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Sur la voie… la via…
Bien avant que la superstructure décide, qu’après soixante révolutions des quatre saisons accomplies, je doive me retirer sur mes terres… j’avais envisagé le futur.
J’avais fait trois vœux : découvrir la Chine, accomplir la voie Compostelle, commettre des textes…
Dix ans avant le départ… je commençais des études de chinois… j’étudiais les Chemins de Compostelle… je taillais mes crayons…
En 2001, l’année précédent mon entrée dans la sainte disponibilité… je partais 7 semaines à Tianjin en Chine… réaliser un repérage… des possibles.
1er août 2002… je fus élu… couronné… libéré.
Je gagnais aussitôt Shenyang au nord-est de la Chine dans une école de langues où j’avais mission de préparer les étudiants Chinois à venir en France… quatre années de suite je remplis cette mission à raison de 5/6 mois par an.
2006 : mois d’avril, retour dans l’hexagone… je partis pour Compostelle… la via Podiensis, la via Tolosana, la via Aragon y Navarre, la via San Adrian…
Jusqu’en 2015… j’ai parcouru 4500 km sur plusieurs voies avec un compañero Allemand rencontré en chemin… en parallèle j’ai réalisé plusieurs voyages en Chine…
Pendant mon premier séjour à Shenyang… j’avais cogité mon projet d’écriture… que voulais-je dire… pourquoi… méthode d’écriture… j’avais posé les questions basiques de mon cadre.
En 2010… je terminais ma première production : une chronique… je l’envoyais aussitôt à plusieurs éditeurs…
Cent pour cent de refus… je saisis une hypothèse avec un éditeur parisien que je rencontrais en 2012… je signais un contrat à compte d’auteur… il me coûta 2000 €, j’étais sauvé… mais en même temps je devais partir pour mon voyage vers le Grand Canal en Chine, je ne pouvais reculer, javais mes visas mes billets mes réservations… et l’éditeur trouvait toujours des complications dans la parution…
Je partis en juin 2013… le livre est sorti un mois plus tard… avec tant de problèmes…
J’ai décidé de ne plus voir un éditeur… mon texte resta embastillé deux ans sous le label de la maison d’édition… ce n’est qu’en 2015 que j’ai recouvré autorité sur mon travail.
En 2016, j’ai créé ma maison d’édition… Les Editions Alain Iametti.
Depuis j’ai édité quatre pièces de théâtre et la chronique actualisée que j’avais récupérée…
Je suis entré par la petite porte de l’édition…
J’ai vécu plusieurs salons…
J’ai rencontré des auteurs…
J’ai entendu leurs humeurs…
J’ai découvert qu’il y avait en France 100 000 écrivains… je baignais dans un narcissisme ambiant contagieux… ce n’était pas tout à fait ma tasse de thé…
Cette année 2020, j’allais participer au salon des Indés à Lyon le 30 mai, il fut annulé pour cause de pandémie… il se transforma en salon numérique… réseaux sociaux quand tu nous tiens… à devenir malade… je ne peux suivre.
J’ai décidé de me retirer de ces jeux… de ce microcosme… dans ma thébaïde…
Observer…
Reste la question : pourquoi écrire ?
Qui justifie l’évolution de ce blog et la transhumance du quidam qui produit des textes d’analyses et de questionnements… sans fin.
Pourquoi cette folle énergie…