera pas suffisant pour découvrir ce que tu cherches…
… pour l’instant je n’ai pas le moyen… mais je connais le but.
… tu es certain de cette réalité ?
… je ne sais rien, mais c’est ma question… j’y vais pour savoir… mais voyons l’histoire… tu te souviens on avait étudié Shi Huang Di, le premier unificateur de la Chine de – 221 à – 210… son ministre Li Tzi lui avait conseillé : « à l’exception des livres de médecine et d’agriculture, des traités de divination des ouvrages historiques… jetez au feu tous les écrits pernicieux ou inutiles dont nous avons été submergés… ceux surtout qui décrivent avec minuties les mœurs les coutumes et les actes anciens »
Et Shi Huang Di fit mieux… « Les confucéens savent par cœur les ouvrages… vous enterrez ces confucéens avec les livres ! »
Depuis 22 siècles, la pensée est restée strictement matérialiste…
Ce qui m’intéresse c’est le comment… comment s’est construite cette socialisation… comment elle se traduit dans les gestes de chacun…
Ayant reçu une formation chrétienne, est-il possible de pénétrer la pensée chinoise…
En d’autre terme… ai-je la capacité de déplier ma conception systémique chrétienne qui génère des réflexes… des rejet, des incompréhensions voire des répulsions…
… c’est en quelque sorte une « déconstruction » telle celles des philosophes des années 60/70… dis-je !

… non ! La déconstruction dont tu parles… fut une volonté d’éradiquer toute la culture née du christianisme… mon projet n’est pas de rejeter mes fondements mais de les comparer à ceux d’une culture diamétralement opposée… or pour comparer, il faut identifier… pour identifier il faut revenir à l’essentiel… vivre ensemble… pour comprendre… il ne faut pas théoriser… mais habiter un logement chinois, prendre le bus, faire ses courses, se soigner, vivre selon le rythme chinois… loin de sa culture… le plus loin possible… être coupé de ses réflexes culturels…  pour que le corps et la conscience génèrent les réactions spontanées… spécifiquement chinoises…
… depuis cette profession de foi… je l’ai rencontré trois ou quatre fois… devant mon intérêt quant à son projet… depuis vingt ans, il m’envoie régulièrement des messages… des photos… des étapes de vie en Chine ou ailleurs…

(Authentique Petit Livre Rouge du Timonier Mao avec photo)


Weizhi 未知 se tut…
Le samovar était vide…
Les membres de la « camarilla » méditaient… eux-aussi… que penser de ce projet… que nôtre homme voulait vivre… tant de facettes à décrypter…
Sosso retira sa pipe éteinte… tapota le foyer retourné sur un cendrier de basalte… une bombe basaltique que Weizhi avait trouvée dans se randonnées au Puy-en-Velais…

(Edition de 1964… édité à Beijing… pour le prix de 2 yuan 50)

… ça vous plait ? Moi je dirais que c’est encore un intello que Shi Huangdi a raté… à moins que ce soit un trotskyste… Si Mao l’avait rencontré je vous assure qu’il l’aurait envoyé se rééduquer chez les paysans…
… et on ne peut pas savoir son nom ? interrogea Atharexa.
… attendez la fin de son histoire…
Chaque membre de la « camarilla » sans qu’il ait eu à produire un mouvement fut transporté dans son foyer… par la magie des ondes asiatiques… ils ont une semaine pour méditer

Gentilés
Si le voulez bien
Lisez suite semaine prochain

Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes
Article rédigé par Luigi selon les préceptes de L’Ange Boufaréu

 

 

 

Koba ou la sombre rémanence Chapitre N°15 « Rencontre avec Weizhi Xian Sheng  未知先生 »

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Ce matin la « camarilla » randonne dans les Hauts de Larchy, afin de préparer l’entretien que les membres allaient avoir avec un émissaire chinois… un certain Weizhi Xian Sheng : 未知先生.

