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Nous entendons à présent les tintinnabulements de voix qui fustigent l’enseigne US de ventes des livres sur le Net, au titre que ce monstre détruit nos bons libraires, la bonne blague… de cuistres.
Ces mêmes doctes voix qui pérorent à la TV ne se sont point élevées lorsqu’il était temps, un jadis si proche, elles n’ont pas invité ces autoédités qui négocient coup par coup la promotion de leurs opus avec les libraires justement parce qu’ils sont indépendants… elles préfèrent le carré magique microcosmique des bords de Seine. Elles n’ont pas traité le sujet de cette logique de masse et cette concurrence « sauvage ». Elles ont même assuré la promotion de la littérature US et ses circuits dans de vastes rodéos à l’Ouest qui par antiphrases reléguaient les auteurs autoédités dans la catégorie minuscule du déclassement. Nous avons connu dans les salons, des auteurs qui recherchaient l’immortalité dans ce schéma promotionnel avec le marchepied US. La course au volume d’affaires avec l’A et ma zone était le summum du sublime : le business avant la syntaxe… je ne fus pas du nombre. Je n’achetais pas non plus dans ce bazar, j’avais subi un revers par KO de non-remboursement après trois lettres recommandées, d’un bouquin. C’est la faute à pas de chance, m’a-t-on dit… perte 35 euros. Mon éthique a compris que la malchance n’avait rien à voir… que la stratégie de l’US-moloch était payante par inertie… une fois… mais pas deux ! A présent, ces voix qui mettent en scène leurs tremolos se le permettent parce qu’elles ont le pouvoir de montrer ces larmes indécentes dans le grand diffuseur clignotant de leurs tartufferies… pleurez… pleurez… il en restera toujours quelque chose… le sanglot reste porteur… pour l’audience et l’image de marque.
Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes
alain iametti…
… nom de plume : alain harmas… surnom L’Ange Boufaréu.
Bien vu, et bien écrit encore une fois Maître
Mes pleurs sont réservés pour d’autres causes,….et pour mes recueils qui s’amoncellent dans mon placard!!
Bien à vous cher ange