Polices US et Japonaises… contre Akio et Josef… terrible!

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16… « あなたは自由です ! »

 

« Vous êtes libre ! : c’est la traduction du titre…  autrement dit Josef et Akio avant ce commandement n’étaient plus libres… c’est ce que nous allons voir, si vous le voulez bien ! »
Akio venait de passer un après-midi ajouté à une nuit dans une cellule du commissariat de police de Yokosuka. L’officier de police lui tendait ses papiers.
Il avait droit à une grande mansuétude de la part des autorités de son pays, il reçut même des égards… et quelques questions…
… que faites-vous avec ce natif US ? lui demanda-t-on radicalement.
Il conta en termes simples sa rencontre avec le matelot égaré.
Les officiers se regardaient tels que savent le faire les autorités japonaises, c’est-à-dire en silence et sans tourner ni la tête ni le regard, or Akio était Japonais… il savait.
Ce récit semblait trop simple à leurs yeux… à preuves : un GI, un US natif, un Marin’s expert en boussole et sextant ne se perd jamais… foi de police Japonaise.
Il devait donc y avoir un sous-message que la police voulait découvrir, d’autant que la suite de la confession d’Akio ne collait pas au scénario policier… qu’on en juge. Un GI US d’origine Germaine, d’une mère Indienne née au Québec, parlait le russe et recherchait sa muse Franziska qu’une dénommée Hissa LUNA lui avait volée…
… tu te fous de nous… toi ! Avait prononcé le policier en fronçant seulement le sourcil gauche.
… que nenni ! assura Akio…
Le second sourcil se contracta, signifiant qu’il y avait :
« Poisson sous roche ! » sous-entendu espionnage !
… vous voulez dire « Anguille sous roche ! »
Stupeur… on ne décode pas…
… le GI matelot cherchait aussi bijoux ?
… qué bijoux? Hasarda Akio.
Les trois officiers éclatèrent de rire, sans un geste, immobiles… seule la glotte glottait glottinant muettement… mais Akio savait qu’ils se gaussaient intérieurement…
… le sac ! laissa filtrer l’interrogateur…
… le sac… quel sac ?
Nouvel éclat de rire… mais crispé… sarcastique… indécelable pour n’importe quel péquin ou plutôt citoyen de la vieille Europe… mais Akio traduisait en regardant la racine des cheveux coupés court… quant au sac, il ne savait pas…
… un sac d’une française marque célèbre rempli de bijoux… concéda le cogne.
Akio tomba des nues, heureusement il était assis… il est vrai que devant trois officiers patibulaires on se sent un peu nu…
… alors pourquoi le matelot… a interpellé les Russes… il a émis une menace Sinon ma fureur jaillira comme un feu a-t-il proféré… ce propos a été rapporté par une geisha en embuscade…
… c’est Jérémie !
L’éclat de rire n’était plus aussi franc, il sentait le fiel, les trois maîtres de l’interrogatoire durcissaient le ton… toujours impassible… mais Akio savait.
… un complice ?
Akio alors se fit l’exégète de l’Ancien Testament qui était le berceau autant que la source des propos du matelot US germain échoué à Yokosuka, incarnation d’un prophète numéro deux dans la hiérarchie des prophètes…
… Josef est en quelque sorte une réincarnation du prophète Jérémie… ce guy vivait du côté de chez Swann… j’ai lu son manu-script bourré de paperolles… écrit, il y a six cents ans avant le fils de Marie… là un jour les Égyptiens sont arrivés… et Jérémie a disparu dans les sables du désert… à Baby-alone… une ville de là-bas.
… ça fait donc vingt-sept siècles… intervint le chef silencieux… jusque-là.
… c’est ça !
… et le sac de la dame… il est où ? reprit l’autre.
Akio éclata de rire… selon la technique que vous connaissez à présent, c’est-à-dire silencieusement, impassiblement, shintoïstement… donc immobile.
… à poil ! répliqua un sbire.
Nu comme un ver… heureusement que la saison était clémente… Akio, dans sa cellule attend que la gente policière visite ses effets, son sac et plus tard son cul !
… rien !
C’était hier…
À présent, Akio relingeait ses brailles et chemises bouddhiques, dans son sac il ne manquait que son couteau. Ce présent lui avait été offert par Josef, un authentique couteau suisse à douze lames… la larme à l’œil, Akio se sentit désarmé devant ce sort.