L’Ange Boufaréu nous avait annoncé sa venue…
… je l’aimais bien soupira Atharexa…
… comment ne pas aimer un Ange…  

Alors les interrogations fusèrent…
Koba raconta ses souvenirs lors de ses entretiens avec Mao. Il n’avait jamais compris comment ce bouseux voulait faire du communisme en Chine avec ses paysans…
… n’est-ce pas que le marxisme est un concept qui s’applique spécialement aux prolétaires de l’industrie…
… plutôt con… que cept… gargarisa Raphaello qui cherchait toujours l’inspiration pour une nouvelle peinture qui sublimerait celle de la Renaissance… 

… pourquoi t’aimes pas Dada et le dadaïsme… rétorquait Iossif… 

Sosthène, jadis en culotte courte avait été un vrai communiste… comme tous les intellos de l’hexagone et les autres les « modes philosophes »… puis il avait troqué la faucille et le marteau contre le bol de riz en acier du P’tit père Mao… il partit dans une analyse dialectique… évidemment.

… je me souviens…

Iossif l’apostropha vertement…

… dis-moi camarade après Marx et Mao tu as voté pour un pingouin mollasson qui se prétendait socialiste, il t’a conduit à un autre qui se voulait ni-ni incapable de vacciner quelques péquins les « ta-mal-ou ? »… ne viens pas me donner des leçons de marxisme-stalinien… à moi Staline…  

La nouvelle ambiance révolutionnaire entre amis était palpable selon la phrase consacrée des émules de Dan-brown… elle se calma soudain… car au détour d’un alignement de pommiers taillés en espalier émergea 未知先生

… Ca alors… ! S’étonna Sosthène.

未知先生 J’ai entendu… je vous laisse méditer les aphorismes du camarade timonier… en réponse à Iossif…
Mao a dit…
… « la bouse de vache est plus utile que les dogmes, on peut en faire de l’engrais »… sauf que dans une autre citation Mao considère le peuple comme de la bouse de vache… vous pouvez conclure que le Grand Timonier ne trouvant pas assez de vaches pour faire des engrais… improvisa la solution… communiste… pour résoudre le manque d’engrais…    

… Oh la ! hurla Koba… montre ton pédigrée mon gars ! C’est quoi le message ?

Weizhi Xian Sheng  未知先生 revenait à Larchy… après vingt ans passés du côté de la Mandchourie… au pays de Cathay… à Shenyang… à la frontière des neiges de la Sibérie.

Ils le pressèrent de questions…
Ils voulaient voir des photos…
… Atharexa le questionna sur les écrits…

Il énonça son prédicat:
… Je suis la bonne nouvelle… je n’ai rien écrit mais d’autres l’on fait, je rapporte un manuscrit pour que les Français 法国人 puissent lire ce qui vient de se passer aux cours des 90 ans écoulés… j’apporte cette nouvelle « Pérégrination vers l’Ouest » 西游记 xi you ji qui deviendra encore plus célèbre que celle de Wu Cheng En.
On tenta de trouver le nom du penseur… Simon Leys, Marco Polo, Matteo Ricci… d’autres célèbres… rien n’y fit… Weizhi Xian Sheng resta muet…
… il faut d’abord que le manuscrit s’intègre dans la météo ambiante… puis qu’il devienne intemporel…

… tu as passé 90 ans là-bas ?
… non… mais l’auteur tient des récits d’une dame qui… elle… a vécu ce temps… imagine qu’au moment où elle commence son récit Koba vient d’avoir 47 ans… Luigi a 58 ans… Raphaello à 405 ans… Sosthène n’est pas né… il naitra 17 ans plus tard… Atharexa n’est pas née… elle naîtra 43 ans plus tard…
… et moi supplia Matriona…
… toi comme tous les moujiks tu es immortelle, car c’est sur toi « au nom du peuple »  que les révolutions se construisent sur le dos des travailleurs paysans coulis…
… mais moi, je t’aime bien répliqua Koba…
… ouais quand ça t’arrange !
… Luigi assura que c’était le trait « dominateur-commun » de tout élu…   

Une chaîne cerclée se construisit, Weizhi tendait une photo… elle passait de mains en mains… l’image était scrutée… puis à la dernière station revenait dans le giron du voyageur… à la fin de l’observation le mystère restait entier derrière les images devenues antiques.
… j’ai rien compris à ces photos, il n’y a aucune fusée, char, artillerie…  dit Koba…
… c’est pour cette raison que je suis revenu… afin de vous expliquer ce qui est arrivé… là-bas depuis la chute des Qing en 1911… la vie du peuple… comment en pratique il a vécu… même Koba qui fut le petit père du peuple n’a rien compris à son propre peuple…
… je me disais pensa Matriona tout haut…
Iossif tira sa pipe la bourra de tabac signe de grosse émotion prélude à une énorme colère…
… Djougachvili tu devrais remettre ta chapka sur la tête… tu vas prendre froid… prévint Luigi.
On se précipita pour lui donner du feu…

