… euphémisme, antiphrase, litote… le savoureux ragout de madame Schiappa.

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Marlène Schiappa: «Face aux dealers, il s’agit de proposer un contre-modèle»
Authentique : c’est le titre de l’entretien de la ministre dans le Figaro du 12 octobre…

Comme toujours, je me suis intéressé à la sémantique…
Une fois n’est pas coutume je commencerai par la fin : « un contre-modèle »
Comme d’habitude je décode… je sais, il paraît que j’agace… mais en même temps pour faire comme notre « beau jeune homme élyséen »
je donnerai l’outil d’ « anal… lyse »

Etude d’une phrase:
– Protase : face aux dealers
– Apodose : il s’agit
– Antapodose : de proposer
– Clausule : un contre-modèle.

Parce que Madame la citoyenne ministre ne veut pas nommer la solution, le remède, la punition (nous sommes dans une phrase ternaire) elle utilise une antiphrase c’est-à-dire le contraire de ce qui se nomme.
Exemples : le non-voyant… pour l’aveugle… le malentendant… pour le sourd… et par extension, le benêt… pour le crétin qui ne comprend pas le « beau jeune homme élyséen » dans ses élans hyperboréens.

Question : après avoir étudié les périodes, situer l’acmé dans cette phrase?
Ben… je… enfin… peut-être bien que… je dirais « face aux dealers »

Passons !

Etude du « Contre-modèle » dans sa construction archéologique sémantique… il est né « le déconstructionnisme enfant »  entre les années 60 et 80… aux US… la techno est la contre-musique… le cinéma underground est le contre-cinéma… le graffiti est la contre-graphisme… le hippie est le contre militantisme politique synonyme d’anarchisme… etc.
Parce que madame la ministre ne veut nommer ni le modèle actuel de l’organisation sécuritaire de la république qu’elle veut réformer ni son projet en maturation… songez 40 mesures… comme Charles Pasqua elle va terroriser les terroristes… aussi, est-elle entraînée à utiliser l’euphémisme antique… l’antiphrase qui noie le poisson et ne nomme rien… c’est de la vraie « communication » élitiste… déconstructionniste.

Avançons toujours par la queue pour analyser l’antépénultième mot  « proposer »

Vous avez bien lu…Imaginons le dialogue…

« Monsieur le dealer… ce que vous faites… eh bien ce n’est pas bien…
« Ah bon…
«  Si… si… on vous propose ça…
«  Faites lire…
«  J’explique… mais vous savez tout se négocie… si vous êtes gentil… on pourra arrondir les angles…
« Je dois signer…
« Non… on vote… nous sommes en démocratie… vous n’êtes pas responsables…
« Alors Ca va…

« Ouf ! Ça s’est bien passé… heureusement j’avais à faire avec un dealer qui lisait… »  Oui, chacun est dans son rôle… la ministre… « elle ministre »… du verbe ministrer… comme sinistrer… on aurait pu penser à administrer… mais c’est un verbe transitif qui désigne son aptitude à accepter un complément d’objet, le COD… or un dealer n’est pas un COD… il est un contre-COD… d’autant que le dealer « deale »… sec… on ne décline rien… néanmoins donnez deux exemples: 
Exemple 1 : j’administre les banlieues… ou comme je n’administre plus… on passe du ministre à sinistre… le bus n’a plus aucun arrêt sémantique…
Exemple 2
: je deale… parce que l’état me fout la paix… la crise! 

Monsieur le premier ministre a déclaré : « que le gouvernement serait intraitable » notons ici qu’il aurait pu dire « sera » au futur… or « serait » si je ne m’abuse, docteur est un présent du conditionnel… il suppose une condition… une attente… peut-être le beau jeune homme élyséen s’exprime… ra… rait… ahreuh…
« Beau jeune homme ne vois-tu rien venir? Non je ne vois que le contre-contre… tout contre… et le dealer qui dealoit…

Mais mieux le Premier M affirme : « Quand on voit un commissariat attaqué, comme récemment à Champigny-sur-Marne, quand on voit deux policiers, comme dans le Val-d’Oise la semaine dernière, sauvagement agressés, on se dit que c’est l’État et la République qui sont pris pour cibles»… « mais bon sang mais c’est bien sûr ! » aurait dit Raymond Souplex…

Madame Shiappa a affirmé que :
« Alors, c’est vrai, il est un peu audacieux de la part du président de la République d’avoir mis la féministe de gauche du gouvernement à l’Intérieur, mais la création du ministère de la Citoyenneté était sa volonté »
… eh oui… vous l’avez compris, le beau jeune homme élyséen est d’une audace abyssale…
D’autres auraient d’abord analysé les informations des renseignements sur les gangsters et sur le champ aurait investi les forces spéciales de polices…
L’audace du beau jeune homme est labellisée par les propos de la citoyenne ministre « propositions de contre-modèle » qui dit tout et ne dit rien… sans le choquer… ni l’entrechoqué… car le choc choque… gare à l’onde… de choc… ah ça mais !

Madame la citoyenne ministre insiste à la question du journaliste béotien :
« Indemniser des petits délinquants, n’est-ce pas un peu la prime au vice? »
Que nenni répond-elle…
« Pas du tout, il ne s’agit pas d’acheter la paix sociale! Nous allons proposer des travaux très concrets, non qualifiés et sans engagement, indemnisés au jour le jour, avec un accompagnement social »
Elle vient de le dire… « je suis la féministe de gauche du gouvernement à l’Intérieur… » retenez l’acmé de l’entretien « social » avec accent tonique sur le CIAL !
le sot-CIAL…  

Gentilés… attendez « la contre-parole » des dealers… pour être rassuré.

Et c’est ainsi que murmurent les tortues blondes. 

L’Ange Boufaréu. 

 

 

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