Il médita en position de lotus… heureusement le repas de midi avait été à la fois achevé et copieux… il ne craignait pas la disette du soir que ne manqueraient pas de lui faire subir les matons.
Il était seul dans l’espace, une cellule comme toutes les cellules, spacieuse comme une cage à lapins, froide comme une glacière eskimo, munie de barreaux comme une geôle, impersonnelle comme un ergastule… mais en réalité, pour un natif de la préfecture de Kanagawa, un lieu propice à la méditation sur la valeur de la vie… tel le roseau pensant, pensa Akio penseur…
Josef citait souvent cette lumineuse métaphore d’un chevalier François qui disait exactement :
« L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature, mais c’est un roseau pensant ! »
Pour Akio, le roseau n’avait de sens que lorsqu’il allait sur le lac Miyakase pour le couper, et construire des pipos des flutiaux et surtout des flutes de Pan à six tuyaux…
C’est à ce moment… lors de la contrainte imposée par le hasard que les mots prennent un sens. Cent fois, Josef-Jérémie avait émis cette phrase, mais ce n’était qu’à présent, privé de liberté, de papiers, de disposer soi-même de sa pensée, une conscience suspectée qu’il mesurait la force du « le plus faible de la nature ».
Il se sentait une petite chose soumise au diktat accusateur d’un trio sanguinaire.
… tu restes ici… pendant que nos limiers… recherchent les bijoux !
Akio était docile, il ne pouvait guère faire mieux… il était aussi bouddhiste, il appartenait donc à la grande roue qui développe ses cycles contre lesquels il est inutile de se rebeller… il lâcha prise, donc et s’endormit… il rêva qu’il était un matelot de l’US-Land… il était aide-de-camp…
… debout Akio !
Quelle heure était-il ? Car Akio ne portait pas de montre-bracelet, hélas, trop coûteuse  pour sa bourse.
… sept heures !
Il avait bien dormi, au fond là ou ailleurs, une fois que l’on dort, le cadre n’a plus aucun intérêt.
Il chaussait ses sandales, passa la bretelle de son sac sur l’épaule… il était prêt… il tâtait ses poches…
… on le garde ! tu pourrais être dangereux…
Et Akio quitta le sanctuaire des lois sans son couteau suisse… il se sentait léger.
… on a retrouvé le sac…
Akio retint le pas qu’il allait faire…
… on a retrouvé les bijoux…
Akio retint la question qu’il allait poser…
… ils étaient dans le sac…
Akio se retint de poser la seconde question qu’il voulait poser…
… le sac était dans la voiture…
Akio posa allait alors la question capitale…
… où était garée la voiture ?
Devant Himeji!
Dégage !
Akio n’eut plus aucune question à poser…
Et l’aventure se termina aussi banalement que théâtralement commencée…
Akio prit la direction des bains publics, il fallait purifier tant le corps que la conscience… ensuite il irait rejoindre son monastère sans lequel il n’était rien, entendons par là qu’il n’était pas moine… seulement jardinier logé nourri par la communauté.
Cette situation était l’alpha et l’oméga de sa philosophie qui ne contenait qu’une page… sur laquelle une calligraphie artistique était écrite :
« N’être attaché à rien, ne rien posséder, cette page même n’existe pas, à quoi bon se charger d’un poids inutile… elle se serait alourdie de poussière ! »
Mais avant tout un bain de purification.
Il connaissait le gardien des bains qui le laissait entrer sans bourse déliée…
… va ! dit-il…
… ça baigne répondit Akio.
Il se laissa couler dans l’eau bouillonnante… il pensa au penseur GI.
Que devenait-il ?
Eh bien, à cette même heure, pendant qu’Akio barbotait dans la célèbre invention du célèbre Italien Jacuzzi…
Josef était auditionné par une huile à cinq barrettes…
Peut-il s’asseoir ?
Il le peut !
… asseyez-vous !
Josef accommodant… prit place.
Nous sommes dans la salle du rez-de-chaussée du bunker que nous connaissons bien à présent. Josef est placé au centre de la longue table… seul face à sept autorités que compte le service.
… téléphone ?
… on lui a retiré à l’entrée !
Silence… le nouveau boss au centre face à lui… flanqué de chaque côté de trois subalternes cependant fortement gradés car tout est relatif, puisqu’on est toujours le subalterne de quelqu’un aussi haut que l’on monte dans la hiérarchie… avait dit un autre François… on n’est jamais assis que sur son cul…