Weizhi Xian Sheng 未知先生…replaçait ses photos dans les enveloppes de soie…
… à demain ! dit-il
Et il disparut…

Gentilés
Si le voulez bien
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Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes
Article rédigé selon les préceptes de L’Ange Boufaréu

 

 

 

 

 

Koba ou la sombre rémanence Chapitre N°14 « A Diéu sias »

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Gentilées, gentilés, fenottes, gones… d’ici et d’ailleurs…

paysage d’où naitra une épiphanie… peut-être!

C’était le 6 janvier… la « camarilla » se réunissait sous le toit d’un lavoir antique… Sosthène, Raphael, Luigi, Atharéxa, le groupe que de plus en plus souvent Iossif et Matriona rejoignaient… on causait tôt les matins et après l’heure des boueux on rentrait chacun dans ses pénates…

Ce matin Sosthène était grave…

« J’ai reçu une lettre de L’Ange Boufaréu dit-il… je vous la lis ! »

take care…

Luigi mâchait sa chique,

Raphael décapait ses ongles d’un vernis,

Atharexa poursuivait une broderie,

Iossif fumait sa pipe

Matriona surveillait son petit réchaud à thé… chacun dans son jus intérieur intériorisait l’espace interne des mots…

Sosthène devint théâtral… il lisait inspiré par la prose de L’Ange Boufaréu…

« Ainsi peuple… depuis antant et même plus… j’ai bien traboulé avé vous, j’ai tant vécu de bacheleries-étourderies jadis qui vinrent remplir mes œvrees-d’auteur qu’à plus faim, je cesse.
Depuis y’a peu vers le début de ce temps de dizaine d’ans, j’ai mandé tous azimuts une communication pléigiant Roland qui versifie :

« L’Ange Boufaréu tent ses mains vers l’Espace, baisset sun chef si cumencet à penser » autrement-dit message de retrait de L’Ange dans l’espace de sa modeste Thébaïde… baissant la tête pour penser sereinement. (N.d.t.E.)*

« Oncque sailt sans douste qu’âge venant hardi-nœud croulant devient… sage pose loin son prudent cul lent. » proverbe angeboufaréu-rien…

Souvent… quand encor’ la pensée pense lucide bien que genoux cagnent… l’homme bien mûr inconscient se prend encore, soit pour mâle toujours concupiscent… qué couillon…  soit sage se voulant sostraire à malström tourbillonnant…
J’optationné pour le second devenir, depuis un temps certain déjà… mais j’avais encore quelques liens, j’avais aussi quelques vanités… les gognandises d’ici pas encore taries qui s’esquichaient à vouloir pérorer… j’ai laissé jouir la jeunesse restante… j’en ai souvenirs… je suis repus… salut !

monceaux d’épiphanies de gognandises… que révèlent la gafa-sphère…

Roland le Roncevaux toujours me soufflait:

«  Entret en sa viei-voie si s’est acheminez »… tel le randonneur… sur la voie… tu t’chemines… tout soulet…»

Mais les liens, les habitudes, les façades, les comédies… s’interposaient…
« me reténién d’y faïre maï »…
me retenaient d’aller plus loin… (c’est du provençal du bas Comtat Venaissin…)

J’insiste… il faut sentir, laisser le flux s’écouler pour s’effacer… pas avant sinon les regrettations affluxent…

« Me veici eici siéu »eh bien, nous y voici, nous y sommes… (Provençal… quelle belle langue!)

Rompre les duels… les jeux de rôles… les époques où la faconde escagassée d’être, générait angoisses et ires laissant ses apories transies… amères… en tronçons palpitants avortés…

Et comme dit l’autre :

« si t’en veut conchier à grand saoul sur gens et compagnies des quatre points cardinaux, rompt les tous, sinon tevras absoudre celles que conserve… et passer pour guignol… » Second proverbe angeboufaréu-rien…

Donc : déserte… retrait conscient… mais plein de vie et créations… comme ligne de mire… loin des bruits…
« Car me donés armes et si m’en adoubés ! » les armes du retrait m’ont été adoubées… par moi-même… tant qu’à faire !
Jadis, fis de même il y a vingt ans, en partant vers Cathay… j’y voulais expérimenter vie chinoise… au grand dam d’oncques ceux ratiocinant qui gardaient cul sur leur siège… grand bien m’en fut, c’est possible… j’y puis certifier tel un grand capital en moi acquis… que je dorlote…

J’en voudrais faire de même à présent… mais dans Thébaïde… profonde…

 … confirmant absences de liens avec l’espace public… je cesse toutes communications… épistolaires, sociales, phoniques, théâtrales, représentatives, vanitétiques, amphigouriques, boustrantouphique… en signe de retraire… le petit reste « ontologique » mon mien strictement de moi en somme, espluché de toutes inutiles peaux, se plonge dans un sujet d’escrits qui nécessite cet état d’esprit… il ne veut point être réduit en ondes perturbatoires…

oh!

J’avoue mon autolatrie prétentieuse de me soustraire… elle ne regarde que moi… je rejoins les stades larvaires des scarabées sacrés… je m’enfonce dans l’espace taoïste de la glèbe minérale profonde… protégé par la dernière exuvie rétractée, un puparium chitinisé dur, formant tégument où enclose est la nymphe créatrice que j’ose être-et-devenir… pendant ces temps derniers…

… un jour de la chrysalide…
… surgira une métamorphose vive « lebhaft » aurait dit Goethe… ou restera inerte-enclose « untätig » toujours le Rhénan…  c’est-à-dire inanimée ad vitam aeternam.
… nul ne sait quand… sauf l’éternité.
… loin du bruit…
… mais quelle jouissance…
… le quidam du tao 道 est sans idée… d’ailleurs on ne l’entend plus…
… allons…
… à-Diéu-sias.
L’Ange Boufaréu. »

Un silence silencieux… si lent… cieux… six l’an six eux se comptèrent… derechef ne trouvèrent que six assis… et pour cause car L’Ange Boufaréu n’était point-là… son absence fracassait le chiffre « magique, le chiffre sacré » le 7 racine qui se retrouve dans toutes les langues indo-européennes…

« la lumière est composé des sept couleurs… n’est-ce point ? » ajouta Rapaël.

Sosthène plia la lettre…

« Imaginez dit-il recevoir une lettre-missive protégée par une enveloppe qu’un timbre affranchit… la factrice qui l’a apportée était en grand émoi… c’était la seule lettre qu’elle voyait depuis douze mois… écrite à la plume sergent major… à l’encre Pélikan… noire comme le fond du monde… »

On se pâma… tant l’émotion… était grande…

style de macroncosme aigue labellisé…

« Alors reprit Iossif… j’ai compris pourquoi L’Ange Boufaréu se retire de ce macroncosme…

haume vectoriel du pouvoir macroncosme

« Macrocosme reprit Atharexa…
« Microcosme surenchérit Luigi…
« Macronnerie proposa Raphael…

… je me répète, répéta Koba « macroncosme »… nul ne connaissait le sens de ce néologisme kabbalistique… seuls ceux qui vécurent au sommet des foules pouvaient décoder… je comprends… à écouter les séductions d’un petit jeune homme qui osa intituler son projet politique « Révolution » pauvre fat… là, je reconnais la mise en scène de la vraie bourgeoisie qui s’enveloppe de drap rouge et fait se pâmer les pauvres andouilles bobos en galoches… au Saint nom de révolution… alors qu’un panier de crabes attend les nominations pour les postes déjà préemptées… ça m’écœure… à la tête de ce pays… et ici jusqu’à ici à Larchy… le notable reproduit le mimétisme élyséen, sur son mont-ticule il rend des édiles qu’il affiche aux murs… et que lui-même ne respecte pas… « Séduction j’écris ton nom… » aurait dit un autre aligneur de mots ! »

« Tu as raison Koba »
«  Oui mais ! dit Luigi… qui avait étudié son Giscard en son temps… il se retire pour écrire… »
« … l’Epiphanie du jour… alléluia! » conclut Sosthène.
« Moi je l’aimais bien dit Matriona… qui servit le thé chaud… »
Alors on décida que tour à tour…
Chacun signerait le chapitre du feuilleton…
« A la manière de L’Ange Boufaréu… »
… tous se séparèrent… Koba ronchonnait… il venait de trouver un os… ourdissant une réponse.