Ce n’est pas le sujet… bien que…
… Première-classe Josef Schmitt… vous savez sans doute pourquoi vous êtes devant nous !
Josef attend une communication stratosphérique avec Franziska… il se dédouble… il écoute…
… bien…
… vous avez agressé… verbalement certes… mais agressé des Russes… dans un restaurant… ils ont porté leurs récriminations à la fois auprès des autorités Japonaises, ce qui n’a pas grande importance… et à notre commandement… ce qui est capital…
Là, Josef remarqua que les autorités US diffèrent diamétralement de leurs homologues Japonais immobiles… muettement, immobilement, inexpressivement… Ce qui n’était point le cas des officiers US, l’un ôta ses lunettes dans un grand geste homérique, l’autre renifla très fortement, le troisième reprit un Wrigle’s Freedent qui avait la taille une balle de base-ball… quant aux trois autres, ils s’exprimèrent en se tortillant sur le fauteuil monté sur pivot comme pour un envol de capsule dans l’espace, l’autre déplaça avec grâce son étui à lunettes de droite à gauche puis de gauche à droite, enfin le dernier se pencha pour émettre une position mimétique avec le chef qui ne disait mot… le tout fut perçu en une fraction de seconde, Josef… savait, lui aussi.
… pourquoi ?
Josef, tout à ses observations anthropologiques, en l’attente de la liaison avec Franziska laissa la question suspendue dans l’espace et le temps… question totalement nulle…
… je reformule… Première-Classe Schmitt…
Le ton semblait s’être nourri de quelques décibels en plus… Josef s’interrogeait sur le sens de cette élévation phonique.
… savez-vous qui étaient ces gens ?
Josef cessa de s’intéresser à cet instant dans lequel il était contraint de participer… et selon son habitude, il organise son dédoublement… il était là afin de répondre aux besognes du quotidien qui légitimait un salaire… pendant que Jérémie reprenait ses dialogues stratosphériques avec Franziska…  il ouvrit le second tome de son manu-script… et il écrivit…
« Comment ne pas savoir qui étaient ces gens… mais des Russes, voyons… qui dit Russe, dit espion, ici au Japon province de l’US-Land… une évidence que ces sept mercenaires galonnés ne semblaient pas saisir… des gens… ridicules… pourquoi pas des passants, des ombres, des touristes… allons un peu de sang-froid. Quatre hommes et une femme parlant russe à une table de l’Himeji… ne peuvent être que des espions. »
« Quels étaient les indices qui prouvaient… cette caractérisation ? »
« Ah, ils étaient drôles les chefs… des indices ? Non, mais est-ce que j’ai besoin d’indices… quatre moscovites bien vêtus… n’est-ce pas là déjà un premier indice, car l’espion selon le mode d’emploi du KGB adopte des tenues pour faire diversion… ah ! On croit voir des touristes… erreur de jugement, ce sont des espions… »
« Mais votre qualification ne repose sur aucun détail précis qui confondrait… le… »
« Ils mangeaient des sushis…
« Tout le monde mange des sushis dans les restaurants au Japon…
« Sans doute… mais ils auraient dû commander un bortsch Ukrainien…
« Ukrainien ?
« Et l’accent… qu’est-ce que vous en faites     ?
« Ah !
« Première classe Schmitt… nous sommes ici chez nous… cette salle sécurisée… n’a pas de micros, pas d’enregistreur, pas de téléphone branché… en somme, nous sommes entre nous… dans notre bunker préféré… lieu où les grades ne signifient plus grand-chose, seule compte la compétence… et Dieu sait que nous en avons… nous aussi… je vous propose de parler à cœur ouvert, sans réserve, spontanément, de vous à nous, ainsi que nous à vous… pour le bien de cette base, de la préfecture de Kanagaga…
« Kanagawa… reprit l’officier second en partant de la gauche…
«  Si on veut reprit le prêchant… donc pour le bien de l’humanité… le vôtre de surcroit…
« J’avais aiguisé tous mes sens… ils voulaient m’acheter, ah les faux culs… les traîtres… contre-espions dans la maison même de l’espionnage capital du grand capital de l’US-Land… c’était un comble, mais heureusement j’avais déjoué ce jeu. Alors, je fis preuve d’un grand courage pour dire à ces gens ce que j’avais à dire…