Gentilés
Si le voulez bien
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Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes
A la manière de L’Ange Boufaréu

 

 

 

 

Koba ou la sombre rémanence n°13 « Prognostications »

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Gentilés… en ce lieu mes « prognostications » pour l’an que vèn…

… si doncques, comme fûtes promptz à demander divinations futures… me suis-je penché sur les astres… en ai fait lecture à la camarilla… qui donna quitus… 

Fenotte découvrant la prognostication

L’an de graisse 2021… sera hors norme… il commencera exceptionnellement par le premier jour… un vendredi : jour maigre… que vomiront comme toujours les sectes en O bobo, intello, socialo, métallo, travelo, afro, écolo, rococo… c’est à dire la gente gaucho-bobo… quelques cathos… marginos jeûneront puis disparaîtront l’an suivant…
L’an de graisse 2021 se terminera, du jamais vu… par un dernier jour, un vendredi 31… que vomiront bis-repetita les ceux sus-nommés… quelques cathos résistèront… rendons grâce ! Oremus!

L’an de graisse 2021 se poursuivra sous le rèigne d’une maladie contraire à la veüe de raisons des sens qui commença aux calendes antiques des nouvelles lunes précédentes, une maladie bien horrible espoventable… elle poursuivra votre imprègnation… jusqu’au trognon… par une colonisation encéphalique numérique aiguë… dites du panurgisme… ou suivisme… après dégagisme…   

suivez la flèche

Le Nombre d’Or connu depuis la nuit des temps, sera baptisé ɸ… histrionné par les pédagos-bobos-cosmoticos-gauchos… ce sera la confirmation du gafa-mophoteur… Les pilons « vos enfants en lyonnais » ne gratouilleront plus la feuille blanche avec plume… ce sera l’avènement de Saint-Gratsoúnisma… le gratsounisme est une affectation profonde qui infecte essentiellement l’effort d’acquérir le savoir… il suffit d’appuyer sur le gafa-mophoteur à touches et le pilon sans effort devient consom’acteur… le gafa-mophoteur livre instantanément la doxa-pré-digérée dans les synapses atones… des mômes… des gones… des fenottes…  jusqu’à devenir benêt… il suffit de tipper top… tope-là mon pot !

L’an de graisse 2021 placera son hiver d’avant fin des cinq ans de régence… sous le signe triplement triphasé triomphant de l’aiguille élyséenne jupitérienne creuse qui signera l’évangile du futur… en colonnes piquées saines en rang par quatre… vous irez. Et, par la grâce d’une pique… une sorte d’épinglette injectera la substance noble… du corps devenu sain émergera un gogo saint… Les Pythies affirment que le sérum est composé de 98% de suc-polarisant-euphorisant-électeur-bidonnant… de 1% de rombières-molécules anti-virus… une ruse russe… le 1% restant serait un extrait de la dive bouteille bien de chez nous… que le monde nous… s’en fout… Le tout est un tranquillisant… en vue de tranquilliser le peuple… parce qu’il le vaut bien… son Jupiter pour cinq ans de plus…

L’épidémie se poursuivra maligne perverse malplaisante… dantesque… que d’aucuns peuples ne sçauront comment résoudre la quadrature… tous gentilés touchés par ce chancre mollasson… curmatrovesque… glopp… car le glopp ne pense plus… il tippe top.

créateur de gafa-mophoteur… à la recherche de nouveaux algorythmes…

L’an de graisse 2021 se poursuivra après l’hiver par une saison nommée printemps où se profileront les désignations après une valse à deux tours des Comtes des Provinces… ce sera en juin… on observera que l’étoile polaire se placera proche jupitérienne, elle polarisera… il restera quelques aiguilles pour attardés… dans les rangs on assistera à des escadres de tartufferies qui rivaliseront de chausse-trappes à gogos… dans les lanternes-électrons… les gazettes gazetteront… les journaux journaleront… émergeront les titres de « jeux de masses’âcres » là les affreux révèleront leurs disettes, on bavera, on karcherisera dur et même conchiera… dans ces jeux les plus cons ne sont pas les moins disant…

dernière œuvre du gentilé avant son raccourcissement révolutionnaire…

L’an de graisse 2021 verra le peuple inaugurer le dicton « L’été fait ce qu’il te plait… ! » grâce au gafa-mophoteur… les urbains après immunité prophylactique  s’écoloriseront dans  les verdures… on pourra rejoindre les « hostelleries en plein air » nouvelle golichinante désignant camping… folâtrer dans une « activité duelle médiée par un volant » que les anciens dictionnaires poussiéreux désignaient par badminton… ou encore « se déplacer dans un milieu aquatique standardisé et traverser l’eau en équilibre horizontal par immersion prolongée de la tête »… pour ne pas dire nager en piscine…

Pendant cette période où le peuple aura retrouvé une vie sans masques apparent… l’esprit jupitérien sur son rocher profitera de cette aliénation pour pondre des missives en loucedé, selon la formule inscrite dans le Nombre d’Or sous forme de proverbe idiosyncratique… « en juillet-août l’esprit mouche les nez… pour préparer mois de mai d’après »

La pandémie gafa-mophoteuse couvrira le territoire car l’été est propice à composer ravasseries et baiseries octueuses d’onguents susurrés sur les sables chaud… qui dit : « aussi loin tu seras aussi profond contaminé seras… aussi obtus reviendras… aussi couillon votera… »

L’an de graisse 2021 aura un automne quasi eschatologique… mais placé sous la protection de titans qui titaneront… ce sera l’installation des Comtes des Provinces… les boites de Pandore révèleront les alliances… nature, contre-nature, mature, immature, vergeture, pourriture, forfaiture où toi pauvre andouille qui a voté pour l’un te voit hériter de l’autre… Tu pensais « car de luy vient, en luy est et pour luy se parfaict et tout est bien… » Hélas t’auras la trompette évangélicque masquée qui te viendra dire rationnellement que t’as faux… le mec sur le strapontin n’est autre que celui décidé dans les alcôves… t’y comprends rien… c’est maintenant que t’en aperçois ?

L’an de graisse 2021 s’offrira un second I vert… nommé part de l’an futur selon les règles du « en même-temps » il est à cheval sur deux ans… prenez garde aux anathèmes qui glicqueront en cascades sans distinction d’odeur couleur moiteur horodateur, ils déverseront chiures… selon quelques dits d’Alcofribas « les couilles couilleront, les puces puceront, le lard larmoiera, le ventre se pointera bedon en premier pendant que le cul sera encore en retard… pour s’asseoir… » Le prince élyséen sera présent rassemblé assis sur sa copule : le Mont Ticule bien nommé… méditant l’épigramme de Michel le Montaigne « Sur le plus haut trône du monde, on n’est jamais assis que sur son cul… »

trône offert… au saint sain…

Lointain… le cul au chaud…  préparant l’hallali de mai 22…

Il tient dans ses mains trois dés nommés « machine à même-temps » à remonter le temps… emberlificotant tant et tant… « J’avais parié trois as pour garder ma copule… ma prognostication… la voici !» Le geste sera auguste… l’œil fasciné du peuple capté par les lunettes cosmiques… gobera le résultat des trois dés roulant sur le  tapis vert… s’immobilisant en soupirs palpitants derechef sur trois as… Oh la belle bleue !

Gentilé moyen découvrant l’univers des cinq ans futurs….

future pandémie renouvelable tous les cinq ans… avec bonifications…

Là on découvrira le nom de la pandémie nouvelle pour 5 ans… je tremble de peur gentilés quand j’y pense, car je vous le dis en vérité… elle sera épidimiale aucun vaccin n’endiguera… cette future jordonne quinquennade coquecigrue…

En l’attente, bonne année 2021 Gentilés… mouchez bien nez, gognandisez tout saoul, rongez consciencieux… y’aura des bousculades… mais tenez bon tati…

E dins mon païs disen : « A l’an que ven ! » e l’autro respound « E se sian pas mai, que siguen pas mens ! »
(Et dans mon pays on dit : « A l’an prochain »… et l’autre répond « Et si on n’est pas plus… que l’on ne soit pas moins ! »)
L’Ange Boufaréu.
Adessias.

Gentilés
Si le voulez bien
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Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes
L’Ange Boufaréu