« Messieurs…
Vous n’êtes pas sans savoir… selon la formule qui prouve que vous savez ! Mais allez donc savoir ! Que je fus recruté par votre académie martiale, justement par mon flair, je sens messieurs, je sens, j’ai ce sens… un pouvoir extra lucide un sixième sens inscrit dans mes gênes… a-t-il besoin de preuves ? Je vous le demande…
Mais, si vous le permettez… je ne suis pas à l’aise assis sur ce strapontin synonyme d’Aventin de triste mémoire qui me relègue… je me lève donc… pour ne pas subir le même sort que Remus qui y fut enterré…
Ne me coupez pas… Remus fut ce frère qui assassina Romulus pour rester seul maître de Rome… chapitre enseigné en primaire à West Point.
« Et je fis lentement un chemin processionnaire autour de la table, mon propos était à tel point sublime, qu’aucun ne manifesta, ils étaient sous l’influence de la puissance du verbe… le mien !
Vous le savez oh ! Gens de peu de foi… que je fus remarqué par un de vos chefs… qui vint prier mes géniteurs de lui accorder la latitude de m’employer… comme un subalterne lecteur de russe, langue que j’avais appris seul en l’attente de l’illumination de Franziska.
Qui ? Messieurs peut entrevoir les lumières de cette muse ? Révéler ses qualités ? Encenser ses mérites ? Magnifier sa beauté ?
Je vous le demande !
Je voulais atteindre l’aura sublime de Franziska par la pensée que la force de l’esprit projette à distance… cela ne pouvait être qu’en russe… je me plongeais dans cette dimension cyrillique… car Franziska… éternel féminin Russe fut cachée, masquée, fardée, travestie, déguisée, camouflée… par des nervis qui voulaient la subtiliser du monde à mes yeux !
J’eus la perception… dans l’Himeji… j’ai vu… à travers tout ce décor, la profondeur de cet être séquestré… comme Franziska…
Oui Messieurs… dans ce restaurant… l’Himeji… je compris en une nano seconde… que je voyais la même mise en scène, celle qui me fut imposée à Pittsburgh par les affidés russes… l’indice… Messieurs, l’indice était les pleurs de la malheureuse bousculée rendue muette comme celle de Portici du célèbre Daniel-François-Esprit Auber… François de son état de naissance et son Masaniello, vaillant pêcheur Napolitain qui prit en main la révolution… car il en faut Messieurs des guides qui réveillent les peuples du joug des occupants… mon sang ne fit qu’un tour, mais je ne voulais point dévoiler mon état… alors je citais un verset du second prophète de l’Ancien Testament.
Jérémie…
Ce qui confondit les tortionnaires… car Jérémie dévoilait la manipulation par son message codé… puisqu’ils comprirent que j’avais déjoué la situation… ils prirent peur, espions de pacotilles… ils frappèrent…
Mais grâce à mon flair, en un instant le GI que je suis, déjoua le complot de l’ours russe… je cite le manuel de Westpoint : cet ennemi congénital, atavique, né, brutal, slave, bolchevique total et totalitaire même… qui se dresse depuis toujours sur notre seuil du monde libre, l’US démocratique, vertueux, pur… que le monde nous envie !
Non Messieurs… ce ne fut pas simple…
Mais mon devoir de protecteur de l’Empire humain se devait de s’élever contre cet acte scélérat…
Je le fis… malgré tous les dégâts collatéraux qui en résultèrent…
« J’étais parvenu en même temps au pénultième point de mon prêche et à côté de mon siège… je me rassis… sous les vibrants vivats silencieux par égard au protocole ! D’ailleurs, le silence fut total, ce qui prouve l’enthousiasme hyperboréen de l’aréopage… j’attendais les louanges mesurées… »
« J’entends bien ! » commença le troisième à droite de celui qui au centre avait tenu son lénifiant propos…
« Vous êtes certain que ces personnages sont des espions ?
Que font-ils ici ?
« Que font des Russes à Yokosuka base US… sinon pour espionner ? »
… n’arrive-t-il point ici… des messages en Innu-aimu…
… du François avec des quatrains…
… ne savons-nous pas que Casque d’Or se profile derrière des mouvements russes ?
… n’est-ce point signé par Les Tortues Blondes ?
… et même pour être encore plus précis messieurs… ces espions n’étaient-ils point aux abords de notre espace secret… ils savaient que Parker Barnaby était groggy… à l’hosto… ce n’était pas le hasard s’ils étaient là… en même temps que moi… ils m’espionnaient… alors ils inventèrent un vol… et pour que la femme pleure… ils lui pincèrent la cuisse gauche… jusqu’au sang… ces sanguinaires…
… alors dit Josef !
… alors êtes consigné dans vos appartement jusqu’à nouvel ordre… on viendra vous apporter votre repas matin, midi et soir…
« Et ma barre en chocolat de 16h ? »
« Elle aussi !
« Dans ce cas, je m’incline… devant le devoir… mais sachez que j’ai perçu un autre message et je doute qu’il soit arrivé… il mijote… tournicote… gigote…
« Qui est l’émetteur ?
« Chut… souffla Josef.
« Inconnu ?
« D’où vient-il ?
« Il faut lui laisser le temps de se dévoiler… je suis prêt Messieurs ! »
« G’ar’d’à’vous ! »
Le GI matelot Josef-Jérémie Schmitt, US Boy autant que bad-boy, repartait dans ses appartements que la pensée extralucide rendait spacieux. Deux MP l’attendaient devant la porte. Ils encadrèrent celui qu’ils ne pouvaient encadrer… et se portèrent en avant afin de l’amener dans son cadre.
La porte resta fermée comme toujours grâce à la sécurité sophistiquée électronique qui s’égrenait pendant deux minutes si on ne connaissait point le code… pendant ces deux minutes, Josef gloussa… silencieusement, in petto donc… puis la porte s’ouvrit, les tubes des cloches bouddhiques tintèrent… il entra… laissa son huis le séparer du monde…
Enfin seul, il s’approcha de ses étagères, telle la bibliothèque d’Alexandrie qui exposait son univers en volumes… l’œil à l’extrême des enfilades… il décela une main espionne qui avait dérangé les ordres… un dictionnaire de l’argot Ukrainien ne s’alignait plus correctement sur le bord de l’étagère… ou régnait la Russie…
La goutte faisait tache…
Bien ! Bien murmura Josef…
« J’ai besoin de savoir ! Résumons ! » Il saisit son manu-script tome VII…
« Pas d’enregistrement… nous sommes entre nous… ça c’est le plus marrant… mais qui croient-ils que je suis ? Hein ? Depuis mon premier souffle je sens le complot… depuis que je connais Franziska… je sais que tous ces gens manigancent… et d’ailleurs si je fus choisi par leurs autorités, c’est que j’étais aguerri, formé, instruit naturellement, je sais que nous sommes toujours espionné par des forces masquées… ce pouvoir né avec moi, naturel un sixième sens un don à nul autre pareil… n’est-ce pas grâce à lui que j’ai pu décoder le François et l’Innu-aimu ? Hein ? Et en plus ils voulaient me tirer les vers du nez par des questions doucereuses… que nenni Messieurs, que nenni… je sais ! Et à présent je vais enquêter… ! »
Le bunker s’assoupit, mais Josef veillait… car en son sein un authentique GI né d’un sang germain géminé d’hémoglobine algonquin métissé de sève française bariolé de Stars and Strippe… autrement dit un authentique US boy… méditait une sortie en costume d’ombre.

« Si vous voulez savoir, comment un US boy se transforme en ombre… lisez la suite… au coin du feu… si vous n’avez pas de feu… pestez contre ces propriétaires qui n’installent pas de cheminées au bois… dans un authentique Feu de Dieu bien sonnant… vous éliminerez vos humeurs et clarifierez votre bienveillante attitude à l’égard de Josef-Jérémie… » 
                                                 Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes

                                                                       Gentilés  
                                                                       Si le voulez bien
                                                                       Lisez suite jour prochain
… vous pouvez aussi charger le lien des éditions Alain Iametti sur votre moteur de recherche : https://www.editionsalainiametti.com/
vous trouverez les opus édités…
                                                                                      L’Ange Boufaréu

 

 

 

 

 

 

 

 

Une réflexion sur « Polices US et Japonaises… contre Akio et Josef… terrible! »

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